Comment trouver un emploi ? Le guide complet détaille pas à pas toutes les clés pour trouver un emploi, de la clarification de votre projet professionnel à la recherche d’emploi, jusqu’à la prise de poste.
Et vous voulez voulez aller plus loin, vous pouvez apprendre à maîtriser Linkedin pour trouver un emploi sur ce lien.
Sommaire de l'article
Pour commencer…
On le dit souvent, rechercher un emploi est un travail à plein temps.
Au-delà du clin d’oeil, cette phrase reflète une réalité, car la vraie recherche demande beaucoup de temps et d’énergie.
Ce guide a pour but de vous donner les clés d’une recherche d’emploi efficace à double titre :
- Efficace dans le temps consacré à la recherche : avoir un maximum de retombées pour un minimum de temps de prospection.
- Efficace également dans les pistes abordées : trouver un job c’est bien, mais trouver un job qui vous correspond vraiment, c’est bien mieux.
Dans une recherche d’emploi, le contexte peut être très différent, vous pouvez en effet :
- Etre déjà en poste mais chercher un nouveau job pour avoir plus de responsabilités, gagner plus, changer de voie, de secteurs…
- Etre demandeur d’emploi de plus ou moins longue durée (fin des études, chômage suite à un licenciement économique…)
- Faire le choix de la mobilité pour changer de cadre de vie (par exemple un francilien qui décide d’aller habiter dans le Sud de la France)
Quelle que soit votre situation, la recherche d’emploi doit être une démarche de remise en question, structurée et construite.
La manière dont vous la mènerez aura une incidence majeure sur l’emploi que vous trouverez et accepterez, et donc sur votre vie.
Vous trouverez dans ce guide, toutes les astuces pour
- vous poser les bonnes questions sur ce qui vous motive réellement cibler les secteurs et les types de postes qui vous correspondent vraiment
- optimiser votre recherche par tous les moyens dont vous disposez (Internet, réseau…)
- être convaincant au travers de vos CV et lettres de motivation
- décrocher un job en faisant la différence lors des entretiens
La recherche d’emploi est une longue route semée d’embuches, et la patience est une clé de la réussite pour un épanouissement personnel et professionnel futur.
Le premier emploi va colorer votre profil et vous risquez d’avoir une étiquette qui va vous coller longtemps à la peau suite à votre premier job.
Il est donc peu recommandé de signer le premier contrat de travail proposé sans se poser de questions sur sa carrière et ce que vous avez envie de faire dans votre vie.
Par exemple si votre premier job est dans l’informatique vous aurez ensuite beaucoup de mal pour intégrer des entreprises qui vendent des couches culottes.
A l’inverse, vous pouvez vous faire recaler sur un poste qui selon vous, vous correspond parfaitement.
Quoi qu’il arrive, restez optimiste et ne vous découragez jamais ! On apprend toujours de ses échecs.
1 Clarifiez votre projet professionnel
Une recherche d’emploi doit être une période de remise en question.
Ce type d’auto diagnostic n’est jamais négatif, il en ressort nécessairement des éléments constructifs qui doivent vous permettre d’avancer que ce soit sur le plan personnel ou professionnel.
Pourquoi clarifier son objectif professionnel ?
Il est essentiel dans le cadre d’une recherche d’emploi de clarifier son objectif professionnel pour plusieurs raisons :
- Bien se connaitre pour bien se valoriser : Cette première étape vous permettra de faire le point sur vos qualités et savoir-faire. Pour valoriser en entretien une compétence ou un trait de votre personnalité, il faut déjà les connaitre et en avoir conscience !
- Bien savoir ce qu’on veut : Le travail ne doit pas être uniquement alimentaire. On y passe au minimum 35h par semaine, il est donc essentiel d’avoir un métier qui vous intéresse et vous corresponde. Plus tôt vous vous poserez ce type de questions, plus vite vous trouverez votre voie et moins vous perdrez de temps et d’énergie. Vous minimiserez ainsi les risques de frustration ou de déception professionnelle. L’objectif n’est surtout pas de trouver un job pour trouver un job mais de trouver un environnement épanouissant et source d’enrichissement
- Bien savoir ce pourquoi on est fait : Cette introspection doit également vous permettre de savoir au contraire ce qui ne vous conviendra pas, à la fois comme type d’entreprises et comme type de postes. Ainsi, lorsque vous prospecterez, vous pourrez éliminer facilement les offres qui ne vous correspondent pas. Vous saurez au contraire, et c’est bien l’essentiel, repérer les postes qui vous iraient le mieux, et pour lesquels vous avez le plus d’atouts.
En clair, cette première étape va vous permettre d’identifier des postes et des entreprises dans lesquels vous saurez vous vendre, dans lesquels vous serez performants, et dans lesquels vous
aimerez évoluer. Vous ciblerez ainsi au mieux vos recherches, ce qui est essentiel pour gagner en efficacité pour la suite !
Cela est vrai, quel que soit le poste recherché. Un exemple : une personne travaillant comme caissier doit privilégier un magasin qu’il affectionne particulièrement. Si cette personne aime les plantes, le but est qu’elle trouve un poste au sein d’un fleuriste par exemple, plutôt que dans une grande surface.
Comment clarifier son objectif professionnel ?
Que la recherche soit choisie ou subie, vous devez vous poser plusieurs types de questions :
• Qu’est-ce que j’aime et aime moins ?
• Quels qualités et défauts me caractérisent ?
• Quelles sont mes compétences ?
Voici une méthode simple pour formaliser l’ensemble des paramètres qui vont vous permettre de clarifier votre objectif, duquel découlera par la suite votre plan d’action.
D’abord, tracez un tableau à 7 cases pour commencer.
Intitulez les 4 cases obtenues : qualités, axes d’amélioration, compétences, intérêts, les plus et moins de mes expériences et projet professionnel
Commencez par les qualités et axes d’amélioration (cases 1&2) :
Si des éléments ne vous viennent pas en tête spontanément, repensez à ce qu’on a pu vous dire de manière récurrente au cours de vos expériences précédentes, ou bien pendant vos études. En général, ce qui nous caractérise vraiment nous suit tout le temps.
N’hésitez pas à faire appel à votre entourage (famille ou amis qui vous connaissent bien) pour réaliser cet exercice, car il y a souvent un décalage entre ce que l’on pense de soi et la manière dont les autres nous perçoivent.
Pour vous aider à bien cerner vos points forts et axes d’amélioration, aidez vous de cette liste. Entourez les traits de caractère qui vous paraissent le mieux refléter votre personnalité.
A quoi me servent les réponses aux cases 1 & 2 ?
Déjà, de faire le point sur votre personnalité. Ensuite cela vous permettra de repérer en un clin d‘œil les annonces vous correspondant ou non.
Les annonces d’emploi décrivent souvent les traits de personnalité désirés pour le poste (rigoureux, tenace…).
Ainsi, vous-même ayant fait ce travail en amont, saurez si vous collez ou non aux exigences du poste.
Si des traits de personnalité sont indiqués dans l’annonce, c’est qu’ils sont vraiment importants.
S’ils correspondent à vos axes d’amélioration, vous saurez immédiatement que ce n’est pas une mission dans laquelle vous vous sentirez forcément à l’aise.
A l’inverse, s’ils se rapprochent de vos qualités, c’est que votre personnalité est un réel atout pour décrocher le job et pour vous y sentir comme un poisson dans l’eau.
Enfin, ce travail vous permettra de préparer au mieux vos futurs entretiens.
Ces aspects sont en effet parfois aborder dans les processus de recrutement mais nous reviendrons sur ce point dans la section consacrée aux entretiens.
Passons ensuite à vos compétences (case 3) :
Votre formation ainsi que vos expériences passées, doivent vous permettre de recenser l’ensemble de vos compétences.
Commencez par lister l’ensemble des formations, cours, matières que vous avez étudié ainsi que toutes vos expériences associatives ou professionnelles passées.
Une fois ce travail réalisé, pour chaque élément de cette liste, détaillez l’ensemble des missions ou travaux que vous avez réalisés. Il est important de ne négliger aucune expérience, même celles qui peuvent vous paraitre les plus insignifiantes.
Ajoutez enfin les compétences et savoir-faire que vous avez acquis ou pratiqués lors de ces missions.
Voici un exemple d’extrait de rendu final de ce travail :
Inscrivez donc dans la case 3 toutes les compétences que vous recenserez.
Voici quelques exemples de compétences, mais c’est à vous de trouver les vôtres :
- Capacité à bien négocier,
- Réaliser des fichiers Excel complexes,
- Prendre la parole en public,
- Optimiser le référencement d’un site web, – …
A quoi me servent les réponses à la case 3 ?
En détaillant vos expériences et vos compétences cela vous aidera dans la préparation du contenu de vos CV et lettres de motivation. Cela servira également aux entretiens qui impliquent souvent des échanges sur vos compétences.
Penchons vous maintenant sur vos intérêts et préférences (case 4) :
La case 4 doit recenser tous ce qui vous plait :
- situations,
- types de missions,
- tailles d’entreprises,
- secteurs d’activités,
- hobbies,
- centres d’intérêt – …
Voici une série de questions que vous devez vous poser, cette liste n’est bien évidemment pas exhaustive. En fonction de votre situation, c’est à vous de l’élargir pour affiner votre objectif.
- Aimez-vous les grands groupes ou les entreprises plus à taille humaine ?
- Etes-vous plus attiré par le secteur public ou privé ?
- Avez-vous des passions ?
- Avez-vous des domaines d’activité qui vous attirent plus que d’autres (Internet, informatique, automobiles, Bâtiment, services aux particuliers…),
- Préférez-vous être derrière un bureau ou bien plutôt sur le terrain ?
- Aimez-vous le contact avec les clients ?…
- Avez-vous des contraintes particulières ?
- Préférez-vous le travail en équipe ou êtes-vous plutôt solitaire ?
- Voulez vous trouver un job à horaires fixes pour pouvoir vous occuper de vos enfants ?
- Avez-vous l’intention de fonder une famille dans les 2 ans à venir ?
…
Pour trouver ces éléments, vous pouvez également vous remémorer vos expériences personnelles et professionnelles passées afin de savoir quels univers ou situations vous ont plu ou non.
Remplissez la case 4 avec tous ces éléments.
Listons ce qui vous a plu et moins plu dans vos expériences passées (case 5&6).
Reprenez toutes vos formations et expériences listées pour la case 3. Pour chaque, définissez ce que vous avez trouvé de positif et ce que vous avez moins aimé.
Faites fonctionner votre mémoire, si il le faut, replongez vous dans vos rapports de stages ou autres, il y a toujours des côtés positifs et négatifs à vos expériences.
Quelques exemples pour vous aider dans votre réflexion :
Après le travail fait pour les cases 1 à 6, vous aurez tous les éléments liés à :
- Votre personnalité
- Vos compétences
- Vos goûts
Faites la synthèse de votre projet professionnel
Une fois ce travail réalisé, vous devez être capable de résumer en quelques lignes votre projet professionnel.
Une fois les cases 1 à 6 remplies, vous devez compléter la case 7 aisément.
Il s’agit ni plus ni moins de la synthèse de toutes vos réflexions sur vos souhaits, compétences, qualités/axes d’amélioration.
Mettez dans quel secteur vous souhaitez vous vous verriez bien évoluer, pour quel type de postes, les compétences clés et qualités personnelles qui vous aideront à être performant et à vous sentir bien.
