Quelles sont les principales aides pour créer son entreprise ? Le guide complet pour les futurs entrepreneurs !

aide création entreprise

Créer sa propre entreprise est le rêve de nombreuses personnes, mais certaines hésitent à sauter le pas, le plus souvent pour des problèmes de financement. 

Pourtant, il existe des aides financières et des réseaux d’entraide pour soutenir les porteurs de projets, qu’ils soient demandeurs d’emploi, jeunes entrepreneurs…

En revanche, cela ne veut pas dire qu’il faut compter que sur ces aides pour créer sa boite.

En effet, créer une entreprise à 1 euro de capital de départ ou avec quelques milliers d’euros d’aides ne permettra pas de faire face aux besoins de trésorerie, aux éventuels retards de paiement, aux dépenses imprévues…

C’est pourquoi dans ce dossier, je vais vous présenter les principales aides disponibles pour créer une entreprise en France, en les classant par nature (financières, accompagnement, réseaux), et en insistant sur les possibilités d’accompagnement car l’argent ne fait pas tout.

Que vous soyez au stade de l’idée ou prêt à créer votre entreprise, ce guide vous donnera toutes les clés pour identifier les principales aides et les réseaux d’accompagnement à démarcher.

Important : les aides, les conditions de financement… pouvant être remis en cause par le gouvernement, je vous conseille de prendre contact avec un expert-comptable pour création d’entreprise qui saura vous aider à la fois pour les aides, mais aussi le choix du statut, l’analyse de votre projet…

Par exemple, il y a 10 ans, lorsque j’ai transformé mon auto-entreprise en une SASU, j’ai fait d’abord appel à un expert-comptable pour choisir le bon statut car j’avais mon entreprise en parallèle de mon activité de salarié.

Et donc, je n’avais pas besoin d’un revenu mensuel via mon entreprise, ni d’une protection sociale… mais uniquement un paiement via des dividendes annuels.

Ce choix peut être différent si dans votre projet de création d’entreprise vous avez anticipé des périodes d’inactivité (recherche de missions…), et donc que vous voulez obtenir le chômage.

Dans ce cas, il vaut mieux faire appel à du portage salarial afin de toucher le chômage entre deux périodes d’activité.

Il est donc essentiel de trouver le bon statut, en particulier si vous êtes demandeur d’emploi, afin de cumuler aides + revenus de l’entreprise.

Ce qu’il est essentiel de retenir, c’est que créer son entreprise ne se résume pas à remplir un formulaire en ligne et à trouver des clients.

Pour réussir sa création d’entreprise, il faut anticiper les besoins de trésorerie, choisir le bon statut juridique, essayer de trouver les bonnes aides à la création d’entreprise et s’entourer des bons partenaires.

Voici ce à quoi vous devez réfléchir avant de vous lancer

🔹 1. Préparez un vrai plan de financement


Créer son entreprise nécessite du cash : prévoyez au moins 12 mois de trésorerie.

Même avec des aides, vous devrez faire face à des retards, des imprévus et l’absence de salaire pendant plusieurs mois.

🔹 2. Vérifiez si vous avez droit aux aides à la création d’entreprise

  • L’ARE pour toucher vos allocations chômage tout en lançant votre activité.

  • L’ARCE pour transformer vos droits au chômage en capital de démarrage.

  • L’ACRE avec une exonération partielle de charges sociales la première année.

  • Le NACRE, prêts d’honneur, micro-crédit pour compléter vos apports.

  • Les subventions régionales, concours, dispositifs pour femmes/startups surtout pour gagner en visibilité.

🔹 3. Ne sous-estimez pas l’importance de l’accompagnement et du networking


Créer son entreprise seul peut mener à l’isolement.

Rejoignez des réseaux (CCI, CMA, BGE…), intégrez une couveuse ou une pépinière pour bénéficier d’un cadre, d’un réseau, et limiter les risques.

