Ne perdez pas votre temps à aller en école de commerce, jouez plutôt au Poker c’est mieux pour le sens des affaires!

poker et marketing

Derrière ce titre humoristique, il y a une vraie réflexion entre les qualités nécessaires pour être bon au Poker, celles pour réussir dans le monde des affaires…

En effet si le marketing est étudié à l’école, il faut savoir aussi apprendre de ses erreurs, se former toute la vie, identifier les bonnes idées… pour réussir.

Or, dans le monde du Poker, c’est un peu le même constat : il existe des formations, des livres… mais rien de vaut l’expérience et l’application sur le terrain pour acquérir le sens des affaires.

Voici donc le fruit de ma réflexion : les 22 qualités d’un bon joueur de Poker et le pendant dans le monde des affaires !

1 – Le Poker apprend à faire un SWOT en quelques secondes.

Le-SWOT

Dans le Poker il est indispensable de faire avant chaque main une analyse stratégique .

Car cette analyse n’est pas  seulement calculer  les possibilités avec son propre jeu, mais aussi d’anticiper le jeu et les possibilités que pourraient avoir les autres joueurs.

C’est comme si le joueur faisait à chaque fois un SWOT (voir notre article sur le SWOT), en analysant ses forces (le jeu qu’il a  en main), les opportunités (le jeu qu’il pourrait avoir avec les autres cartes), mais aussi les menaces (le jeu que pourraient avoir les autres) et les faiblesses (les typologies d’adversaires et leurs tactiques…).

Cela va même au delà de cela : dans le cas d’une « mauvaise main », le joueur doit  réfléchir à ce qu’il peut en faire et à exploiter au maximum ses opportunités. Par exemple en cas de jeu faible, il doit alors tenter et être audacieux (couleur, suite…).

Dans les entreprises, le bon marketeur doit faire un SWOT ainsi de rationaliser ses décisions.

En effet trop souvent on oublie  de faire un  SWOT qui pourtant permet de prendre des décisions en se basant sur des faits plutôt que de l’émotionnel

Alors qu’un bon joueur de Poker saura toujours prendre le temps de réfléchir à comment utiliser au mieux ses forces, faibles, menaces et opportunités avant de prendre une décision.

2 – Le Poker apprend à faire des alliances…

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Lorsque l’un des joueurs commence à prendre trop d’importance, il acquiert une position dominante qui devient risquée pour les autres joueurs…

Un bon joueur de poker va alors très rapidement apprendre à mettre en places des alliances, qu’elles soient temporaires ou ponctuelles afin de ne pas laisser un concurrent prendre trop d’ampleur et mettre en place un “monopole” dans la partie.
Cela implique savoir laisser gagner un joueur en perte de vitesse afin d’essayer de gêner un concurrent…

Dans le monde des entreprises c’est  la même chose : cela ne  sert à rien de laisser un concurrent faire cavalier et dominer un marché.

Il faut toujours  mettre en place des partenariats, des accords… avec d’autres challengers afin de contrer et ralentir leur croissance.

Par exemple vous pouvez trouver des entreprises qui ont des produits partiellement concurrents et les proposer à vos clients lorsque vos produits ne suffiront pas, vous pouvez faire des présentations communes en montrant votre complémentarité pour montrer la cohérence de vos offres face à la concurrence…

Nous l’expliquons d’ailleurs dans cet article sur les Partenariats Gagnants / Gagnants.

En revanche, contrairement au Poker, dans les affaires l’entente entre des leaders est réglementée par la Loi… En effet l’entente sur les prix peut être punie, car c’est une arme extrêmement puissante pour verrouiller un marché.

3 – Le Poker oblige à réfléchir aux probabilités de réussite…

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Un joueur qui débute se repère immédiatement : il tente n’importe quoi sans trop de rendre compte du risque… Alors qu’un joueur chevronné réfléchit et analyse les risques.
Le bon joueur de Poker sait analyser d’un simple regard sur  sa main et les cartes sur la table,  la probabilité d’avoir quelque chose de bien, s’il y a peut être une opportunité ou s’il est certain que  ses adversaires aient mieux.