Avec ces éléments, vous allez cibler très finement les entreprises et types de postes que vous allez solliciter. Vu que ce ciblage correspond à vos compétences et expériences passées, vous maximiserez vos chances d’être retenus pour un entretien.
Enfin, lors des entretiens, votre personnalité qui collera avec les exigences pour ce poste fera la différence.
De plus, le fait que vous soyez reçus pour un poste et une entreprise qui correspondent réellement à vos gouts et intérêts, favorisera votre motivation. Vous démultiplierez donc les chances de décrocher le poste.
C’est un véritable cercle vertueux, et cette matrice en sera le point de départ. Conservez-la précieusement, nous reviendrons sur son exploitation ultérieurement dans ce guide.
Pour aller plus loin : le bilan de compétences
Si vous souhaitez aller plus loin dans cette démarche, il existe ce qu’on appelle le bilan de compétences.
Il permet à un salarié de faire le point sur ses compétences, aptitudes et motivations et de définir un projet professionnel ou de formation.
Il est réalisé par un prestataire extérieur à l’entreprise, et fait sur la base du volontariat. Il peut être à l’initiative de l’employeur ou du salarié, et ce, dans le cadre d’un congé spécifique ou du plan de formation de l’entreprise.
Il s’agit donc d’un diagnostic et d’analyse de vos aptitudes, vos compétences personnelles et professionnelles ainsi que de vos motivations.
Il est généralement conseillé dans le cadre d’une réorientation professionnelle, d’une remise en question profonde et demande un investissement personnel important.
La matrice que nous vous avons proposé de réaliser est un premier niveau qui vous permettra déjà d’être efficace dans vos recherches.
Une fois cette matrice réalisée, vous devez préparer vos outils pour postuler.
2 Les Secrets d’un CV percutant
Commençons par les incontournables : les CV et les lettres de motivation.
Ce sont les outils indispensables pour la recherche d’un poste, et souvent le seul contact entre le recruteur et vous.
C’est principalement sur cette base que l’employeur décidera ou non de vous contacter pour vous rencontrer dans le cadre d’un entretien.
Ils doivent être donc mûrement réfléchis et soignés pour mettre toutes les chances de votre côté.
Dans cette section nous vous donnerons tous les conseils pour réaliser un CV et des lettres de motivation de qualité.
Vous trouverez dans cette section un ensemble de conseils pour réaliser un CV qui alliera professionnalisme et différenciation.
Lorsqu’un recruteur reçoit plusieurs dizaines ou centaines de CV, il faut que le vôtre se fasse remarquer (dans le bon sens du terme) parmi les autres.
Donc avant d’envoyer votre CV vous devez déjà penser à la manière de sortir du lot des CV, en mettant en avant vos capacités, en soignant la mise en forme…
Si vous avez clarifié votre projet professionnel lors de l’étape 1, vous savez quel type de poste vous cherchez, ainsi que le type d’entreprise qui vous intéresse. Aussi, votre CV sera parfaitement adapté à ce ciblage.
La personnalisation de vos CV pour chaque candidature sera par conséquent assez légère comme modifier éventuellement son titre ou détailler un peu plus telle ou telle expérience.
Un recruteur ne passe seulement généralement que quelques secondes sur un CV. Il est donc essentiel que le vôtre soit clair, précis et mette en valeur les points forts de votre candidature. L’employeur écartera systématiquement les CV « brouillons », ceux-ci reflétant une personnalité peu structurée et mal organisée.
Voici nos 30 conseils pour un CV percutant :
1/ Faites court !
Pour être parcouru rapidement, un CV doit tenir généralement sur une page. Il peut éventuellement tenir sur 2 pages pour un candidat ayant une expérience particulièrement conséquente (au moins 10/ 15 ans).
2/ Soyez synthétique :
La règle d’or d’un CV percutant c’est d’être synthétique !
Soyez concis, ne cherchez pas à vouloir tout préciser et à donner trop de détails ou à mettre des informations redondantes. Ne retenez que l’essentiel valorisant au mieux votre parcours.
Plus le nombre de mots est élevé, moins le message est assimilé.
3/ Soyez précis :
Evitez les mots ou expressions trop vagues, soyez précis. Exemple, ne parlez pas de « nombreux clients » mais de « 130 clients », ne parlez pas de « mise en place très rapide » mais de « mise en place en moins de 6 mois ».
4/ Un format de fichier universel :
Tout le monde doit pouvoir lire le fichier que vous enverrez.
Retenez donc des formats classiques tels que Word, RTF, ou PDF.
Evitez les formats « exotiques » comme Open Office (.ODT) et autres.
Le format RTF a l’avantage d’être compatible Mac et PC, mais le format DOC Word est universel.
Les PDF ont l’avantage d’assurer que la mise en page du CV (marges, alignements…) sera exactement la même pour le recruteur que pour vous, ce qui peut varier selon les différentes versions de Word utilisées.
5/ Ne négligez pas le nom du fichier :
Votre CV sera envoyé par e-mail. Il faut donc faire attention au nom du fichier que vous transmettrez. Cela peut paraître anodin mais le titre a son importance.
Préférez la simplicité et la clarté comme « Prénom-Nom-CV.doc ». Cela aidera en plus le recruteur à classer le fichier. Trop souvent les candidats mettent uniquement le nom de l’entreprise dans le nom de fichier du CV, ce qui oblige le chargé de recrutement à passer un temps fou à les renommer !
6/ Mettez en avant les éléments clés :
L’œil est attiré par les caractères majuscules, gras, italiques, soulignés, n’hésitez pas à les utiliser afin de faciliter la lecture de votre CV et permettre de repérer au plus vite les éléments clés de votre parcours.
De plus, rédigez les informations à mettre en valeur en début de phrase : l’œil balaie un texte de haut en bas et de gauche à droite
7/ Une police de caractère classique
Préférez également des formats de polices classiques type « Arial », « Tahoma » mais pas « Times New Roman », ainsi que des couleurs sobres comme le noir ou le bleu.
Il faut une seule police de caractère dans un CV, et 3 ou 4 variantes maximum de cette police en gras, taille… pour les éléments à mettre en valeur.
Veillez à conserver une cohérence de forme sur l’ensemble de votre CV : évitez de mettre des couleurs, types et tailles de polices trop différentes sur le document, cela ne facilitera pas la lecture du recruteur.
8/ Jouez-la “classique” !
Nous recommandons de réaliser des CV au fond et à la forme traditionnels pour ne pas déstabiliser le recruteur.
Encore une fois, l’employeur écartera tout CV qui ne lu « mâchera » pas le travail en ne facilitant pas sa lecture. Une forme et une structure habituelle lui permettront de se repérer immédiatement et d’intégrer en un clin d’œil les points forts de votre candidature.
9/ Pensez au titre
Un CV facilement repérable par un recruteur doit contenir un titre. Ce titre doit présenter en quelques mots votre profil professionnel.
Il doit être clair, court, et cohérent avec l’ensemble de votre CV. Si vous mettez en titre comme « commercial » et que des expériences commerciales ne sautent pas aux yeux de l’employeur sur votre Cv, il ne comprendra pas, et écartera sans doute votre candidature.
Quelques exemples de titres de CV : Chef de Produits Senior, Ingénieur Commercial Indirect, Consultant développeur informatique SQL… Ce titre pourra le cas échéant, être adapté si vous répondez à une annonce précise ou si vous envoyez des candidatures spontanées.
10/ Et la photo ?
Il est généralement conseillé de faire figurer une photo sur son CV.
Mais n’oubliez pas que les discriminations de tout genre existent malheureusement parfois dans le monde de l’entreprise.
Pour certains postes, comme commercial, la présentation physique tient particulièrement à cœur des recruteurs.
Mais globalement, et qui plus est pour un manager ou un dirigeant, la photo à l’intérêt d’humaniser votre candidature, et donc de créer du lien.
Si vous décidez d’en mettre une, veillez à ce que vous valorise : soyez bien habillé (costume cravate pour les hommes, tailleur pour les femmes), souriant, et évitez les photos trop sombres.
Nous devons vous voir clairement ! Sinon, cela vous desservira. Si vous souhaitez en mettre une, placez là en haut à droite de votre CV.
11/ Préférez une structure traditionnelle et connue
Un CV doit résumer qui vous êtes, il doit traditionnellement contenir les éléments essentiels de :
- Etat civil (âge, adresse…)
- votre formation
- vos expériences professionnelles
- compétences (dont langues et informatique)
- vos activités extra professionnelles
12/L’état civil n’est pas si anodin !
En termes d’ordre, l’état civil arrive généralement en première partie, il fixe déjà dans les grandes lignes à qui le recruteur « a affaire ».
Cela doit être la partie la plus courte de votre CV, vous pouvez la placer en haut à gauche de votre CV par exemple.
Précisez votre âge, votre adresse, votre adresse email, votre situation familiale sauf si elle risque « d’effrayer » un recruteur.
Par exemple si vous êtes une femme de 30 ans mariée, ne le précisez pas. La discrimination existe malheureusement, et certains employeurs ne veulent pas prendre le risque d’embaucher une femme susceptible de partir en congé maternité rapidement.
Un autre exemple, le fait d’être divorcé ne doit pas être précisé : pour certains recruteurs, c’est synonyme d’échec.
A l’inverse, un jeune célibataire sans enfants sera, dans l’imaginaire d’un employeur plus disponible pour son travail qu’une personne ayant des enfants.
Tout dépend donc de la situation, rien ne vous oblige à préciser ces éléments. Mais posez-vous les bonnes questions pour prendre les bonnes décisions.
Quelques exemples de situations types avec nos recommandations sur le fait de les afficher ou non sur votre CV :
13/ Soignez votre adresse mail :
L’adresse mail que vous indiquez sur votre CV est importante. Comme chaque mot inscrit sur votre CV il doit être étudié.
Évitez l’adresse mail fantaisiste que vous avez depuis le lycée ou la fac comme luluprat75@hotmail.com.
Préférez une adresse mail plus conventionnelle, nous vous recommandons le traditionnel prenom.nom@nomdedomaine.com, cela fera plus crédible !
Pour savoir comment acheter votre nom de domaine vous pouvez lire cet article qui vous explique pas à pas comment acheter un nom de domaine, et même monter un Blog.
Il faut savoir qu’un nom de domaine coûte moins de 10 € / an, ce qui est très abordable !
Il n’y a plus aucune raison pour les candidats de ne pas en avoir un.
14/ Adoptez l’ante chronologie !
Que ce soit pour votre formation ou vos expériences professionnelles, vous devez remonter le temps et respecter un ordre ante chronologique, c’est-à-dire commencer par l’évènement le plus récent et terminer par le plus ancien.
15/ Formation : avant ou après les expériences ?
Si vous êtes jeune diplômé, et donc, avec peu d‘expériences (moins de 3 ans stages inclus), mettez la partie formation juste après la fiche signalétique.
Indiquez les informations essentielles : dates (année d’obtention, pas la peine d’indiquer les mois), nom des diplômes obtenus et domaines concernés (par exemple : licence 1 d’Economie Gestion), l’école, la ville (le pays si vous souhaitez valoriser une expérience internationale), la mention si vous en avez eu.
Si l’école n’est pas très connue, mettez le sigle ainsi que son nom en toutes lettres.
Si vous avez obtenu une maitrise par exemple, ne précisez pas forcément les années qui l’ont précédée, le recruteur les devine, et cela allègera le CV.
Si vous avez déjà une expérience professionnelle significative, la formation devra arriver en 3ème partie, après l’état civil et la description des fonctions que vous avez déjà exercées.