🔹 4. L’expert-comptable, un allié stratégique pour un créateur d’entreprise


Il vous aide à choisir le bon statut, sécuriser votre business plan, optimiser votre fiscalité et anticiper vos charges. Son accompagnement augmente la pérennité de votre entreprise.

🔹 5. Changez de mentalité, passez de salarié à entrepreneur


Créer son entreprise demande de penser cash, stratégie et développement.

Ne vous perdez pas dans l’administratif ou la com’ inutile. Concentrez-vous sur ce qui rapporte.

Vous allez vite vous rendre compte que créer son entreprise, c’est passer à une logique de business, pas juste “travailler pour soi”.

1 – Les aides financières, le petit coup de pouce pour soulager votre trésorerie initiale.

aide entreprises

Lorsque l’on est créateur d’entreprise, les aides financières sont souvent le point de départ du projet, en permettant d’avoir plus d’autonomies les premiers mois de lancement.

Le Cash est le carburant de l’entreprise, si vous n’avez plus de cash, même le meilleur des projets va s’arrêter !

cash est le moteur de votre entreprise

En effet, dans la plupart des projets, il faut prévoir au moins 3 mois de retard dans le planning fixé initialement (délais pour trouver les premiers clients, finaliser l’offre…), et ensuite au moins 9 mois avant de pouvoir se payer un premier salaire.

De même, si vous faites appel à un prestataire pour aménager une boutique, pour créer un site… prévoyez toujours un budget de 15% en plus pour les dépassements, les imprévus…

C’est encore plus important si vous passez de salarié à entrepreneur : autant le quotidien du salarié est dicté par les réunions, les demandes d’un manager… autant la vie d’entrepreneur est beaucoup plus libre, ce qui peut vous inciter à ne pas vous concentrer sur le développement de l’activité mais toutes les tâches accessoires qui ne rapportent pas directement de business (administratif, réseaux sociaux, formation…).

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Mais cette liberté impose de penser “business”, et à générer du cash, et ne pas être juste en train de “travailler” comme le ferait un salarié.

Vous devez donc prévoir dans votre plan de financement un matelas de cash d’environ 1 an afin de ne pas être stressé par un chiffre d’affaires qui ne serait pas au rendez-vous.

Les aides financières à la création d’entreprise permettent de compléter un apport personnel, de financer les premiers investissements ou de sécuriser les débuts de l’activité.

A) Les aides de France Travail

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France Travail (anciennement Pôle Emploi) propose des dispositifs phares pour les demandeurs d’emploi souhaitant créer ou reprendre une entreprise.

Ces aides, souvent cumulables avec les revenus de votre entreprise, sont conçues pour réduire les risques financiers au démarrage.

  • L’ARE (Aide au Retour à l’Emploi)

Quelles sont les principales aides pour créer son entreprise ? Le guide complet pour les futurs entrepreneurs ! 5L’ARE permet de maintenir ses allocations chômage pendant la création de l’entreprise, comme si le créateur était encore en recherche d’emploi en parallèle de son entreprise.

Cette aide est donc particulièrement utile, car le créateur d’entreprise continue de toucher des revenus via ses droits au chômage, tout en travaillant à la réussite de son projet.

Le montant journalier brut comprend une partie fixe (12,05 €) et une partie variable (40,4 % du salaire journalier de référence). Le minimum est de 29,38 € par jour pour un temps plein (35h).


Les conditions pour y avoir droit sont les suivantes : 

  • Avoir travaillé au moins 6 mois au cours des 24 derniers mois.
  • Être involontairement privé d’emploi (licenciement, rupture conventionnelle, fin de CDD, ou démission légitime).
  • Rester inscrit comme demandeur d’emploi.
  • Ne pas dépasser, avec la rémunération de l’entreprise, le salaire de référence ayant servi au calcul des droits.
  • Renoncer à l’ARCE (voir ci-dessous).

Si le créateur se verse un salaire, l’ARE est réduite proportionnellement au salaire.

Une attestation de non rémunération ou de rémunération (fournie par un expert-comptable) est requise.