Dans le monde des affaires c’est une qualité inestimable : il faut savoir analyser quand il faut se battre pour un dossier, quand il faut juste tester un marché et quand il faut savoir laisser tomber pour se concentrer sur ce qui en vaut vraiment la peine

De même le Poker apprend à essayer de deviner la stratégie de ses concurrents, à l’interpréter et à anticiper : le fait que les concurrents changent 1,2,3… cartes permet  de deviner quels pourraient être leurs jeux.

En business vous devez faire la même chose : vous devez analyser (même rapidement) les opportunités et savoir les saisir au vol si l’occasion se présente !

Par exemple si un de vos concurrents passe une annonce pour recruter une personne avec un profil particulier, c’est qu’il veut attaquer un nouveau marché, acquérir une compétence…

De même en vous abonnant à sa newsletter, en surveillance ce qui est dit sur les Media Sociaux (Twitter, Facebook…), en jouant les clients mystères… vous pouvez apprendre une kyrielle de choses qui vont vous aider à analyser la stratégie de vos concurrents.

En analysant ces signaux “faibles” pour pouvez anticiper les décisions de vos adversaires et prendre un coup d’avance !

4 – Le Poker apprend la psychologie…

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Après quelques tours de poker vous commencez à entrevoir la psychologie des joueurs, et à deviner s’ils ont vraiment du jeu ou si c’est du bluff…

En effet la psychologie est un élément important, que cela soit lorsque c’est vous qui bluffez ou les autres : le regard, les sourires, la manière dont ils touchent les jetons, l’empressement à jouer… trahissent des comportements…

Dans les entreprises il faut aussi savoir analyser la psychologie, ne pas dévoiler son jeu et savoir bluffer, par exemple lorsque vous faites une négociation pour une augmentation, pour un contrat… vous devez apprendre à ne pas abattre tout de suite toutes vos cartes, à laisser voir venir les arguments… pour sortir votre Joker !
De même l’image que vous donnez est essentielle : si vous ne montrez pas des signes de faiblesse, si vous êtes assertif, si vous ne montrez pas que vous doutez… vous allez prendre un avantage psychologique sur les autres jouer…

Bluffer n’est rien d’autre que de créer une image dans l’esprit de vos concurrents afin d’en tirer partie !

C’est un élément essentiel dans une négociation commerciale : si vous commencez immédiatement à parler d’une remise à un prospect lors des premiers rendez vous (sans même qu’il ait négocié “C’est le prix public, mais pour vous nous sommes prêts à faire un effort…“) vous abattez trop vite vos cartes et vous vous mettez en situation de faiblesse.
De même il faut savoir se mettre à la place de ses concurrents, ses prospects… afin de savoir ce qu’ils feraient face à vous.  Comment interpréter lors d’une présentation commerciale les signes non verbaux (ex: les bras croisés, les grimaces, les personnes qui ne tiennent plus sur leurs chaises…) pour décrypter les attitudes.

Cela vous permet d’avoir un tour d’avance, et d’anticiper les questions, les problèmes… pour mieux y  répondre.

5 – Le Poker apprend à se concentrer sur ce qui vaut le coup…

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Au Poker, très vite vous apprenez que si vous n’avez pas un bon jeu ou une probabilité d’avoir quelque chose, il vaut passer et attendre que le vent tourne (ou bluffer).

Dans les affaires, c’est la même chose, il faut apprendre à s’arrêter à ne pas s’épuiser sur ce qu’il ne vaut pas le coup, mais lorsque le jeu en vaut la chandelle il faut  au contraire aller jusqu’au bout.

Par exemple lorsque vous entrez dans une  guerre des prix avec une autre entreprise, il faut savoir que vous vous lancez dans une lutte à mort, et que vous allez détruire de la valeur. Si c’est le cas, soit vous vous lancez et vous acceptez d’aller de réduire vos prix, soit vous essayez de trouver une solution alternative pour changer la valeur (différenciation, service…), soit vous préférez continuer sur un marché de niche (ou du haut de gamme) .

6 – Le poker apprend à prendre des décisions rapidement.

booster son chiffre d'affaires

Lorsque vous avez vos cartes en mains, vous devez être capable d’analyser une décision avec ces informations partielles en estimant ce que vous pourriez faire avec ces 3  cartes et ce qu’il pourrait tomber. Quelques secondes suffisent pour anticiper sur ce qu’il va (peut être) se passer.

En effet Poker est un jeu où l’information est toujours partielle, mais avec des probabilités, de l’instinct… vous analysez rapidement la situation avant de trop perdre en misant.