16/ Mettez en avant vos expérience professionnelles
Dans la rubrique du CV consacrée à l’expérience professionnelle, faites la liste des postes successivement occupés en expliquant en quoi ils consistaient et ce que vous avez apporté à l’entreprise.
Appuyez vous sur le rendu de l’étape 1 de clarification de votre projet professionnel.
Rappelez vous, vous aviez listé l’ensemble de vos expériences, avec les missions associées, les compétences que vous y avez développées ainsi que les + et les -.
Reprenez cette liste et retenez selon vous celles qui seront les plus valorisantes pour les entreprises et postes que vous visez.
Encore une fois il ne faut pas tout mettre : par exemple, faites disparaitre des stages au profit d‘expériences plus significatives. Après, tout est une question d’intérêt du poste occupé.
Si vous avez fait un stage particulièrement valorisant dans une entreprise très reconnue, maintenez-le sur votre CV.
17/ Valorisez vos anciens employeurs
N’hésitez pas, à côté du nom de l’entreprise, à préciser son secteur d’activité et à donner quelques chiffres clés.
Par exemple : « Société X, leader de la distribution de fournitures industrielles, 2000 collaborateurs, 700M€ de chiffre d’affaires ».
Cela permettra de valoriser votre ancien cadre de travail, et facilitera le travail de lecture du recruteur, surtout si ces anciens employeurs ne sont pas nécessairement très connus du grand public.
Pourquoi ne pas mettre également leurs logos pour faire jouer la notoriété de la marque à condition qu’elle soit connue du grand public.
18/ Illustrez vos performances et réalisations
La description du poste occupé en lui-même se fait souvent sous forme de listes à puces sans rédaction, ce qui a l’avantage d’alléger le CV.
L’idéal est également d’indiquer ce que vous avez concrètement apporté à l’entreprise lorsque vous occupiez le poste.
Pour cela, apportez des éléments chiffrés de vos performances.
Quelques exemples : +20% de croissance de chiffre d’affaires constaté sur telle période, +30% de fiches contacts renseignés sur le stand du salon X par rapport à l’année d’avant, etc…. Si vous ne parvenez pas à déterminer des chiffres précis, indiquez quelles ont été vos réalisations concrètes en donnant des exemples précis.
19/ Soyez positif !
Veillez à toujours mettre des éléments positifs, voyez le verre à moitié plein.
Par exemple, ne mettez pas 3% d’échec, mais 97% de succès.
20/ Ne mentez pas sur votre niveau de langue
La rubrique « compétences » qui reprend vos compétences diverses et variées (notamment langue et informatique), vient après la fiche signalétique, vos formations et vos expériences professionnelles.
Dans la rubrique « compétences » vous devez préciser les langues que vous maitrisez sans mentir, cela ne vous apporterait rien de bon.
Voici les différentes mentions que vous pouvez mettre à condition bien sur, qu’elles vous correspondent :
- Scolaire : vous avez appris des bases de la langue au collège et/ou lycée mais sans continuer à la travailler par la suite
- Opérationnel : en gros vous pouvez vous débrouiller
- Courant : vous savez tenir une conversation courante sans difficultés
- Bilingue : vous êtes parfaitement bilingue et maitrisez toutes les subtilités de la langue.
Evitez les mentions type : lu, écrit, parlé car cela ne décrit en aucun cas votre niveau. Enfin parler de « notions » pour un niveau de langue est à proscrire car cela véhicule une connotation trop négative.
N’hésitez pas à préciser des scores à des tests de langues reconnus, si ces derniers sont bien évidemment valorisants.
Exemple : score TOEIC 2011 : 895/990.
Indiquez également des séjours linguistiques que vous aurez pu faire avec les fréquences et les dates si celles-ci sont plutôt récentes.
Cela montrera au recruteur que vous avez cherché récemment à améliorer votre niveau de langue.
21/ Quid des compétences informatiques ?
Pour la partie « compétences informatiques », il n’est pas toujours utile de mentionner les logiciels dont on maîtrise l’usage.
Indiquer “Word, Excel, PowerPoint” dans le CV d’un dirigeant serait un peu absurde.
Tout dépend des précisions explicites dans l’annonce.
Par contre, il est tout à fait approprié, pour un poste dans le marketing ou la communication, d’indiquer sa maîtrise de Photoshop ou WordPress.
Si vous maitrisez des outils atypiques vous permettant d’apporter de la valeur ajoutée à votre candidature par rapport à d’autres, n’hésitez pas à le préciser.
22/ Allez au-delà des langues et de l’informatique
Encore une fois, l’étape 1 de clarification de l’objectif va vous aider ici.
Reprenez la liste des compétences issues de vos formations et expériences professionnelles.
Repérez celles qui ont un lien avec le type d’entreprise et de postes que vous ciblez et indiquez les sur votre CV (par exemple la maitrise de certaines machines outils si vous postulez pour un poste en lien avec des machines de ce type). Cela vous permettra de vous démarquer d’autres candidats qui resteront cantonnés sur des compétences linguistiques et informatiques.
23/ Sortez du lot avec les activités extraprofessionnelles (loisirs…)
Cette dernière partie apporte un éclairage complémentaire sur le candidat. Cela montre s’il a une passion ou activité particulièrement importante pour lui.
Evitez de ne mettre des loisirs qui sont les mêmes que tout le monde. En effet, cette partie n’apportera rien si vous mettez des éléments comme : « lecture, cinéma football ».
Voici un conseil pour donner du relief à vos centres d’intérêt : soyez le plus précis possible, par exemple si vous aimez lire, précisez par exemple : « littérature française du XIXème siècle », à condition que vous vous y connaissiez réellement évidemment.
Cette partie doit montrer votre ouverture d’esprit, et refléter l’image d’un candidat équilibré entre vie professionnelle et vie personnelle.
24/ Valorisez une période d’inactivité professionnelle
Si vous avez un trou dans votre CV, ne le cachez pas mais indiquez ce que vous a apporté cette période.
Montrez que vous n’avez pas strictement rien fait, il n’y aurait rien de pire pour un recruteur !
Quelques exemples : l’investissement dans une association caritative, l’apprentissage d’une langue, l’aide à un ami dans la réalisation d’un business plan, la découverte d’une culture et d’une zone géographique etc…
Il ne faut surtout pas laisser croire un recruteur que vous avez passé une période sans aucune activité particulière.
25/ Faire disparaitre une période d’inactivité professionnelle
Une astuce pour « lisser » les trous dans votre parcours : ne précisez pas les mois précis de vos expériences mais seulement les années.
Cela peut vous aider à ne plus faire apparaitre de période sans activités professionnelles précises.
26/ Et si mon CV est trop long ?
Nous l’avons dit, sauf si votre expérience est particulièrement riche, votre CV doit tenir sur une seule page.
Si après avoir réalisé l’ensemble de vos rubriques en suivant nos conseils votre CV vous parait trop long, voici un tuyau pour le raccourcir :
Enlevez prioritairement les éléments qui paraissent évident ou qui n’apportent rien. Ne retenez que l’essentiel. Pour savoir ce qui est important pour un recruteur, allez sur des sites d’offres d’emploi.
Comparez cinq annonces d‘un poste similaire à celui que vous décrivez.
Repérez les éléments communs aux cinq descriptions du poste et comparez-les à ce que vous aviez mis.
Cela vous permettra de repérer facilement ce qui n’est pas essentiel à la description de votre poste et de les retirer si vous le souhaitez.
En répliquant cette méthode à l’ensemble de vos expériences, cela vous permettra de gagner de la place et d’aérer votre CV.
27/ Aérez votre CV !
Vous le savez, pour avoir envie de lire un document, il ne doit pas être « tassé ».
Pour cela, aérez un maximum votre CV. Gardez des espaces entre les expériences, formations, compétences etc…
Quelques lignes d’aération entre chaque sont essentielles pour qu’un recruteur ait envie de se plonger sur votre parcours. Si vous n’y parvenez pas, reprenez le conseil précédent pour raccourcir un peu votre CV et libérer de l’espace.
28/ Faites vous relire
Une fois votre CV mis en forme suivant tous ces conseils et après relecture minutieuse de votre part, une dernière étape est essentielle.
Après de longs moments passés sur votre CV, à le faire et le remodeler, vous n’aurez peut être plus le recul suffisant pour repérer des incohérences, fautes d’orthographes…
Vous devez en effet le faire lire à votre entourage, si possible des personnes connaissant le milieu professionnel dans lequel vous évoluez. Votre famille ne sera pas toujours objective, idéalement rapprochez vous de personnes ayant occupé la fonction que vous visez.
Des regards extérieurs permettront toujours de vous faire remarquer un manque de clarté de certains points, des tournures trop négatives, une forme ne facilitant pas la lecture, des incompréhensions…
Ces relectures doivent être faites en votre présence. Chacun vous posera ses questions, vous fera part de ses incompréhensions, vous apportera des pistes de réflexion qui vous feront avancer.
Laisser des fautes d’orthographe ou même de syntaxe dans votre CV serait rédhibitoire. Vous auriez toutes les chances de ne pas être retenu par le poste. Avant de vous faire relire, utilisez les correcteurs d’orthographes des outils informatiques.
29/ Comparez votre CV
Comparez votre CV avec d’autres personnes du même profil que vous. Cela vous donnera peut être des idées, ou au contraire, cela vous confortera dans la qualité de votre propre CV.
Cette dernière phase de confrontation de son CV à d’autres est primordiale pour avoir l’assurance qu’il est percutant pour un regard extérieur.
30/ Si votre domaine le permet, jouez la carte de l’originalité
Dans certains domaines comme la communication ou le design, une forme originale pourrait retenir l’attention de recruteurs.
Le CV original doit être en totale adéquation avec le poste recherché.
Par exemple, un candidat qui postulerait pour un emploi de la création peut se permettre quelques fantaisies sur son CV, et ainsi montrer son côté imaginatif et créatif. Il prouve alors par l’exemple ses compétences, ses idées et son travail soigné.
Voici 4 types de CV originaux :
- Le CV vidéo est de plus en plus prisé par les candidats car il permet de démontrer toute votre motivation telle que vous auriez pu le faire lors de l’entretien. Les avantages de ce
type de CV est qu’il est encore peu utilisé ce qui le rend très original. Encore une fois, ce sont dans les métiers créatifs que la vidéo est le CV vidéo est le plus populaire.- Un CV peut comprendre une vidéo de vous en train de parler ou une animation vidéo avec des images (plus simples et moins risquée).
- Attention car vous devez parfaitement maîtriser ce type de support. Le montage doit être parfait, que ce soit en termes de son, d’image, de cadrage. D’autre part, ce type de format implique que le recruteur aura tout le loisir d’étudier vos moindres faits et gestes, votre manière de parler, de vous exprimer ou encore votre attitude, choses qui ne transparaissent pas sur un CV traditionnel.
- Vous pouvez créer un CV video avec des outils comme Lumen5.com ou Animoto qui vous permettent de créer une animation vidéo sans devoir jouer les acteurs.
- Le CV Web est un CV en ligne dans lequel on navigue comme sur un moteur de recherche. Le recruteur peut ainsi se balader sur le CV du candidat en navigant d’une catégorie à l’autre (activités, expériences professionnelles, formation).
Finalement il s’agit là d’animer un CV traditionnel en le dématérialisant grâce à la navigation web.