À noter : depuis le 1er avril 2025, l’ARE est mensualisée sur une base fixe de 30 jours calendaires, supprimant les variations mensuelles de montant.

Cas particulier pour les démissionnaires. Depuis 2019, les démissionnaires peuvent bénéficier de l’ARE s’ils ont préparé leur projet entrepreneurial avant de quitter leur emploi. Un rendez-vous préalable avec un conseiller France Travail est obligatoire pour valider la légitimité de la démission, et l’entreprise doit être immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

  • L’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise)Quelles sont les principales aides pour créer son entreprise ? Le guide complet pour les futurs entrepreneurs ! 6

L’ACRE est une exonération partielle ou totale des cotisations sociales pendant la première année d’activité (jusqu’à 3 ans pour les micro-entreprises).

Elle couvre les cotisations liées à l’assurance maladie, maternité, invalidité, décès, prestations familiales et retraite de base, seules la CSG et la CRDS restant dues.

Depuis 2017, l’exonération est progressive en fonction des revenus.

Elle est totale pour des revenus inférieurs à 75 % du PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale), soit 35 325 € en 2025. Partielle pour des revenus entre 35 325 € et 47 100 €. Nulle pour des revenus supérieurs à 47 100 €.

Elle est disponible pour les demandeurs d’emploi indemnisés ou non inscrits depuis plus de 6 mois au cours des 18 derniers mois, les bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) ou du Revenu de Solidarité Active (RSA), les jeunes de 18 à 25 ans (ou jusqu’à 30 ans pour les personnes reconnues handicapées), les créateurs ou repreneurs dans une zone urbaine sensible (ZUS), les bénéficiaires d’un Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (Cape), les travailleurs indépendants hors régime micro-social et les bénéficiaires de la Prestation Partagée d’Éducation de l’Enfant (PreParE).

L’intérêt est de réduire ses charges sociales la première année, et donc de donner plus de chances à son entreprise de passer le cap de cette première année.

En revanche, attention à bien anticiper son paiement les années suivantes, ces charges (souvent oubliées car non payées), peuvent être fatales lorsqu’elles ne sont pas anticipées.

  • L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise)

L’ARCE transforme les droits restants à l’ARE en un capital versé en deux fois : 60 % des droits restants au démarrage de l’activité, puis le solde 6 mois plus tard.

Cette aide est idéale pour financer des investissements initiaux (matériel, local, communication)

Mais attention, cela veut dire que vous ne toucherez plus de chômage.

Il est donc essentiel de bien comprendre que vous n’aurez plus le filet de sécurité du chômage une fois ce montant versé.


Les conditions pour percevoir l’ARCE sont les suivantes :

  • Être bénéficiaire de l’ARE et de l’ACRE.
  • Fournir un justificatif d’immatriculation (extrait K ou K-bis, ou inscription au Registre National des Entreprises).
  • Avoir créé ou repris une entreprise après la fin du dernier contrat de travail.

Et désormais depuis le 1er avril 2025 :

  • Pour le second versement, il faudra prouver que l’entreprise est toujours active et que le créateur n’exerce pas un CDI à temps plein.
  • En cas de reprise de l’ARE après l’ARCE, l’activité indépendante doit être terminée, et un différé s’applique (la reprise n’est plus automatique).
  • Si la création d’entreprise intervient après le premier versement de l’ARCE, la reprise de l’ARE est impossible.

L’ACRE peut être combinée avec le Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’Entreprise (NACRE), un dispositif d’accompagnement sur 3 ans qui inclut un suivi personnalisé et un accès à des financements (prêt à taux zéro jusqu’à 10 000 €).

B)  Les aides sous forme de prêts et subventions pour améliorer sa trésorerie.

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Pour les créateurs d’entreprises non éligibles aux aides de France Travail ou ayant besoin de fonds supplémentaires, il existe plusieurs moyens pour obtenir un peu de trésorerie en plus.

Attention ce ne sont pas des aides, mais bien des prêts, vous devrez les rembourser même si l’entreprise ferme.