Dans les entreprises c’est la même chose : il faut savoir prendre les bonnes décisions, avec peu d’informations ou des informations incomplètes.

Il y a certes les  études de marché, les focus groupes clients… mais aussi parfois l’instinct doit prendre le pas sur la raison !

Il faut faire comme Steve Jobs et suivre son instinct pour  prendre des risques, tout  en analysant rapidement sa probabilité de réussite, le risque de perdre et ses conséquences.

7 – Le Poker apprend à gérer un budget.

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Au début du jeu vous avez un certain montant en jetons, et s’il est possible de vous recaver, vous savez que votre budget n’est pas infini et que vous devez le dépenser en bonne intelligence.

Mais le Poker apprend justement à ne pas  économiser et essayer de perdre le moins d’argent… En effet le joueur qui ne fait pas augmenter son capital pourra certes durer, mais il ne pourra jamais gagner.

En effet pendant que lui fera tout pour perdre le moins d’argent, d’autres vont “investir” et prendre  des risques, et au final ils vont disposer d’un capital plus important et finiront par ratisser le joueur trop prudent !

Dans une entreprise il faut aussi apprendre à gérer un budget et à le dépenser mieux que les autres, en sachant  faire un investissement qui permettra de faire la différence avec ses concurrents (en étant  sûr que cet investissement sera bien rentable).

Toutes les entreprises qui restent en défensif  sans investir voient leur capital industriel (parc de machine, brevets…) vieillir, devenir obsolètes… et finalement se faire dépasser par des nouveaux arrivants !

Au Poker comme dans les affaires, il faut continuer à entretenir son capital, et à augmenter la valeur de son entreprise.

Cette notion de vision de l”investissement futur se retrouve aussi dans le poker et le monde de l’entreprise :  parfois même avec une mauvaise main il faut continuer à miser…

Vous savez que l’autre ne va pas s’accrocher et va abandonner en vous laissant la mise, ou tout simplement car il y a sans doute une opportunité de rafler la mise avec un coup de chance…

Dans les affaires c’est la même chose : il faut savoir investir un petit capital “pour voir”, et si cela marche alors monter en puissance ! 

8 – Le Poker apprend à avoir confiance en soi.

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Rester passif et suivre les autres joueurs n’est pas une bonne stratégie, il faut de temps en temps être plus agressif, prendre des risques… pour faire la différence et prendre du plaisir au jeu !

Une personne habituellement timide peut ainsi s’entraîner à gagner confiance en elle, en tenant des bluffs, en misant agressivement, en relançant…

En revanche le Poker apprend que lorsqu’on choisi de miser sur un « coup », il faut apprendre à persévérer et à aller jusqu’au bout.

Grâce à ces essais d’affirmation de soi « sans enjeu », tout le monde peut arriver à renforcer sa confiance en soi…

Ensuite il suffit de  reproduire la même philosophie situation, même si l’on sait que  les enjeux sont bien plus importants !

C’est en commençant par des efforts dans la vie de tous les jours que l’on peut s’améliorer petit à petit !

9 – Le Poker apprend à ne pas faire tout et n’importe quoi…

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Si vous bluffez tout le temps, d’un part cela ne va plus marcher avec les autres joueurs, mais en plus vous risquez de perdre ce que vous avez mis du temps à gagner avec un bon jeu…

Un bon joueur bluffe en faisant semblant d’avoir du jeu quand il n’en a pas, et inversement… et quand il n’a pas de jeu, le il  bluffe en faisant croire qu’il a du bon jeu et en étant sûr que personne ne va oser continuer contre lui…

Dans les affaires c’est la même chose : lorsque l’on veut sécuriser un marché, même si l’on n’est pas numéro un “absolu” il faut “montrer” qu’on maîtrise le marché avec des chiffres d’études, des  témoignages de clients satisfaits, des noms de produits spécifiques… même si dans les faits votre leadership ou vos produits ne sont pas si tranchés.

Certaines entreprises ont ainsi des stratégies défensives en sortant des gammes de produits pour “bloquer” l’accès à un marché (ex: les lessiviers), et laisser moins de place aux concurrents.