Cette forme de CV présente un atout certain, à la fois original, conceptuel et très à la mode, il garde toute fois l’esprit traditionnel d’un CV papier tout en ayant ce petit plus qui fait la différence. Encore une fois, là où il peut y avoir un bémol, reste dans la manière de le créer et dans la facilité de navigation. Pour être crédible, le candidat doit parfaitement maîtriser la réalisation du CV et être à la hauteur des attentes d’un recruteur.
- Le CV graphique consiste à mettre en scène votre parcours. Il doit se différencier par une forme, des couleurs, une mise en page particulièrement originale. Il s’agit là d’aborder d’une toute autre manière une recherche d’emploi. Au-delà de fournir un historique de vos expériences passées et formations, le CV graphique peut apporter un plus à votre candidature dans le sens où il vous rendra unique aux yeux de l’employeur. En tous les cas, il suscitera l’intérêt du recruteur qui aura envie de vous rencontrer pour un entretien.
Voici quelques exemples de CV de graphistes particulièrement originaux :
- Le CV marketing : il s’agit de mettre en avant ses compétences et sa recherche d’emploi à partir d’un support très original : son environnement.
A noter : ne faites pas non plus n’importe quoi au risque de vous griller dans le secteur d’activité. Voici l’exemple du “Super Candidat”, et de son retour d’expérience. :
– L’action marketing réalisée : http://www.conseilsmarketing.fr/communication/la-pub-du-jourle-super-candidat-recrutement
– Le bilan
Les pièges à éviter pour votre CV
Pour terminer cette section consacrée à la rédaction de votre CV, voici 3 pièges à éviter pour votre
CV :
- les prétentions salariales : elles ne sont pas à préciser dans le CV, sauf si cela est explicitement demandé dans l’annonce. Ces sujets seront abordés lors des entretiens futurs que vous aurez.
- les références : en France, cela ne se fait pas. Encore une fois, c’est en entretien qu’il est possible d’en donner, en ayant prévenu les personnes concernées qu’elles seront peut-être contactées.
- les fausses expériences, compétences ou centres d’intérêt : cela ne peut que se retourner contre vous, si un employeur décide de creuser un point précis de votre CV, et que vous ne pouvez pas en parler correctement, vous avez toutes les chances de vous faire écarter du poste. Les exemples que nous vous mettons dans ce guide ne sont pas à reprendre tels quels, ils ne doivent que vous aider à comprendre le genre d’éléments qui feront la différence. Mais c’est sur la base de votre expérience que vous devez bâtir votre
propre CV et appliquer nos conseils.
CONSEILS BONUS : Comment éviter les pièges de robots de recherche ?
De plus en plus de recruteurs disposent de robots ou moteurs de recherche informatique pour trier les CV reçus. Cela permet aux responsables de recrutement de gagner un temps précieux et de faire ressortir les CV collant parfaitement avec leurs attentes.
Voici toutes nos astuces pour être repérés par ces moteurs de tri :
- Respectez la structure que nous vous avons conseillée : formation, expériences, compétences… Ces robots effectuent le plus souvent des recherches par section. Evitez donc les formes originales, elles risquent de ne pas être interprétées par les robots.
- Insérez un maximum de mots clés : à la manière d’un moteur de recherche sur le web, ces robots vont chercher les mots clés demandés.
Votre CV doit donc être jonché de mots clés en lien avec le poste que vous recherchez. Par exemple, si c’est un poste de commercial, les mots : « prospection », « commercial », « négociation », « terrain »… doivent apparaitre clairement sur votre CV. Ne sous entendez rien, soyez précis sur ces termes clés. Pour savoir ce que sont les termes clés, reprenez la méthode pour raccourcir un CV trop long en analysant les annonces d’emploi, des termes récurrents sont repris systématiquement. Ils doivent être bien mis en valeur (en gras par exemple) et parfois être indiqués plusieurs fois sur votre CV pour être facilement repérés et enregistrés par le recruteur. - Mieux vaut en mettre trop que pas assez, à condition que cela soit pertinent bien évidemment. Une autre astuce : si vous n’arrivez pas à glisser un mot clé important dans vos rubriques expériences ou compétences, glissez-le intelligemment dans la partie extra professionnelle.
- Evitez d’insérer des tableaux dans la structure de votre CV. Les robots lisent du texte, et des formes comme des tableaux ou des images risquent de les perturber. Vous risqueriez d’être écarté car votre CV ne sera pas analysé jusqu’au bout
- Mentionnez bien le poste visé dans le titre de votre CV. Un exemple : vous étiez commercial et vous souhaitez devenir responsable commercial ? Précisez bien « Responsable commercial » dans le titre de votre CV. Le robot vous assimilera aux candidats qui exercent déjà cette fonction.
- Privilégiez les appellations courantes. Le recruteur va chercher au plus simple en lançant ses requêtes. Retenez les noms des formations, écoles, postes, missions… les plus couramment utilisées. Evitez les intitulés de postes « maison » que personne ne connaitra ni cherchera via ces robots.
- Valorisez vos stages et jobs d’été. Si vous n’avez pas beaucoup d’expériences, vos jobs d’été et stages seront indiqués sur votre CV. Si la compétence exigée pour exercer le job que vous convoitez remonte à un stage ou à un job d’été, décrivez-les. Le robot ne fera pas la différence entre vos jobs d ‘été, stages et vos expériences plus significatives.
- Multipliez les descriptions de job. Par exemple, dans les fonctions commerciales, les intitulés sont nombreux : « ingénieur commercial », « chargé d’affaire », « commercial terrain » etc… N’hésitez donc pas à décliner les noms de postes afin de maximiser vos chances d’être retenus quel que soit l’intitulé précis recherché par le recruteur.
Sur la page suivante, vous retrouverez un exemple de CV qui sera ensuite agrémenté de commentaires la page d’après.
Il a été construit en suivant l’ensemble de nos conseils et illustrera un certain nombre de nos recommandations.
Vous retrouverez également de nombreux modèles de CV sur Internet. N’oubliez pas qu’il ne faut pas copier/coller un CV trouvé mais vous en inspirer uniquement pour appliquer les bonnes pratiques à votre propre profil.
Quelques astuces pour la rédaction de votre CV :
- Mettez un peu de couleur dans le texte, sans le faire ressembler à un arbre de noel.
- Ne mettez pas plus de 3 ou 4 styles différents, le gras, la taille… étant un style. Il ne faut y avoir qu’une seule police de caractère (Arial ou Tahoma, mais pas Times New Roman).
- Mettez en valeur votre nom et prénom ne mettant un espace “Etendue” (Menu Format > Police > Espace de Caractère).
- Si vous tenez un Blog, un site Web… n’oubliez pas de rajouter les sites en question avec un lien cliquable.
Plateformes de CV Web
Des sites internet comme http://www.doyoubuzz.com/fr/ vous permettent de bénéficier d’une visibilité sur Internet, mais en même temps d’un CV visuellement très attractif.
N’hésitez pas à créer votre CV sur ces plateformes, cela vous permettra de donner plus de visibilité à votre profil.
3 Les Règles d’Or d’une lettre de motivation efficace
La lettre de motivation est-elle indispensable ?
Oui, bien que certains recruteurs ne les lisent pas pensant que ces sont des banalités qui n’apportent rien en plus des CV des candidats, d’autres au contraire y sont très attachés.
Notre premier conseil est simple : accompagnez systématiquement votre CV d’une lettre de motivation car même si sa présence n’est pas essentielle, son absence pourra être remarquée et vous pénalisera.
A quoi sert-elle ?
L’objectif d’une lettre de motivation est de susciter l’intérêt du recruteur pour votre profil et vos motivations. C’est elle qui donnera envie ou non à l’employeur de vous rencontrer en entretien.
Il ne faut donc négliger aucun détail.
Elle permet d’aller plus loin en expliquant pourquoi vous souhaitez travailler pour l’entreprise, et pourquoi vous êtes l’homme ou la femme de la situation.
Au-delà de cela, elle indique votre compréhension du poste, votre maîtrise de la langue, donc votre niveau culturel, et, d’une façon plus large, votre intelligence et votre personnalité.
Les lettres pour les cabinets de recrutement et les directions des ressources humaines
En répondant à une annonce, on doit envoyer sa lettre de motivation soit à un cabinet de recrutement, soit directement à l’entreprise qui recrute.
L’exercice est globalement le même, cependant ces deux types de lecteurs ne seront pas forcément attentifs aux mêmes détails.
Lorsque l’on s’adresse à un cabinet de recrutement, l’essentiel est de valider les points de l’annonce pour répondre à la demande de l’entreprise qui recrute.
En revanche, lorsque la lettre est adressée directement à une direction des ressources humaines, il peut être utile d’évoquer un peu plus l’entreprise ou la marque en question.
Les règles d’or d’une lettre de motivation réussie
Sauf demande particulière, elle doit être au format électronique et non manuscrite, les candidatures étant désormais envoyées par email.
Respectez les mêmes règles que pour le CV :
- Soyez synthétique : pas plus d’une page, ne retenez que l’essentiel ! vous ne devez surtout pas décourager le recruteur
- Retenez des formats de fichiers classiques type Word.
- Evitez la couleur ainsi que les polices de caractères sortant de l’ordinaire.
- Préférez un nom de fichier simple du type : « Prénom_Nom_Lettre de Motivation.doc »
- Conservez une mise en page cohérente sur l’ensemble du document (pas de changement de police de caractère par exemple).
- Proposez à la fin de la lettre une formule d’invitation à vous rencontrer pour en savoir plus sur vos motivations.
Il s’agit d’un exercice littéraire, la lettre devant être rédigée, évitez les bullets point (ou puces).
Il ne doit évidemment pas y avoir une seule faute d’orthographe dans votre lettre.
Elles sont rédhibitoires, votre candidature aura toutes les chances d’être écartée. Comme pour le CV, pour mettre toutes les chances de votre côté, faites-vous relire par une ou plusieurs personnes.
Cela permettra de soulever d’éventuelles fautes d’orthographe ou de syntaxe ou bien encore un ton de discours peu approprié.
Comment la structurer ?
Comme une lettre traditionnelle, indiquez en haut à gauche votre nom, votre adresse postale, votre e-mail ainsi que votre numéro de téléphone. Cela permettra au recruteur de vous contacter facilement.
Indiquez ensuite la date d’envoi ainsi que le lieu d’émission. Précisez également l’objet de la lettre en reprenant la référence de l’annonce (souvent une série de lettres ou chiffres) et l’intitulé du poste pour lequel vous postulez. Cela mâchera le travail du lecteur qui identifiera immédiatement l’objectif de votre lettre. Si c’est une candidature spontanée, précisez-le dans l’objet.
Commencez votre lettre par « Madame, Monsieur » si vous ne savez pas qui recrute. Si le sexe de la personne est identifié, mettez seulement « Madame », ou « Monsieur » suivi du nom de famille afin de bien montrer que vous avez au moins lu l’annonce…
Sur le fond, elle doit être spécifique à chaque envoi. Chaque postes et entreprises ayant des attentes et exigences différentes, vous devez adapter votre discours.
Votre lettre de motivation doit être organisée en 4 parties :
- L’accroche
- Le « Vous »
- Le « Moi »
- Le « Nous »
L’accroche
La première phrase doit être une accroche qui peut être comparée à un bonjour au cours d’une rencontre physique avec une autre personne.
Elle doit être particulièrement soignée car c’est le premier contact avec le recruteur, et sa qualité déterminera de la suite de la lecture ou non de votre lettre.
Evitez les accroches trop classiques, n’hésitez pas à faire preuve d’originalité pour susciter l’intérêt du lecteur.