En effet, c’est vous à titre personnel qui vous engagez à les rembourser.

Il faut donc contracter ces prêts uniquement si vous êtes certains de pouvoir les rembourser plus tard, même sur plusieurs et avec un échéancier adapté.

 Sinon, vous risquez de vous retrouver avec une double une dette à rembourser (celles liées au fonctionnement de votre entreprise et les prêts), sans compter le retour au salariat.

  • Le Prêt d’Honneur


Ce prêt à taux zéro, sans garantie personnelle, est accordé par des réseaux comme Réseau Entreprendre ou Initiative France.

Il peut atteindre 50 000 € (jusqu’à 90 000 € pour des projets innovants).

Les conditions d’obtention sont assez simples : présenter un plan de financement réaliste, basé sur une étude de marché.

Il faut donc avoir un projet bien ficelé, avec un business plan complet, en particulier sur l’estimation du chiffre d’affaires, la marge, la trésorerie…

L’avantage, c’est que l’obtention de ce prêt démontre la solidité de votre projet auprès des banques, facilitant ainsi l’obtention de prêts complémentaires.

Pour être certain que votre projet décolle, ces réseaux offrent en plus un accompagnement personnalisé par des tuteurs, via des formations…

  • Le Micro-crédit

Le micro-crédit est une solution pour les créateurs exclus du circuit bancaire classique (jeunes, bénéficiaires de minima sociaux, etc.).

Des organismes comme l’Adie proposent des prêts de petites sommes (jusqu’à 10 000 € en général) avec des conditions souples.

Quelles sont les principales aides pour créer son entreprise ? Le guide complet pour les futurs entrepreneurs ! 8Attention cependant à vérifier les taux d’intérêt (souvent plus élevés que les prêts classiques) et les modalités de remboursement.


Là encore, ces structures comme l’Adie accompagnent également les porteurs de projets avec des formations et des conseils pour maximiser leurs chances de succès.

  • Les Subventions

Les subventions sont des aides non remboursables, souvent accordées par des collectivités territoriales, la BPI France ou la Commission européenne.

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Elles peuvent financer des investissements spécifiques (équipements, communication) ou des projets dans des secteurs prioritaires (innovation, transition écologique).


Pour savoir si elles sont disponibles, contactez votre conseil régional, la BPI ou les chambres consulaires (CCI, CMA…) pour identifier les subventions disponibles et vérifier votre éligibilité.

Par exemple, certaines régions proposent des subventions pour les entreprises implantées dans des zones rurales ou en reconversion industrielle.

  • Les concours et appels à projets

De nombreux concours pour entrepreneurs offrent des dotations financières et une visibilité accrue (le Concours Talents BGE, le Prix Moovjee pour les jeunes…).

Attention : les aides financières sont souvent très limitées (voire symboliques), les prix sont plutôt du domaine du conseil, des outils…

Néanmoins, ces concours permettent surtout de se constituer un réseau et d’avoir un peu de visibilité.

Il ne faut donc pas y passer trop de temps, mais considérer cela comme un petit coup de visibilité.

Important : si vous gagnez un prix important, vous aurez une forte visibilité médiatique, avec de nombreuses demandes de prise de parole, d’avis d’expert… Attention cependant à ne pas négliger la gestion de votre activité. En effet, de la visibilité ce n’est pas du chiffre d’affaires !

  • Les dispositifs spécifiques (pour les femmes, les startups…)

Les femmes, sous-représentées dans l’entrepreneuriat, bénéficient de dispositifs spécifiques comme le Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes (FGIF) qui garantit jusqu’à 80 % d’un prêt bancaire pour les entrepreneures, les réseaux dédiés comme  Action’elles ou Force Femmes qui proposent accompagnement et formations.

Ainsi, une femme lançant une boutique en ligne peut obtenir un prêt garanti par le FGIF et un mentoring via Action’elles.