De même lorsque vous êtes face à un concurrent sur un dossier, il est toujours possible de bluffer au lieu de vous coucher tout de suite en n’acceptant pas un argument que vous pourriez contrer : “Mais qu’est-ce qui vous fait dire cela ?” / “Qu’est-ce qui vous permet de l’affirmer ?” / “Est-ce que vous en êtes vraiment sûr ? / …

En faisant cela vous relancez comme au Poker, vous payez pour voir et peut être que c’est justement l’autre qui va se coucher…

10 – Le Poker oblige à se remettre toujours en question.

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Au poker, personne n’est jamais assuré de gagner.
Il suffit que la chance tourne ou que l’on affronte un autre joueur qui joue différemment de ce que l’on a l’habitude (débutant tête brûlée…) pour que l’on soit en difficulté.

Et donc il faut toujours avoir en tête le scénario le plus mauvais, et savoir quelle est la probabilité qu’il arrive et l’anticiper (miser agressivement pour éliminer les joueurs, suivre sans augmenter la mise…).

C’est pourquoi un bon joueur de Poker doit adopter son style de jeu selon ses adversaires, apprendre des coups joués précédemment…

En entreprise c’est la même chose, on ne peut s’endormir sur ses Lauriers…

Il faut toujours penser au « prochain coup », à l’évolution des besoins de ses clients, à ce que pourraient faire ses concurrents, à anticiper l’évolution de son marché, à imaginer quelles pourraient être les nouveaux acteurs qui peuvent débarquer sur votre marché…

Cela nécessite de mettre en place une veille sectorielle et concurrence, de capter les signaux faibles… Mais aussi et surtout de  rester au contact de ses clients, de regarder comment ils évoluent, de noter les mots qu’ils emplois, la manière dont ils utilisent les produits… pour décrypter ce qu’il se passe vraiment.

Pour cela vous pouvez consulter notre article avec les 4 étapes pour mettre en place une veille concurrentielle.

Il faut savoir se mettre en  perpétuelle remise ne question pour ne pas s’enfermer dans sa tour d’ivoire.

Il est indispensable de mettre en place une veille sectorielle et concurrentielle (blog, twitter, newsletter, forum…), afin de toujours savoir quelles sont les forces et faiblesses de ses concurrents…

11 – Le Poker apprend à être imprévisible.

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Les grands joueurs de Poker sont totalement imprévisibles : on ne sait pas s’ils bluffent ou s’ils ont un bon jeu… Même s’ils ont un style principal, ils savent changer et surprendre leurs adversaires.

Pour les opposants il devient alors compliqué de mettre en place une stratégie unique, et le doute s’installe ce qui permet de les ralentir et de les faire toujours douter…

Dans le business c’est la même chose : il faut savoir casser les codes, tester de nouvelles choses, et prendre des risques afin de ne pas laisser le temps à ses concurrents de vous copier…
Pour ne pas perdre cette soif de vaincre et cette quête vers l’amélioration continue il faut mettre en place dans les entreprises un système pour apporter du sang neuf : cela peut être en recrutant de nouvelles personnes (stagiaires, nouveaux diplômés…),  en testant de nouvelles idées d’autres secteurs, en menant des études prospectives sur ses clients…

En complément de cela il faut savoir toujours mettre un petit budget marketing pour tester de nouvelles choses, utiliser des nouveaux outils, oser une communication décalée…

12 – Le Poker oblige à tenir compte de ses erreurs, mais aussi à rester à l’écoute de son marché.

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Les bons joueurs de poker font toujours un bilan après un tournoi, ils font des fiches sur leurs adversaires, avec ce qui a bien fonctionné et ce qui n’a pas marché.
Et lorsqu’ils vont affronter un Caïd, ils passent du temps à analyser la manière dont il joue en regardant des vidéos de ses parties…
Les bons joueurs ne vont pas se frotter à des tournois ou des joueurs dont ils ne  connaissent rien. Avant de commencer à jouer ils ont déjà  une stratégie, un type de poker préféré… et ils essaient d’en être les meilleurs dans cette catégorie.

Dans les affaires, après chaque dossier perdu ou gagné, il faut toujours faire un bilan afin de savoir ce qui a marché, ce qu’il faut améliorer pour la prochaine fois.

Cela permet de mettre en place des « battle cards », avec les arguments clés, les fonctions… face à ses concurrents pour apprendre de ses erreurs, afin de la différence la prochaine fois !

13 – Le Poker apprend à laisser de côté l’émotion et à rester concentré sur le jeu.