Le « Vous »
La partie « Vous » doit parler de l’entreprise. Vous devez reprendre les points clés de l’offre concernée ou les problématiques principales rencontrées par l’entreprise pour le cas d’une candidature spontanée.
Montrez que vous connaissez l’entreprise, n’hésitez pas à citer des exemples concrets comme des réalisations ou des évènements récents liés à l’entreprise, ou bien encore faites référence à une interview de l’un de ses dirigeants.
Un discours personnalisé convaincra toujours plus que des phrases génériques.
Si vous le pouvez, indiquez également des éléments sur le marché et les tendances du secteur dans lequel évolue le recruteur. Cela pourra aussi faire la différence en montrant votre connaissance et votre réel intérêt pour l’entreprise et son environnement.
Comme toujours, soyez synthétique, cette partie ne doit pas faire plus d’un simple paragraphe.
Un autre conseil pour cette partie : évitez les flatteries, cela ne vous aidera pas à décrocher un entretien.
Privilégiez vraiment des faits concrets et marquants.
Le « Moi »
Dans la partie « moi »: parlez de votre parcours et de vos réalisations sans être exhaustif.
Ne racontez pas tout, cela ne doit être qu’un très bref résumé de votre CV mais surtout en y apportant de la valeur ajoutée.
Rappelez-vous, le CV se présente sous forme de bullet points (ou puces) non rédigées ; avec la lettre de motivation expliquez la cohérence de votre parcours, le lien entre vos expériences et résumez vos compétences globalement en quelques mots.
Pour vous y aider, référez vous à la matrice réalisée à l’étape de clarification de votre projet professionnel.
Demandez-vous parmi tous vos atouts listés, ceux qui correspondent le mieux aux attentes et aux besoins de l’entreprise. Déterminez également parmi vos expériences celles qui semblent le plus en adéquation avec celles attendues par l’entreprise.
Vous devez également intégrer dans ce paragraphe ce qui vous différencie des autres candidats :
une expérience dans ce secteur d’activité, une passion pour ce secteur… Vous devez montrer le “petit plus” de votre candidature par rapport aux centaines d’autres.
Le « Nous »
Enfin, terminez votre lettre par une courte conclusion impliquant le « nous ». Expliquez que vous souhaitez mettre vos compétences à leur service et indiquez ce que vous pourriez concrètement leur apporter en qualité et compétences.
Travaillez bien votre argumentation pour que cela ne fasse que découler des parties précédentes.
Listez en amont les arguments clés qui permettent de comprendre immédiatement que vous êtes pertinent pour le poste. Ne retenez finalement que le ou les 2 arguments les plus forts.
Achevez votre lettre par une proposition subtile de rencontre au travers d’un entretien.
Les 7 points capitaux d’une bonne lettre de motivation :
- Courte : pas plus d’une page. Soyez concis également dans vos phrases (pas plus de deux lignes), vos paragraphes et respectez une ponctuation juste.
- Percutante : plus vous serez convaincants, plus vous aurez de chance d’être contacté pour un entretien
- Positive : Soyez enthousiaste, vous devez faire sentir votre envie et motivation, ne mettez aucun terme à connotation négative
- Précise : évitez les expressions d’à peu près, soyez dans les faits concrets, les dates, les chiffres. Evitez les expressions génériques, mais décrivez concrètement les points que vous souhaitez aborder.
- Personnelle : la personnalisation est l’une des clés d’une lettre de motivation réussie. De même, lorsque vous parlez de vous, parlez vrai avec naturel et simplicité.
- Correctement écrite : c’est la base d’une lettre de qualité. Pas de fautes d’orthographes ni de syntaxe, sinon votre lettre risquerait de se retrouver directement dans la corbeille du recruteur !
- Aérée : visuellement votre lettre doit être agréable à parcourir, soignez la mise en page pour aérer au maximum votre document. Vous devez donner envie à l’employeur de lire votre lettre. Sur ce point également, demandez l’avis de votre entourage.
Paul Dufour
2 rue de l’église
75000 Paris
06 66 66 66 66
jose.dufour@gmail.com
Objet : candidature HP/45987 au poste d’assistant chef de produit international (1)
Paris, le 20 mai 2011
Madame, Monsieur, (2)
Par mon expérience et mes compétences, je pense que mon profil peut vous intéresser. (3)
Je suis particulièrement intéressé par les marchés à fort potentiel de développement comme le vôtre. La tendance à l’externalisation des processus de fabrication assistés par ordinateur vous permettent d’arborer une croissance significative.
J’ai noté notamment à l’occasion de l’annonce le mois dernier de vos résultats, un développement de plus de 25% de votre activité à l’international. J’y vois la force d‘une organisation performante et aussi la marque de l’originalité de vos approches commerciales. (4)
Une première expérience de près d‘un an chez l’un des principaux équipementiers automobile européens m’a permis d’appréhender les différences significatives des techniques marketing des produits industriels par rapport aux produits de grande consommation. Cette expérience m’a permis de compléter de manière cohérente ma formation à l’ESC Bordeaux dédié au Marketing industriel. (5)
La dimension internationale de ce poste est, d’une certaine façon mon environnement naturel. Ayant en effet vécu dans 3 pays différents ces dernières années je suis particulièrement à l’aise dans les problématiques à dimension multiculturelle. Une forte vitalité d’idées, de grandes facilités de communication et un véritable intérêt pour les produits techniques me font penser que je pourrais participer au développement e votre activité internationale. (6)
J’espère que ce premier contact vous convaincra de l’intérêt de nous rencontrer prochainement, et dans cette attente, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes meilleures salutations. (7)
Paul Dufour
Nos commentaires sur cette lettre :
D’une manière générale, nous avons respecté la règle de la structure (accroche, vous, moi, nous et conclusion), la clarté, l’aération, et le format court et synthétique (une seule page, des phrases et paragraphes courts).
(1) L’objet reprenant les références de l’annonce ainsi que son titre permettront au recruteur d‘identifier l’objectif de la lettre en un clin d’œil.
(2) L’annonce ne précisait pas de personnes précises à qui envoyer la lettre, le « Madame, Monsieur » s’impose alors.
(3) Une accroche courte et efficace, qui permet de « ferrer » le lecteur et lui donne envie d’aller voir plus loin ce qui permet à l’auteur d’être aussi sûr de lui.
(4) Une partie typique du « vous », qui permet de montrer que nous nous sommes réellement intéressés à l’entreprise en faisant référence à des chiffres à la fois précis et récents. Cette entrée en matière personnalisée devrait faire mouche par rapport à des paragraphes génériques d’autres candidats.
(5) Une section dédiée au « moi » permettant de montrer l’intérêt de l’expérience professionnelle évoquée ainsi que la cohérence entre cette expérience et la formation. On ajoute ici de la valeur ajoutée par rapport au CV.
(6) La partie « nous » permet de mixer ses propres compétences au profil du poste (ici notamment l’aspect international) pour démontrer ses apports à l’entreprise et inviter le lecteur à se projeter sur une éventuelle association.
(7) Une conclusion sobre mêlant invitation à la rencontre et formule de politesse.
Vous trouverez de nombreux exemples de lettres sur Internet.
Ne faites pas de copier/coller de celles que vous pourrez trouver.
Inspirez-vous en si vous le souhaitez et bâtissez votre propre lettre en utilisant tous les conseils que nous venons de vous donner.
Lorsque vous enverrez vos CV et lettres de motivation, mettez ces documents en pièce jointe. Dans le corps du mail, mettez quelques mots afin d’expliquer à quels postes vous postulez et invitez le destinataire à ouvrir vos pièces jointes.
Une fois vos CV et lettres de motivations prêtes, vous pouvez passer à l’action : postulez !
Mais attention, ne commencez pas à vous disperser. Ciblez !
C’est une erreur courante de croire que plus on ratisse large, plus on a de chance de trouver un job rapidement. C’est justement l’inverse qui est vrai.
Dans le cadre d’une candidature spontanée la lettre de motivation doit être plus généraliste car vous n’avez pas d’informations sur le poste. Vous devez donc plus centrer la lettre sur votre offre de valeur.
Effectuer une candidature spontanée ne vous dédouane pas de personnaliser la lettre de motivation avec le nom de votre recruteur.
Pour obtenir son nom vous pouvez consulter le site de l’entreprise, et s’il n’y a pas de personne désignée, alors il vous suffit d’appeler le standard téléphonique de l’entreprise et de demander à la standardiste quel est le nom de famille de la personne en charge du recrutement.
Voici ci dessous un exemple de lettre de motivation pour une candidature spontanée :
4 Passez à l’action : postulez !
En France 28 % des responsables RH ont dans leur liste finale de sélection 4 à 6 candidats, 16 % en ont 7 à 10, 14 % en ont jusqu’à 3.
Donc il est essentiel de faire la différence si vous voulez être dans le Top 5 des candidats…
Vous pouvez postuler de différentes manières, au travers de différents canaux que nous allons vous décrypter.
La candidature spontanée sur le site de l’entreprise
Elle consiste en l’envoi d’un CV et d’une lettre de motivation à une entreprise, sans qu’elle n’ait exprimée de besoins de recrutement particuliers.
Dans ces cas-là, soyez particulièrement convaincant car personne ne vous attend.
Voici notre méthode pour effectuer des candidatures spontanées efficaces :
Etape 1 :
Reprenez votre matrice de clarification de projet. Dans la case 7, vous avez résumé au travers de votre projet professionnel les secteurs d’activités ou de types d’entreprises qui vous intéressent particulièrement.
Effectuez une recherche sur Internet, en tapant les mots clés sur les moteurs de recherche les secteurs ou activités que vous aurez retenus. Vous trouverez ainsi un ensemble de sites Internet ou d’annuaires d’entreprises spécialisées sur ces domaines.
Notez, dans un fichier Excel, par exemple, le nom de ces entreprises et leurs adresses web.
Etape 2 :
Une fois ce travail réalisé, pour chacune des entreprises retenues, travaillez votre lettre de motivation en suivant tous nos conseils expliqués plus haut en creusant leurs sites Internet et les informations dont vous disposerez sur Internet ou dans la presse économique.
Etape 3 :
Une fois votre lettre de motivation prête, rendez-vous dans la rubrique dédiée au recrutement du site Internet de l’entreprise que vous ciblez , souvent intitulée « Carrières », « rejoignez-nous », « recrutement »… et envoyez votre lettre accompagnée de votre CV mis en forme au préalable, toujours en suivant nos conseils.
Parfois même certaines entreprises disposent de sites dédiés au recrutement.
Dans ces espaces, l’entreprise vous invite soit à envoyer directement par mail vos CV et lettres de motivation, soit à remplir un formulaire. Ces formulaires ne sont ni plus ni moins que les éléments issus de vos CV et lettres de motivation.
Etape 4 :
Une fois la candidature envoyée, classez dans votre ordinateur le CV et la lettre de motivation transmis dans un dossier portant le nom de l’entreprise. Mettez l’ensemble de ces dossiers dans un dossier intitulé « Candidature spontané ».
Cela vous permettra dans le futur de retrouver facilement ce que vous avez envoyé si vous êtes contacté pour un entretien.
Répétez cette méthode pour toutes les entreprises que vous aurez listées en étape 1.
Les sites d’annonces d’emploi
Ils sont très nombreux sur Internet.
Il en existe des généralistes comme Monster, Keljob… D’autres sont spécialisés pour une catégorie de fonctions comme l’APEC pour les cadres.
