Pourquoi il ne faut pas compter sur les entreprises pour la décroissance ? L’impact du déreguloscène sur la transition écologique.

Pourquoi il ne faut pas compter sur les entreprises pour la décroissance ? L'impact du déreguloscène sur la transition écologique. 4

Voici deux excellentes interventions de Vincent Mignerot qui explique pourquoi la décroissance ne viendra pas des entreprises, mais elle doit venir de nous.

Vincent explique le concept de “déreguloscène“, suggérant que la plupart des entreprises sont conçues pour exploiter les ressources naturelles, en réponse à des pressions compétitives.

Vincent démontre l’adaptation constantes pour survivre dans un environnement changeant, illustré par l’exemple de la gazelle et du guépard dans une course évolutive sans fin.

Les gazelles sont sélectionnées rapidement pour être plus agiles et rapides afin d’échapper au guépard, qui en même temps évolue aussi naturellement pour être de plus en plus rapide.

On arrive dans un schéma de lutte et d’adaptation sans fin.

Ce phénomène est connu sous le nom de syndrome de la Reine Rouge, où il devient nécessaire de constamment surpasser son adversaire, même lorsque le résultat est destructeur.

La vidéo met également en lumière la transposition dans le monde des entreprises.

Dans le contexte des entreprises, le syndrome de la Reine Rouge peut être interprété comme la nécessité pour les entreprises de continuer à évoluer, à innover et à croître simplement pour maintenir leur position sur le marché.

Cette compétition mondiale joue sur l’épuisement des ressources et la pollution, dans un monde interconnecté avec des ressources limitées, la compétition pour ces ressources entraîne une fuite en avant qui nous pousse droit dans le mur.

Cela se traduit par

  • Course compétitive sans fin :
    • Tout comme les gazelles et les guépards doivent constamment s’adapter et évoluer dans leur course pour la survie, les entreprises doivent innover et s’améliorer pour rester compétitives.
    • Si une entreprise cesse de progresser, elle risque de se faire dépasser par des concurrents plus agiles et innovants.

  • Effort pour maintenir la position :
    • L’idée que parfois, il faut courir aussi vite que possible juste pour rester au même endroit, s’applique aux entreprises dans des marchés hautement compétitifs.
    • Pour maintenir leur part de marché, les entreprises doivent continuellement investir dans la recherche et le développement, le marketing, et l’amélioration des processus.

  • Adaptation constante :
    • L’environnement des affaires change rapidement avec de nouvelles technologies, des tendances de consommation évoluant, et des dynamiques de marché fluctuantes.
    • Les entreprises doivent s’adapter constamment à ces changements pour survivre et prospérer, tout comme les espèces dans la nature.

  • Rivalité et compétition :
    • Le syndrome de la Reine Rouge souligne l’absurdité de la rivalité et de la compétition, où le succès nécessite de surpasser constamment les autres.
    • Dans le monde des affaires, cela peut se traduire par une concurrence féroce où les entreprises doivent non seulement rivaliser sur les prix mais aussi innover continuellement pour offrir une valeur supérieure.

  • Globalisation et ressources limitées :
    • La vidéo mentionne également l’impact de la globalisation sur l’épuisement des ressources.
      • Pour les entreprises, cela signifie que la compétition ne se limite pas aux marchés locaux mais s’étend à l’échelle mondiale, où la lutte pour l’accès aux ressources limitées (qu’il s’agisse de matières premières, de talents ou de marchés) est intensifiée.

En résumé, les entreprises sont obligées de croître et d’évoluer en réponse à la compétition incessante et aux défis posés par un environnement en constante évolution, reflétant le principe du syndrome de la Reine Rouge.

Tout cela a des conséquences graves sur la transition écologique et la déconsommation.



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