Les mauvais joueurs de Poker laissent les sentiments les envahir : s’ils ont une mauvaise main ils se plaignent & grognent ce qui les affaiblis par rapport aux autres joueurs. D’une part l’adversaire anticipe le jeu, mais en plus cela donne confiance en soi et incite à l’audace.

Au contraire, s’ils voient un autre joueur jouer admirablement et être détendu, c’est l’incertitude ou le doute. D’ailleurs JAMAIS un joueur de poker ne laisse transparaître ses émotions lorsqu’il joue… Il reste imperturbable et concentré derrière ses lunettes de soleil…

Cela  va déconcentrer l’adversaire car il ne sait jamais ce que vous pensez, si vous bluffez, si c’est une tactique…

Il ne faut pas non plus fonder son jeu sur la chance ou l’espoir d’avoir du bon jeu :  il faut calculer les probabilités d’obtenir les cartes que l’on a prévues, et celles que les autres pourraient avoir.

Dans le business c’est la même chose : lors d’un salon ou d’une présentation ne félicitez pas un concurrent sur ses produits, ne vous montrez pas critique sur vos produits… Restez imperturbable et positif.

Et  si vous perdez une affaire face à un concurrent, ne vous lamentez devant vos concurrents,  indiquez que vous avez d’autres dossiers en portefeuille…

14 – Le Poker vous incite à mettre les moyens, ou à laisser tomber.

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Une fois les premiers tours passés, vous devez commencer à miser gros et ne plus jouer « petit ».
Vous apprenez très vite que si on veut gagner il faut prendre des risques (mesurés) et investir.
Si la main est prometteuse, il faut savoir la valoriser, mais s’il n’y a rien à faire, il faut soit passer, soit tenter une stratégie de bluff mais ne pas jouer toutes les mains systématiquement, ou de mélanger une stratégie.

Si vous bluffez avec un jeu moyen, si vous ne mettez pas une stratégie pour augmenter les mises avec un bon jeu… vous n’y arriverez pas.

Il n’y a pas de succès pour une stratégie “milieu de guet”, un peu moyen avec un gros bluff peut souvent vous coûter plus que vous rapporter…

Dans les affaires c’est la même chose, il faut avoir une stratégie claire et s’y tenir.

Etre petit et avoir une stratégie de niche c’est bien , mais il ne faut vouloir vendre à bas prix. Il faut accepter une stratégie d’écrémage, de communiquer sur la valeur, d’avoir des supports de communication haut de gamme, de soigner le relationnel, d’avoir un service client efficace…

Si vous ne faites pas cela, vous allez nuire à la lisibilité de l’offre de l’entreprise . Il est indispensable d’avoir une stratégie claire et définir son positionnement marché.

15 – Le Poker apprend à se former et à s’entrainer pour progresser.

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Tous les bons joueurs de poker passent des heures à s’entrainer, et regardent des vidéos des grands joueurs pour s’améliorer sans cesse.

En plus de cela ils fréquentent les tournois, se créent un réseau avec d’autres Pros… En effet l’échange et la discussion permettent de s’améliorer au lieu de rester sclérosé sur ses habitudes.

Mais en plus de lire et de voir des vidéos, les bons joueurs essaie de jouer le plus possible, afin de mettre en pratique ce qu’ils apprennent. Sans application pratique, la théorie ne sert à rien.

Dans les affaires c’est la même chose : il faut continuer à apprendre toute sa vie, et ne pas rester sur ses acquis.

Cela veut dire être au courant de ce qu’il se passe dans son secteur d’activités (au niveau mondial), mais aussi continuer à se former aux nouvelles techniques… voir tenir un blog pour « s’obliger » à se maintenir toujours au Top.
Il est également important de soigner son réseau, aussi bien virtuel (Linkedin, Viadeo…), que réel (soirées networking…).
Enfin il faut savoir de temps en temps miser sur de nouveaux outils, sur des nouveaux médias… afin de trouver peut être de nouveaux relais de croissance.

15 – Le Poker apprendre à analyser ses performances.

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Tous les grands joueurs tiennent des statistiques sur leurs performances et sur leur activité, afin mesurer leurs performances, jusqu’où ils peuvent aller dans les parties, sur quels genres de tournois ils sont sûrs de rentrer dans leurs frais…
Le Poker est un jeu où il faut être rentable sur le long terme, sans compter sur des coups de chance.