Certains sont spécialisés dans des secteurs d’activité ou bien encore avec des entrées par régions comme Régionsjob.
En fonction de votre situation et de votre projet professionnel défini en amont, vous saurez vers lesquels vous tourner en priorité.
Important : les sites d’emplois généralistes regroupent généralement 80% des offres d’emplois, cependant certaines entreprises préfèrent passer par des sites spécialisés afin de cibler les candidats et ne s’adresser qu’aux “professionnels”.
Là encore l’utilisation de Google pour les repérer est fortement recommandée…
Sur la plupart de ces sites, vous pourrez et devrez faire notamment deux choses :
- Déposer votre CV en ligne qui sera alors consultable par tous les recruteurs. Si vous l’avez bien pensé en amont en suivant nos conseils, cette étape ne vous prendra que quelques minutes. Il vous arrivera, je l’espère de vous faire contacter directement par des entreprises ou des cabinets de recrutement qui auront consulté votre CV sur ces sites.
- Consulter et répondre aux annonces en ligne.
- Mettre en place des alertes sur des profils d’annonces qui vous intéressent que vous recevrez régulièrement par email. C’est un outil très efficace pour ne rien rater !
Pour ce faire, au même titre que pour les candidatures spontanées, voici une méthode pour répondre aux annonces de manière efficace.
Etape 1 :
Dans les moteurs de recherche de ces sites, sélectionnez un certain nombre de critères (région, secteur d’activité, CDI/CDD/Intérim/Stages, expérience demandée…). Si l’autodiagnostic du départ a bien été réalisé, vous saurez précisément quels critères mettre.
Vous aurez alors la liste des offres d’emploi correspondant à votre recherche. Tapez également directement des mots clés correspondant à votre projet professionnel.
Etape 2 :
Lisez les toutes attentivement, et repérez celles auxquelles vous souhaitez postuler. Encore une fois, en fonction de votre travail préalable de clarification de vos compétences, qualités personnelles et envie, vous n’aurez pas de mal à les repérer.
Etape 3 :
Prenons l’exemple d’une annonce qui vous intéresse.
Commencez par la lire plusieurs fois. Repérez bien les mots clés utilisés et notez les sur une feuille.
Ensuite, rendez vous sur le site Internet de l’employeur si il est précisé, imprégnez vous de ses valeurs, de son activité, repérez des faits pertinents à reprendre pour la lettre de motivation et notez les sur la feuille.
Notez également parmi vos expériences passées, compétences et qualités personnelles qui selon vous collent le mieux aux attentes exprimées dans l’annonce.
Rédigez ainsi la lettre de motivation en faisant la synthèse des éléments notés sur la feuille pour structurer et argumenter les parties « vous », « moi » et « nous ».
Suivez bien évidemment tous nos autres conseils tant sur le fond que sur la forme.
Adaptez éventuellement le titre de votre CV.
Etape 4 :
Envoyez votre candidature et de même que pour les candidatures spontanées, enregistrez les documents que vous envoyez dans des dossiers au nom de l’entreprise ou du cabinet de recrutement. Enfin, et rangez-les dans un dossier « Réponse annonce ».
Les sites des cabinets de recrutement
Les cabinets ou chasseurs de tête ont pour mission de trouver des candidats et de les proposer à des entreprises qui cherchent à recruter. Il en existe un très grand nombre en France agissant souvent sur une région donnée et spécialisés dans un ou plusieurs secteurs d’activité ou fonctions de l’entreprise.
Effectuez des recherches sur Internet pour trouver ceux qui collent le mieux à votre projet professionnel (exemple : « cabinet de recrutement Lille », ou « cabinet de recrutement banque » etc…).
Il existe également des annuaires recensant les cabinets par zone géographique et spécialisations.
Cependant sachez que la profession connait un taux de turn over particulièrement important selon la conjoncture économique… ces listes ne sont donc jamais 100% à jour.
Sur les sites des cabinets de recrutement faites le même travail que pour les sites d’annonce à savoir : mettez en ligne votre CV ; consultez et postulez aux annonces vous correspondante en suivant notre méthode.
Une nuance cependant sur la lettre de motivation, n’oubliez pas que vous vous adressez à un intermédiaire et non pas directement à l’entreprise.
Généralement les cabinets ne proposent que 4 ou 5 CV par profils, et donc ils recherchent le “mouton à 5 pattes”… si vous êtes un jeune diplômé vous avez donc peu de chance de les intéresser…
Adaptez donc les parties « vous » et « nous » en conséquence, en utilisant des expressions comme « je connais bien les problématiques de votre client… ».
Les sites des agences d’intérim
Ne négligez pas les sites des agences d’intérim qui, contrairement à leur nom ne proposent pas que des postes à durée déterminée. Ces agences proposent également de nombreux CDI.
Transmettez leur votre candidature et postulez aux annonces en ligne qui correspondent à vos aspirations.
En conclusion…
Les sites d’annonce, de cabinets de recrutement et d’agences d’intérim sont alimentés par de nouvelles annonces quotidiennement. Pour une recherche active et efficace, pensez à y aller très régulièrement, pour certains même, consultez les plusieurs fois par jour.
Il existe plusieurs canaux pour trouver un emploi. Ne vous cantonnez pas qu’aux sites d’emploi.
Un chiffre est souvent repris sur ce thème : seulement 20% du marché de l’emploi est couvert par des annonces. Nous voyons bien ici la limite de ce canal, qui reste cependant indispensable à une recherche active.
5 Travaillez votre réseau !
Le réseau constitue un excellent moyen pour accéder au marché de l’emploi « caché », qui peut donc représenter jusqu’à 80% des postes pourvus dans des secteurs très concurrentiels comme l’Audiovisuel, le luxe…
Trouver un emploi par le biais de ses contacts propose de nombreux avantages pour le candidat et le recruteur.
D’abord, c’est souvent rapide car les mises en relation se font plus vite que par les processus de recrutement classiques.
Pour l’employeur, c’est un gain de temps et d’argent très important car on lui apporte un candidat sur un plateau : pas besoin de faire appel à un cabinet de recrutement ou de poster des annonces sur les sites d’emploi impliquant des coûts parfois non négligeables.
De plus, ces mises en relation s’inscrivent dans un principe de confiance, le recruteur et le candidat ayant des connaissances en commun.
Les recrutements par cooptation sont ainsi de plus en plus répandus car outre les bénéfices de temps et d’argent, ils réduisent le risque du pari que fait l’employeur.
Il faut en effet bien comprendre que pour un recruteur, retenir tel candidat plutôt qu’un autre constitue un risque. Le fait de sélectionner un candidat recommandé par un salarié de l’entreprise sera toujours plus rassurant.
De qui se constitue votre réseau ?
Votre réseau est d’abord évidemment constitué des personnes les plus proches de vous, à savoir votre famille et vos amis.
Mais ce cercle est souvent très insuffisant car il ne couvre qu’un faible spectre d’entreprises, de profils de postes et de secteurs d’activités.
Il est donc complété par l’ensemble des personnes que vous aurez rencontrées au cours de votre vie personnelle et professionnelle.
Cela commence souvent dès les études. Vos anciens camarades de promotion ont en partie le même profil que vous. Il y a donc toutes les chances qu’un ou plusieurs d’entre eux travaillent ou aient des contacts dans des entreprises et à des postes qui vous intéressent.
Il s’agit donc d’un réseau très important pour vous et à ne pas négliger. Mais il ne se cantonne pas qu’à vos camarades de promotion : les professeurs, intervenants extérieurs, conseillers d’orientation etc… sont autant de sources de contacts riches et intéressants pour votre atteindre votre objectif.
Si vous avez déjà une expérience professionnelle, votre réseau est également constitué de personnes aussi variées que vos anciens collègues, managers, clients, fournisseurs, consultants extérieurs…
Enfin, votre réseau se compose également de votre sphère privée.
Au-delà de votre famille et de vos amis, vous avez nécessairement des contacts de personnes que vous connaissez ou avez connu dans le passé au travers de vos loisirs, des sports que vous pratiquez peut-être, d’associations, de vacances, soirées…
Mais attention, le réseau professionnel n’est pas à solliciter uniquement en période de recherche d’emploi. Comme dans tout réseau, chaque composant peut être à la fois émetteur et récepteur.
Et si vous souhaitez profiter pleinement de votre réseau, émettez autant que vous recevez : en clair, l’entraide doit être réciproque. C’est la base de tout bon réseau. Si vous ne faites que solliciter sans ne jamais apporter rien en retour, personne ne vous aidera.
Enfin il faut savoir qu’il ne faut pas faire appel à son réseau quand on est sous la pression : le réseau se travaille dans le temps, et généralement les offres d’emplois s’offrent à vous justement lorsque vous n’êtes pas en recherche active…
Entretenez votre réseau !
Ne laissez pas une personne sans contacts trop longtemps. Pour ce faire, veilliez à donner de vos nouvelles, en demander, rendre service, envoyer des informations, féliciter pour une naissance, inviter à déjeuner, etc.
Néanmoins, même si vous n’avez pas eu ou donné de nouvelles depuis longtemps à certaines personnes, il ne faut pas hésiter à les contacter si elles sont susceptibles de vous aider dans votre recherche.
Mais quelques règles sont à respecter ?
Préparez bien ce que vous avez à dire a à dire…
Soyez « souriant » si vous êtes au téléphone et qualifiez bien l’appel : qui ? pourquoi ? Et faites systématiquement un compte-rendu pour garder une trace de l’échange.
Bien sûr, il est important de toujours respecter les règles élémentaires de courtoisie et d’écouter.
Le rappel des liens qui vous unissent à l’interlocuteur sont souvent le meilleur moyen de débuter la conversation. Et n’oubliez pas de remercier toute personne vous ayant aidé dans votre recherche et de leur rendre la pareille dans le futur si vous le pouvez.
Ne sous estimez pas la puissance de votre réseau !
Vous l’avez sans doute souvent constaté : le monde est petit !
Dans les années 70, le psychologue américain Stanley Milgram établit la théorie du sixième degré.
Selon cette théorie, deux individus sont reliés, avec un degré de séparation d’au maximum 6, par l’intermédiaire de leur réseau de connaissance.
Selon cette théorie, un degré de séparation existe entre mes amis (ou connaissances) et moi. Les amis de mes amis ont un degré de séparation de 2 avec moi, et ainsi de suite.
Si on estime qu’une personne connaît une centaine de personnes, on arrive rapidement à des nombres impressionnants :
• Niveau 1 : 100 connaissances
• Niveau 2 : 100 x 100 = 10 000 connaissances
• Niveau 3 : 100 x 10 000 = 1 000 000 connaissances
• Niveau 4 : 100 x 1000 000 = 100 000 000 connaissances
• …
Au niveau 4, à 100 millions, on a déjà beaucoup plus d’individus que la population française. Donc deux français se connaîtraient nécessairement avec un niveau de séparation de 4.
Le calcul est un peu biaisé car il faudrait enlever les personnes éventuellement en commun dès les premiers niveaux, mais on comprend en faisant ce calcul la puissance du réseau et l’aide qu’il peut constituer dans le cadre de votre recherche d’emplois.
Ainsi, grâce à ces relations en cascade, vous pourrez peut-être être recommandé par quelqu’un ou tout simplement avoir un tuyau sur un recrutement immédiat ou futur sur un poste pouvant vous correspondre.
N’hésitez donc pas à contacter toutes les personnes de votre réseau qui vous semblent pertinentes dans le cadre de votre recherche et faites leur part de votre projet professionnel.