Par exemple, j’ai eu le plaisir d’accompagner les créateurs d’entreprises de LA MIEL dans le cadre du dispositif “Les Essenti’ELES” : 

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Les créateurs de start-ups technologiques ou de projets à fort impact (écologie, santé, etc.) peuvent accéder à des aides spécifiques.

Par exemple avec la BPI France (Prêts d’amorçage, subventions pour l’innovation comme French Tech Seed), via des concours d’innovation comme le concours i-Lab qui offre jusqu’à 600 000 € pour les projets deeptech.

Des incubateurs spécialisés comme Station F ou Agoranov proposent hébergement, mentoring et accès à des investisseurs.

Ainsi une start-up développant une solution d’intelligence artificielle peut obtenir un prêt d’amorçage de la BPI et intégrer Station F.

2 – L’accompagnement et le conseil des aides non financières indispensables pour réussir son projet de création d’entreprise.

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Les aides financières permettent d’avoir les moyens de créer son entreprise.

Cependant, réussir seul son projet est souvent compliqué pour des néo-entrepreneurs.

Il est indispensable d’avoir un accompagnement à la fois sur la phase en amont de la création (formation sur la gestion, le marketing…), mais aussi durant la phase de projet pour prendre du recul et éviter les erreurs les plus courantes.

C’est pourquoi je vous conseille de suivre les formations mises à disposition des créateurs de projets, ainsi que les différentes formes d’accompagnement (networking, mentoring…).

A ) Les réseaux d’information et d’aide aux porteurs de projets

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Il existe de nombreux réseaux d’accompagnement pour les porteurs de projets en phase d’idéation ou de structuration.

Ils fournissent des informations générales et des premiers conseils.

Voici quelques-unes des structures qui peuvent vous aider à structurer votre projet et à vous former à la gestion d’une entreprise :

  • Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI). Elles organisent des ateliers sur la création d’entreprise, aident à élaborer le prévisionnel et proposent des rencontres avec d’autres créateurs. Le Club des Entrepreneurs de la CCI Paris Île-de-France organise également des événements thématiques (marketing, financement, etc.).
  • Les Chambres des Métiers et de l’Artisanat (CMA) qui accompagnent spécifiquement les artisans dans leurs démarches administratives et financières.
  • Le réseau BGE qui offre un accompagnement complet, de l’étude de marché à la recherche de financements, avec des formations adaptées.
  • Les Maisons de la Création qui sont des points d’entrée locaux pour s’orienter et découvrir les étapes de la création.
  • Les Agences de Développement Local qui soutiennent les projets en lien avec les priorités territoriales (ex. : revitalisation rurale).


Ces structures permettent de poser des bases solides, de comprendre les démarches administratives et d’éviter les erreurs classiques (mauvaise estimation des besoins, choix de statut inadapté).

Souvent, elles proposent des ateliers gratuits pour se former au marketing digital, à l’IA… 

Par exemple, j’interviens plusieurs fois par an à la ville de Courbevoie pour organiser des ateliers sur le marketing à destination des porteurs de projets, mais aussi des entrepreneurs.

Voici une interview suite à un atelier gratuit de 2 heures sur l’IA offert aux créateurs d’entreprises :

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B) L’hébergement dans des structures d’accueil pour les créateurs d’entreprises.

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Une fois que le projet est bien avancé, il est souvent conseillé d’être présent dans une structure qui va proposer un hébergement juridique ou physique.

Cela permet d’avoir un lieu de travail, mais aussi de faire du networking, de trouver des partenaires, d’échanger entre créateurs d’entreprises…

La solitude est l’un des problèmes d’un néo-entrepreneur habitué au salariat avec des collègues de bureau, une structuration de la journée…

On peut vite se retrouver seul chez soi devant son PC un peu perdu…

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Voici quelques unes des structures à votre disposition : 