Les bons joueurs savent quand il faut s’arrêter et quand il faut continuer, car la chance peut toujours tourner !

Dans les affaires il faut tenir des tableaux de bord avec ses performances, sa rentabilité… afin de concentrer ses efforts sur ce qui est le plus rentable, et surtout prendre la décision d’arrêter si une activité n’est plus rentable afin de se concentrer sur ce qui va générer du chiffre d’affaires sur le moyen et long terme.

En entreprise la Loi des 20/80 de Pareto permet de concentrer ses efforts et de se concentrer sur ce qui en vaut la peine.

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16 – Le Poker apprend à savoir gagner avec Modestie et discrétion.

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Lorsque l’on a repéré un joueur faible, un tournoi accessible… le réflexe d’un bon joueur n’est pas de ratiboiser ses adversaires, mais à gagner en laissant les autres garder la face.

Il n’est pas question d’humilier ou de se moquer des autres, car sur le long terme c’est tuer la poule aux œufs d’or.

Le monde du Poker  est un petit milieu, si vous faites n’importe quoi, tout se sait très vite, et vous risquez d’avoir rapidement un coup de bâton.

Le monde des affaires est aussi un petit milieu, avec le jeu des concentrations, des rachats… il se peut très bien que vos concurrents actuels soient peut être vos collègues de demain…

Si vous vous affichez comme le N°1, vous serez certes invité aux tournois, mais vous serez aussi l’homme à abattre et celui dont tout le monde se méfie… Alors qu’en restant discret vous aurez l’effet de surprise à vos côtés.

Dans les affaires c’est la même chose : lorsque l’on est leader dans un niche très rentable, on évite d’attirer l’attention d’autres entreprises avec des communiqués de presses, des témoignages… on reste discret et on verrouille le secteur et les clients.
Et lorsque l’on affronte un concurrent sur un dossier, on évite de lui casser du sucre sur le dos, on essaie plutôt de valoriser ses services et ses qualités.

Si vous perdez un deal face à un concurrent, ne restez pas démoralisé, dites vous que c’est les affaires, et que la prochaine fois vous allez décrocher le contrat…

17 – Le Poker incite à avoir de l’ambition et à s’amuser.

ebook

Jouer toujours contre les mêmes personnes, sans nouveaux enjeux… est agréable mais cela entraîne de la lassitude…

C’est pourquoi les bons joueurs cherchent de nouveaux challenges, en affrontant de nouveaux joueurs, en prenant des risques, en s’amusant, et en cherchant à se mesurer à des joueurs de plus en plus talentueux !

Dans les affaires c’est la même chose, si on reste dans son secteur d’activité avec ses petites habitudes, la routine et la lassitude arrivent vite…

C’est pourquoi il faut savoir se fixer des objectifs ambitieux et sortir de sa zone de confort. Il faut certes que ces objectifs soient réalisables, mais il ne faut pas tomber dans la facilité !

De même il faut fixer des objectifs d’amélioration continue, et laisser à ses collaborateurs un espace de créativité où ils vont pouvoir s’éclater et laisser libre court à leur créativité.

18 – Le Poker apprend à ne pas mettre ses œufs dans un même panier.

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Les grands joueurs de poker essaient d’obtenir le plus rapidement possible des sources de revenus pour diversifier leur activité.

En effet ils savent très bien que la chance peut tourner à tout moment, et que la traversée du désert peut être longue et pénible…

C’est pourquoi ils diversifient leur activité avec des cours (physiques, vidéos…), ils se font sponsoriser, ils participent à des tournois en se faisant payer… et surtout les bons joueurs ne jouent jamais qu’avec le capital qu’ils savent qu’ils peuvent perdre…

Généralement ils ont un « capital de jeu », et une somme qu’ils gardent pour vivre en évitant bien d’y toucher (sauf nécessité).

Dans les affaires c’est la même chose : il faut dès que possible analyser son portefeuille de produits avec une analyse BCG (produits vaches à lait, Star, poids morts…) pour avoir toujours un portefeuille équilibré qui va assurer une croissance sur le long terme pour ne pas être dépendant d’une seule activité.

matrice-BCG

Dès lors il est possible de faire des choix d’investissement entre les activités stratégiques, celles à relancer, celles de croissance, celles à abandonner…

Et dès que possible il faut mettre en place un système de produits & services récurrents pour sécuriser son chiffre d’affaires afin d’avoir une gamme cohérente.