Rappelez vous bien que « qui ne tente rien n’a rien »…
6 Dopez votre recherche via les réseaux sociaux sur le web, en particulier Linkedin
Les réseaux sociaux du web sont des formidables outils pour réanimer votre liste de contacts et l’enrichir très facilement…
Il en existe beaucoup. Certains, comme Facebook sont plutôt orientés pour la sphère privée. D’autres, comme LinkedIn sont plutôt à caractère professionnels.
Pour chercher un emploi, vous ne pouvez pas vous permettre d’utiliser ces sites de manière passive.
Ils vous permettent d’être visible des recruteurs et d’entrer en contact avec les autres membres d’inscrits. Autant de recruteurs ou de contacts potentiels pour votre recherche.
Nos 15 conseils pour optimiser votre compte LinkedIn
Vous avez sur ce lien une mini formation à Linkedin, et là des astuces inédites sur Linkedin.
Cependant, voici quelques conseils simples pour Linkedin.
Commencez par vous créer un compte sur ces sites, quelques minutes suffisent.
1/ Réalisez un profil valorisant
Créez votre profil qui sera consultable par les autres membres du site.
A l’image du CV soignez sa rédaction : les fautes de syntaxe, de frappe et d’orthographes sont
absolument à proscrire. Récapitulez votre parcours en reprenant les éléments mis dans votre CV.
Si votre CV a bien été travaillé, les éléments de votre profil seront percutants et valorisants.
2/ Veillez à la cohérence de votre profil
Il faut veiller à ce que toutes les informations liés à votre parcours, vos compétences et
motivations soient cohérentes quels que soient les sites sur lesquels ces informations sont publiées.
On doit retrouver les mêmes expériences, intitulés de postes, dates de diplômes etc… partout : sites de réseaux professionnels, sites d’annonces d’emploi, de cabinets de recrutement, d’agences d’intérim. C’est un élément essentiel à une visibilité cohérente de qualité sur Internet mais nous y reviendrons plus tard.
3/Pensez aux mots clés
Dans votre profil, intégrez tous les mots clés importants à votre parcours : compétences clés, domaine d’activité recherché… A la manière des robots d’analyse des CV, les membres recherchent d’autres membres via des moteurs de recherche.
Il est donc important d’intégrer les mots clés correspondant à votre profil qui pourraient être recherchés par d’autres membres (titre, postes…).
4/Mettez une photo !
Contrairement au CV, la photo est très fortement recommandée.
Elle permet aux autres membres de mettre un visage sur un profil et les études le montrent, votre profil sera environ quatre fois plus consulté si vous mettez une photo. C’est comme lorsque vous souhaitez acheter un objet en ligne sur EBay, vous serez plus tenter d‘aller voir l’annonce si une photo est publiée.
Votre photo doit être d’une excellente qualité, surtout pas de photos floues ou sombres. Vous devez être souriant, et habillé en tenue professionnelle (par exemple costumes cravate pour les hommes, tailleur pour les femmes). Nous vous rappelons que sur ces sites, vous n’êtes pas là pour vous faire spécifiquement des amis, mais des contacts professionnels.
5/Faites-vous recommander
Afin d’agrémenter votre profil, vous pouvez y ajouter des recommandations de personnes ayant travaillé avec vous. Cela renforce la qualité et la crédibilité de votre profil. N’hésitez pas à demander à d’anciens collègues ou managers avec qui vous vous entendiez particulièrement bien, et proposez leur de faire la même chose pour eux si ils le souhaitent.
6/Traduisez votre profil
Si vous maitrisez plusieurs langues, vous pouvez le décliner en plusieurs langues si vous le souhaitez et si cela est pertinent selon votre profil et ce que vous recherchez. Cela vous permettra de toucher des membres internationaux, et démontrera votre capacité à bien écrire dans d’autres langues que le Français.
7/Sollicitez votre entourage
Comme pour les CV et lettres de motivation, faites lire votre profil par quelqu’un de votre entourage. Un regard extérieur est toujours essentiel pour vous faire remarquer des choses que vous n’aurez pas vu. N’hésitez pas non plus à consulter les profils d’autres membres afin de vous inspirez des bonnes idées que vous aurez repérées.
8/ Créez votre premier niveau de réseau
Une fois votre profil réalisé, recherchez via le moteur de recherche du site tous les membres inscrits que vous connaissez et proposez leur d’entrer en contact avec eux.
Accompagnez la demande de contact d’un petit texte personnalisé pour chaque personne afin d’expliquez que vous venez de vous inscrire et que vous souhaitez l’ajouter en tant que contacts.
Terminez par une phrase interrogative par exemple en demandant à la personne ce qu’elle devient si vous ne l’avez vu depuis longtemps.
Cela aura un impact bien plus fort que d’envoyer le texte générique proposé par défaut par les sites.
Dans un premier temps, ne mentionnez pas votre recherche d’emploi, sinon la personne pensera que vous ne l’approcher que pour lui demander un service.
Et souvenez vous, voyez large : anciennes relations professionnelles, amis, familles, connaissances plus ou moins proches.
9/ Dopez votre recherche d’emploi
Une fois que vous aurez un certain nombre de contacts via ces réseaux, cherchez via les moteurs de recherche des contacts managers, dirigeants et responsables RH ou de recrutement des entreprises que vous aurez défini dans votre projet professionnel, et écrivez-leur directement, de manière synthétique pour connaitre leurs besoins de recrutement.
C’est l’étape qui peut être la plus payante rapidement si vous contactez le bon membre, au bon moment. A l’issue des conseils sur l’optimisation de votre compte, nous vous donnons les règles d’or à suivre pour contacter un membre. Veillez à bien les suivre pour être le plus efficace possible.
10/ Développez un réseau ciblé et contrôlé
Evitez d’accepter toutes les personnes souhaitant entrer en contact avec vous. Avant d’accepter, étudiez sa demande et son profil. Si ils correspondent à votre projet professionnel, acceptez la demande, et répondez à la personne. Ne faites pas de demande de mise en relation à des personnes que vous ne connaissez pas et ne correspond pas à votre projet professionnel et votre recherche d’emploi. Le but est vraiment d’avoir un réseau ciblé et contrôlé. Sinon, vous ne vous y retrouverez plus entre les contacts utiles et les autres. Mieux vaut 30 contacts pertinents que 200 inutiles. Rappelez-vous que ce n’est pas un concours à celui qui aura le plus de contacts.
11/ Version gratuite ou payante ?
LinkedIn propose une version gratuite et une version payante.
Nous recommandons pour maximiser vos chances de réussir de souscrire à ces versions payantes via l’essai 30 jours valable 1 fois par an.
Elles vous permettront d’avoir accès à l’intégralité des fonctionnalités des sites comme le fait de pouvoir visualiser les profils de n’importe quel membre, d’accéder aux profils des membres ayant consulté votre profil etc…
Nous vous l’avons dit, ces sites constituent pour vous une mine d’or, et il serait dommage de ne pas l’explorer jusqu’au bout.
Cependant, une fois les 30 jours passés, généralement le compte non payant suffit (n’oubliez pas de résilier avant le 30ième jour !).
12/Pensez aux Groupes Linkedin et aux publications des autres membres de Linkedin !
Il est essentiel de gagner en visibilité et de créer du réseau.
En plus de la mise en relation avec d’autres membres, vous pouvez (et devez !) vous inscrire à des communautés et espaces d‘échanges (ou Groupes) en rapport avec votre profil et votre recherche.
Cela vous permettra de vous renseigner sur des thématiques précises et surtout de repérer des membres en relation avec ces sujets.
N’hésitez pas à prendre part aux discussions et de rentrer en relation avec ces précieux contacts.
13/ N’oubliez pas les annonces Linkedin et aux contacts directs avec les recruteurs ou les décideurs de vos entreprises cibles
Ces sites proposent également des annonces d’emploi postées par des recruteurs.
Dans certains Pays, les annonces Linkedin sont devenues plus importantes que les sites d’annonces traditionnelles.
Consultez-les régulièrement et postulez à celles qui vous intéressent en suivant nos conseils précédents pour les CV et lettres de motivation.
14/ Retournez ensuite tous les jours sur ces sites d’emploi
- consulter vos éventuels messages et en envoyer
- enrichir et mettre à jour votre profil
- vous tenir informé des évolutions et nouveautés proposées par ces sites
- consulter de nouveaux profils et rentrer en relation avec de nouveaux membres
- consulter l’évolution des groupes de discussion auxquels vous êtes inscrits
- chercher et s’inscrire à de nouveaux groupes de discussion et en créer d’autres
LinkedIn propose des applications pour Iphone et Android gratuites.
N’hésitez pas à les télécharger pour utiliser pleinement et à tout moment ces réseaux.
15/ Surveillez les évènements régionaux.
Linkedin liste de très nombreuses manifestations (salons, soirées networking…). C’est pour vous un excellent moyen de rencontrer “en vrai” des personnes avec qui vous avez échangé auparavant sur le Web.
C’est aussi une excellente opportunité de valoriser votre profil et vous faire connaitre…
Les 7 règles à suivre pour contacter un membre :
Dans toutes les prises de contact que vous aurez, qu’elles soient écrites, téléphoniques ou physiques, voici quelques règles à suivre pour atteindre votre objectif :
- Avant de prendre contact, entrainez-vous pour roder votre discours. Il doit être synthétique, clair et fluide. Suivez votre fil conducteur, préparez vos questions et votre discours pour que votre interlocuteur sache d’entrée de jeu en quoi il peut vous être utile.
- Intéressez-vous à votre interlocuteur et questionnez-le sur son parcours et sa propre situation. Il sera alors plus enclin à vous aider.
- Adoptez le ton adéquat en fonction de votre interlocuteur. Le ton de la conversation ou de l’écrit variera selon qu’il s’agisse d’un ami, d’un ex-collègue ou d’un professionnel que vous rencontrez pour la première fois.
- Remerciez toujours la personne qui a pris sur son temps de travail ou sur son temps personnel pour vous recevoir ou vous écrire. Et n’hésitez pas à lui faire part de votre disponibilité pour lui rendre service le cas échéant, elle s’en rappellera.
- Sachez rebondir d’un réseau à l’autre en vous mettant en rapport avec des personnes que vous verrez « de la part de… »
- N’abusez pas en harcelant la personne qui ne peut manifestement pas vous aider ou en faire plus.
- Tenez toujours la personne informée de la suite de votre recherche. Cela sera d’ailleurs une occasion supplémentaire de la remercier.
Facebook, pour ou contre ?
En plus des Réseaux Sociaux Pros comme Linkedin (souvent orienté High tech et profils internationaux), il faut citer Facebook.
Avec plus de 25 Millions de personnes inscrites, c’est un réseau incontournable du point de vue personnel…
Du point de vue professionnel, Facebook peut vous servir à plusieurs choses :
- Reprendre contact avec des anciens collègues, des relations de travail…
- Entrer en contact avec des prescripteurs et influenceurs de votre secteur d’activité.
- Agir (commentaires, suggestions…) sur les Pages Fan des marques où vous souhaitez travailler.
- …
Il est donc extrêmement intéressant d’être présent sur Facebook pour gérer son réseau professionnel et personnel.
Cependant le mélange des genres n’est pas facile, et Facebook demeure avant toutes choses un réseau personnel.
Donc, comme nous le verrons plus loin, utilisez Facebook avec précautions, en ayant au minimum un profil “Pro” et un profil “Perso”.
