Nous avons eu le plaisir d’être interviewé par Ciel dans le cadre de la Revue Ciel de l’entrepreneur :
Voici les deux premiers podcasts de 3 minutes :
– 5 conseils simples pour fidéliser :
La première chose à savoir c’est que la fidélité c’est un sentiment. Ça ne s’achète pas, c’est comme l’amour.
On va pouvoir inciter les clients à rester fidèle en ayant quelque chose de plus. C’est souvent de l’émotion qu’il faut créer.
Ce n’est pas juste être présent et acheter par le prix, mais créer quelque chose en plus. C’est parfois du service.
C’est ce que les Anglais appellent l’extra-mile, c’est-à-dire faire le petit pas en plus qui fera la différence.
Par exemple, vous fermez à 18h, il y a quelqu’un qui appelle, vous restez une demi-heure de plus et vous lui rendez service.
Ou alors, vous faites un petit cadeau en plus. Par exemple, vous êtes dans l’e-commerce, vous mettez un mot de remerciement manuscrit, et vous offrez en bonus un échantillon ou un bon de réduction. On essaye d’humaniser la relation.
Il y a une entreprise que je connais, qui est dans le domaine du vêtement, et elle partage ses créations sur Facebook.
Elle montre comment elle va créer son corset, elle demande à ses clients comment ils veulent qu’il soit : la couleur, les textures, etc.
Les gens s’approprient le produit, et ce n’est pas un produit qu’ils achèteront, mais leur produit à eux.
Les programmes de fidélisation ne sont pas valables uniquement pour les grands groupes, tout le monde peut le faire. Il est important de savoir que ce n’est pas que du prix.
Beaucoup de gens pensent que ce n’est qu’une carte, on accumule des points et on a une réduction, or c’est encore une relation très mercantile, et comme je le disais, la fidélité ne s’achète pas.
Il vaut mieux proposer de petits plus au client comme un accès VIP, être reconnu dans le magasin, avoir des coups de fil, des bonus, un upsell vers des produits plus importants.
C’est beaucoup plus efficace car ça sera plus marquant. Si les gens ont en plus un programme de parrainage où ils peuvent apporter un bonus à un ami s’ils parrainent, vous allez tout de suite entraîner la fidélité et transformer vos petits clients en fans.
– Comment et pourquoi acheter un nom de domaine d’occasion
Quand on est entrepreneur, au moment où on a l’idée, c’est souvent un casse-tête pour trouver un nom de domaine disponible.
Il y a une solution dont on parle très peu : l’achat d’un nom de domaine d’occasion.
Il y a plusieurs moyens d’acheter un nom de domaine d’occasion.
Le premier, c’est d’aller sur les sites qui vendent des noms de domaine d’occasion.
Il y en a très peu en France, mais beaucoup aux États-Unis.
En France, le principal s’appelle Sedo. Vous pourrez avoir un choix de noms de domaine, et c’est une vente aux enchères.
Vous pouvez ainsi acheter des noms de domaines assez intéressants car ce sont des noms de domaines à un ou deux mots, chose difficile à trouver avec la concurrence qu’il y a et les noms déjà réservés.
Il y a bien entendu des minimums de réservation. Généralement les gens sont assez gourmands. Je pense que le maximum qui ait été payé pour un nom de domaine est de l’ordre de 350 000 € pour credit.fr ou quelque chose comme ça.
Aux États-Unis, ça a atteint plusieurs millions de dollars pour certains mots clés.
Le marché de l’occasion étant un peu petit, il y a une autre solution. La première chose est d’aller sur internet est de taper ses mots clés et essayer de voir s’il y a des noms de domaines avec des sites inactifs depuis un certain temps.
En tapant « blog » + un mot clé, on tombe généralement sur des blogs inactifs car souvent les gens tiennent un blog pendant quelques mois, puis s’épuisent.
Vous allez contacter ces personnes et proposer de racheter le nom de domaine.
Une petite astuce : ne venez pas avec vos gros sabots, votre nom de marque et votre entreprise, car les gens penseront à faire comme pour Vivendi et demander un million d’euros.
Là on va venir avec une adresse personnelle gmail et proposer de continuer l’aventure.
Il faut savoir qu’avant de racheter ces noms de domaine, il faut vérifier la qualité. Souvent, quand on achète des noms de domaine d’occasion, ils ont été surexploités en référencement naturel, donc il faut vérifier qu’ils n’ont pas été blacklistés ou grillés par Google.
Tapez ces mots clés dans Google et regardez si le nom du site apparaît ou pas, ensuite allez sur Alexa.com pour vérifier le classement de ce site au niveau mondial pour savoir si c’est un site qui a du trafic ou pas.
La dernière chose consiste à aller sur des sites comme OpenSiteExplorer qui permettent de voir le nombre de liens en rapport avec ce site et son classement, et de savoir ainsi si c’est un nom de domaine qui a été grillé ou s’il est véritablement actif, d’où l’intérêt de se lancer dans l’achat de noms de domaines ou de sites qui ont été mis à l’abandon.