19 – Le Poker apprend à être patient…

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Un bon joueur de Poker ne joue pas toutes les mains, il attend la bonne occasion soit pour bluffer, soit d’avoir un coup à jouer, soit d’avoir une excellente main.
Il fait qu’obligatoirement une opportunité finira par se présenter et qu’il devra être prêt à la saisir.

Dans les affaires c’est la même chose : il faut mettre de côté des ressources pour être prêt à saisir une opportunité (rachat, investissement…) et tout en misant  sur une croissance sur le long terme.

La trésorerie est le carburant de l’entreprise…

Il faut donc se doter ce cash ou un BFR positif pour être prêt à faire une croissance externe pour donner un coup d’accélérateur à son business.

Cependant il ne faut pas faire n’importe quoi : croissance à tout va est souvent plus néfaste, car la rentabilité est moindre, et le manque de cash peut être fatal !

20 – Le Poker apprend à provoquer sa chance.

j'ai de la chance - francis zentz

Un bon joueur sait  lui-même créer sa chance en chassant les joueurs du tapis en misant haut ou en misant de manière agressive… s’il sait que son jeu pourrait être contré par les autres joueurs.
Et au contraire a un très bon jeu, le bon joueur fera de son mieux pour conserver un maximum de joueurs en choisissant au départ de ne pas les effrayer !

Dans le business c’est la même chose, en étant omniprésent dans tous les carrefours d’audience, en nouant des partenariats écrits avec les influenceurs, en mettant en place des campagnes adwords efficaces, en montant un blog, en cadençant le SEO… on verrouiller son secteur d’activité et on prévient toute attaque.

Au contraire, dans un marché qui est en pleine croissance, le jeu sera de laisser tous les concurrents éduquer le marché à coup de publicités, de communication… afin de ne pas contribuer seul à l’effort de démocratisation de son offre.
De même si vous êtes un leader, vous ferez bien attention à laisser des petits acteurs sur le marché, afin de ne pas arriver dans une situation où il ne reste que des gros acteurs. Il faut diviser pour mieux régner !

21 – Le Poker apprend à bien utiliser sa position dans jeu…

poker et marketing

Un bon joueur sait adapter son jeu selon qu’il doit miser en premier ou s’il a le bouton. En étant le dernier à miser, il peut observer les stratégies de chacun, et s’y adapter… Il ne faut pas se presser à réfléchir selon les actes des autres joueurs.

Dans le business, vous devez aussi apprendre à exploiter votre position, en particulier si vous êtes leader.

Vous pouvez vous permettre d’attendre un peu, et de laisser les challengers s’épuiser et prendre leurs bonnes idées.

En revanche si vous êtes un challenger, vous devez au contraire prendre des risques, casser les codes, faire original… pour mettre en danger les leaders, imiter leur communications…

Et lors de négociations il faut toujours attendre que les autres  donnent leur avis, leurs arguments… plutôt que de dévoiler immédiatement sa stratégie et ses arguments…

Etre le dernier à parler lors d’une présentation est toujours le plus confortable, cela permet de synthétiser ce qu’on dit les autres et de jouer les rassembleurs plutôt que les pinailleurs.

22 – Le Poker vous apprend à tirer le meilleur de vos cartes…

réussir ses cartes de visite

Au Texas Hold’em tout le monde à deux cartes en main, plus celles mise en communs… la différence se fait sur ce que les joueurs  sont capable de faire avec ces cartes… 

Pour cela il ne faut pas  copier la  méthode ou la  stratégie d’un autre joueur de poker, il faut créer sa propre stratégie adaptée à ses forces, ses faiblesses, au contexte…

Dans les entreprises c’est la même chose : vous avez des ressources humaines, financières… et vous devez les utiliser de manière optimale.

C’est en recrutant les bonnes personnes, en investissant au mieux vos ressources, en faisant des bons choix, en étant plus réactif, en investissant judicieusement… que vous allez faire mieux que vos concurrents !

De même, cela ne sert à rien de copier les produits des concurrents ou leurs stratégies, vous devez faire mieux et différent.

Repérez ce que font bien les meilleurs de votre secteur, ajoutez y votre savoir faire ou une technique d’un autre secteur, et exploitez au maximum vos différences !

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