  • Les couveuses d’entreprises. Elles permettent de tester l’activité sans créer immédiatement une structure juridique. Le créateur utilise le SIRET de la couveuse pour démarcher des clients, facturer et percevoir des revenus. Par exemple, La couveuse Coopérer pour Entreprendre accompagne les créateurs dans des secteurs variés (artisanat, services, etc.).
  • Les pépinières d’entreprises. Elles fournissent des locaux à loyer modique, des ressources partagées (secrétariat, salles de réunion) et un suivi personnalisé. Une pépinière peut héberger une start-up technologique avec un loyer réduit de 50 % par rapport au marché.
  • Les coopératives d’activité (SCOP) sont des structures mutualisées où les créateurs sont salariés tout en développant leur activité indépendante. Par exemple Coopaname permet aux freelances de bénéficier d’un statut salarié et d’un accompagnement administratif.

Ces dispositifs offrent un cadre sécurisé pour tester la viabilité du projet tout en limitant les risques financiers et administratifs.

Important : lencadrement strict peut ne pas convenir aux entrepreneurs préférant une autonomie totale, aux commerçants…

Au-delà de ces aides, il y a aussi les bureaux et espaces de co-working (WOJO, Wework…) qui permettent de bien cloisonner le Pro / Perso, et de structurer ses journées comme on peut le faire dans le salariat.

3 ) L’Expert-Comptable, le partenaire stratégique pour créer son entreprise

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L’accompagnement par un expert-comptable est un investissement extrêmement rentable lorsque l’on veut créer son entreprise, car c’est le “médecin des entreprises”… 

Ses missions incluent :

  • Le choix du statut juridique (micro-entreprise, SARL, SAS, EURL, etc.) selon les besoins et objectifs.
  • L’optimisation fiscale (arbitrage entre salaire et dividendes, identification des exonérations possibles…).
  • La gestion des formalités (statuts, immatriculation, déclarations sociales et fiscales…).
  • Le suivi comptable (tenue des comptes, établissement des bilans, déclarations de TVA…)

 Selon une enquête de l’APCE (2013), le taux de pérennité des entreprises à 3 ans passe de 66 % à 72 % lorsque le dirigeant est accompagné par des professionnels.

Par exemple, un expert-comptable pourra vous indiquer les marges moyennes d’un secteur d’activité (restaurant, coiffeur…), la justesse d’un business plan…

Un expert-comptable peut aussi vous donner des estimations précises de coûts.

Voici par exemple les frais réels d’immatriculation d’une SASU selon le site expert-comptable-tpe.fr : 

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Là les frais liés à la création de l’entreprise

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Et là les frais mensuels moyens d’un SASU : 

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En conclusion, créer son entreprise, c’est simple ?

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Créer une entreprise en France est devenu hyper simple, il suffit de quelques minutes pour créer une auto-entreprise en ligne.

De même, il y a de nombreuses aides financières et des réseaux d’accompagnement que vous pouvez solliciter.

Cependant, avant de créer votre boite, n’oubliez pas de bien choisir le statut de votre entreprise.

Par exemple, une auto-entreprise ne permettra pas de cumuler les aides au chômage et les revenus de votre entreprise, alors qu’une SASU vous permet de ne vous payer qu’en dividendes afin de conserver la totalité des droits au chômage.

Contactez bien en amont les CCI, CMA, BGE, Adie, conseils régionaux et réseaux d’entrepreneurs pour explorer toutes les options.

Rejoignez des communautés pour ne pas rester isolé, et renforcer votre réseau et votre motivation.

Enfin, l’accompagnement par un expert-comptable est un atout majeur pour optimiser vos choix et sécuriser vos démarches.

Cet accompagnement vous permettra aussi de changer votre perspective, de celle du salarié où vous faites “des heures” à une mentalité où vous devez monter un business pour gagner de l’argent… ce qui peut être parfois très différent !

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Un dernier point serait de lancer votre projet à plusieurs : lancer son entreprise seul permet d’être indépendant et d’être autonome, mais être à plusieurs permet de réduire la charge de travail et le stress.

Alors, n’attendez plus : faites le point sur vos besoins, toquez à toutes les portes et transformez votre rêve entrepreneurial en réalité !

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