Via votre Profil “Pro” vous pourrez gérer votre vie Professionnelle, dans la mesure où vous aurez bien pris soin de marque “Pro” dans l’intitulé de votre compte (ou en utilisant un pseudo pour votre profil perso).
A noter : pour ne pas mélanger les 2, écrivez votre nom et prénom de manière différente afin d’être invisible sur google (ex: frédéric canevet => Fred Can)
Twitter, faut il y aller ?
C’est le réseau reste l’apanage des “early adopters”, en particulier dans les secteurs du High Tech, du Marketing, de la Communication, du journalisme…
Avoir une présence sur Twitter permet de montrer que vous êtes à la pointe de l’innovation.
Commencez donc par créer un compte, et selon votre profil et votre secteur d’activité, vous pourrez estimer l’intérêt d’y être plus actif.
Faut il tenir un Blog ?
Le fait de tenir un Blog sur votre secteur d’activité, y publier des avis d’expert, une veille sectorielle… permettra de valoriser votre candidature.
C’est clairement un plus dans de nombreux secteurs d’activités, car les entreprises sont friandes d’experts qui peuvent leur apporter de nouvelles idées.
Néanmoins sachez que cette activité peut vous desservir en car d’orthographe douteux, de hors sujets…
Pour savoir comment créer un blog, veuillez consulter cet article sur comment créer un blog.
La publication dans les magazines papier et les sites d’actualités
Une piste trop négligée par de nombreux candidats c’est d’être sous exposé médiatiquement.
En effet de nombreux recruteurs utilisent les publications dans les magazines spécialisés ou les sites internet pour repérer des candidats potentiels.
Il est donc très intéressant pour un candidat d’obtenir de la visibilité, en particulier via des sites internet de référence.
Le plus simple étant de proposer un “article invité” (ou Guest Posting), sur les sites de référence de votre thématique. Pour cela il suffit de commenter régulièrement les articles qui sont publiés, puis au bout de 3 ou 4 semaines de contacter le WebMaster du site et de lui proposer un article que vous avez écrit sur une thématique.
Dans cet article vous pourrez mettre en avant votre expertise et ainsi vous faire reconnaitre…
Cette technique peut aussi fonctionner avec les Magazines papier, mais c’est plus difficile.
7 Pensez aux soirées networking et aux salons
Les soirées networking
Pour développer votre réseau, Internet n’est évidemment pas le seul moyen.
Une poignée de clics ne remplacera jamais une poignée de main.
Des soirées networking, sont organisées dans toute la France. Dans une ambiance souvent conviviale, ces évènements ont pour objectifs de favoriser les échanges professionnels et élargir votre réseau.
Pour les participants, les objectifs sont diverses : trouver de nouveaux clients, choisir un nouveau fournisseur ou prestataire, nouer des partenariats, échanger et partager des expériences mais aussi recruter ou se faire recruter.
Renseignez vous sur Internet pour avoir la liste des soirées proches de chez vous et faites en maximum. Retournez régulièrement à celles qui vous auront apportés les contacts les plus intéressants pour vous.
Voici nos conseils pour les utiliser de manière la plus efficace possible dans le cadre de votre recherche d’emploi.
Avant la soirée
Faites vous réaliser vos propres cartes de visite, recherchez sur Internet (moo.com, vistaprint…), des sites spécialisés en proposent pour de sommes dérisoires.
Voici ci-dessous deux articles qui vous expliquent comment réussir vos cartes de visite :
– http://www.conseilsmarketing.fr/communication/comment-reussir-ses-cartes-de-visite-en8-points
– http://www.conseilsmarketing.fr/communication/vos-cartes-de-visites-donnent-elles-enviede-vous-rappeler
Cela vous permettra de laisser facilement vos coordonnées aux personnes que vous rencontrerez.
C’est pourquoi vous devez plutôt utiliser votre iPhone ou votre Android pour enregistrer les contacts.
A défaut, notez tout simplement au dos de la carte de visite de votre contact quelques mots résumant votre conversation afin de ne rien oublier.
Pendant la soirée
Essayez de discuter avec un maximum de personnes.
A chaque contact, récupérez les cartes de visites de vos interlocuteurs et laissez la votre.
Profitez de ces soirées pour raconter et « vendre » votre parcours. Renseignez vous également sur les besoins en recrutement actuels ou futurs des dirigeants ou salariés avec qui vous échangerez.
Ces soirées sont des mines d’or pour vous car ce sont des moments privilégiés pour discuter avec un maximum de recruteurs potentiels en un minimum de temps. Si ils sont à ces soirées c’est qu’ils sont ouverts et disposés à échanger avec vous de sujets divers et variées.
Soyez fin dans votre approche, n’arrivez pas devant chaque participant avec vos CV sous le bras
en leur demandant directement si ils ne cherchent pas à recruter des profils comme le votre au
sein de leur entreprise.
Après la soirée
Notez des commentaires sur les cartes de visite à l’issue de la soirée (description du physique de la personne, passions exprimées, profils…). Cela permettra lorsque vous reprendrez contact, de reparler d’un sujet abordé par cette personne.
Par exemple, si la personne vous a confié qu’il était fan d’une équipe de rugby, n’hésitez pas à faire référence au dernier match de l’équipe en question, vous augmenterez ainsi vos chances d’obtenir une aide de sa part.
Sur les cartes de visite ou documents que l’on vous donnera, notez aussi la date et lieu de la soirée. Cela vous permettra de retrouver très facilement le cadre de ces rencontres et d’y faire référence lorsque vous reprendrez contact avec ces personnes.
Conservez les cartes de visite dans un seul et même endroit et notez-vous les personnes à relancer prioritairement.
Rajoutez également les personnes rencontrées après sur Linkedin avec un message faisant référence à votre rencontre. Entamez une correspondance et essayez d’apprendre subtilement les besoins en recrutement de leurs sociétés.
En participant régulièrement ces soirées et en appliquant nos conseils d’après soirées pour relancer les contacts rencontrés, vous aurez toutes les chances d’apprendre qu’un poste est ouvert et de vous faire recommander.
Ces soirées seront par ailleurs des bons entrainements pour roder votre discours en vue de vos futurs entretiens d’embauche.
Des soirées dites « afterwork » existent également sur Paris. Ce sont des soirées dansantes dans un cadre de boite de nuit plutôt orientées jeunes cadres dynamiques.
Même si elles peuvent se montrer intéressantes, privilégiez les soirées networking pour votre recherche d’emploi. Dans les afterwork, il est difficile de vraiment discuter et l’alcool fait rarement bon ménage avec les échanges professionnels.
Mais nous vous rappelons encore une fois que ce ne sont pas les soirées les plus efficaces pour trouver un emploi, mais plus pour se détendre…
Les salons professionnels
Il existe les salons professionnels et les salons dédiés à l’emploi et au recrutement. Voici nos conseils pour en tirer profit au maximum.
Avant le salon
Pour les salons dédiés à l’emploi :
Avant l’ouverture du salon, repérez sur les sites Internet des salons les exposants. Et retenez en fonction de votre projet professionnel les entreprises que vous irez voir.
Cela vous permettra d’optimiser votre temps le jour du salon et vous assurera de ne rien rater de ce qui vous intéresse. Pour le jour J, munissez-vous de lettres de motivation adaptés pour chaque entreprise que vous aurez repérée au préalable ainsi que de vos Cv en quantités suffisantes.
Pour les salons professionnels :
En réalisant l’étape de clarification de votre projet professionnel, vous aurez retenu un certain nombre de secteurs d’activité et d‘entreprises.
Rendez vous aux salons spécialisés sur ces secteurs ainsi qu’à ceux où les recruteurs que vous ciblez seront présents (éléments que vous retrouverez directement sur le site de l’entreprise qui affiche souvent ses présences aux différents salons auxquels elle participe).
Pendant le salon
Pour les salons dédiés à l’emploi :
Allez-y dès l’ouverture du salon car il y a souvent beaucoup de monde et ça serait dommage que vous ne puissiez pas voir tel ou tel recruteur à cause de files d’attente trop longues. Soignez votre présentation, venez reposé et habillé en costume pour les hommes et en tailleur pour les femmes.
Les entreprises font parfois passer des entretiens d’embauche directement sur le salon. Pour les réussir, reportez vous au module 9 consacré aux entretiens.
Pour les autres, déposez vos CV et lettre de motivation et remplissez des formulaires des recruteurs. Face aux recruteurs, montrez vous souriant, confiant et enthousiaste !
Essayez de récupérer également un maximum de cartes de visites de personnes évoluant dans les secteurs d’activités qui vous intéressent.
Pour les salons professionnels :
Rendez vous sur le stand des exposants qui vous intéresse avec les CV et lettres personnalisés, toujours habillé de manière professionnelle et avec le sourire et renseignez vous sur les besoins de recrutement sur vos profils de poste.
Laissez également un CV et une lettre de motivation, n’hésitez pas à demander en échange, le nom des managers ou Responsables RH qui s’occupent des recrutements.
Après le salon
Ajoutez les contacts que vous aurez récupérés à vos différents réseaux sur les sites type Viadeo et
recontactez-les.
Si vous avez obtenu des adresses mails précises, envoyez directement des emails sur leur boite
mail professionnelle.
D’autre par ne négligez pas les salons, qu’ils soient spécial emploi ou généralistes.
En effet en vous déplaçant sur place vous pouvez demander aux personnes présentes s’il y a des opportunités dans leurs entreprises… mais sachez rester soft car sur un salon les entreprises sont là pour vendre, et rarement pour recruter…
Pour en savoir plus voici une présentation sur l’Art de faire des contacts via le Networking : http://www.slideshare.net/conseilsmarketing/comment-trouver-des-prospects-via-son-rseaux
8 Soignez votre e-reputation
Vous le savez, Internet a bouleversé la manière de chercher un emploi.
A l’inverse pour les recruteurs, ce canal a modifié et simplifié le travail du recruteur dans la recherche de candidats et les renseignements qu’il peut obtenir en quelques clics sur ces derniers.
L’arrivée du web a changé la donne en proposant à tous les internautes de devenir acteur et rédacteurs des sites web.
Blog, Facebook, Instagram, Tiktik, snapchat, groupes de discussions, possibilités de commenter, de poster des photos, vidéos, fichiers en tous genres sont autant de traces que l’on laisse sur la toile.
Les réseaux sociaux sont également autant de tribunes pour exposer sa vie privée aux yeux de tous.
Les recruteurs ont le réflexe désormais de se renseigner sur les candidats en cherchant sur Internet.
Il vous faut donc dans le cadre de votre recherche, contrôler les informations vous concernant qui sont publiées sur le web.
Quelques chiffres pour illustrer l’importance de votre identité numérique : 36% des recruteurs reconnaissent « googliser » les candidats qui les intéressent.
Enfin, 8% des sondés ont recruté un candidat grâce à sa réputation en ligne et 5% des recruteurs ont refusé un candidat à cause de sa réputation en ligne. Et ces chiffres ne seront que croissants dans les années à venir.
A candidature équivalente, le recruteur préférera la personne ayant la cyber-réputation la plus en ligne avec les valeurs de l’entreprise et la plus positive possible.
Il serait dommage donc que les éléments vous concernant sur le web vous desservent et vous fassent rater des opportunités bêtement.
Ne voyez donc pas cette nouvelle tendance comme une menace mais au contraire comme une opportunité pour vous de travailler votre image et de valoriser votre profil. Cela vous permettra également de vous démarquer d’autres candidats moins regardants sur ces aspects d’identité numérique.
Pour bien gérer son identité numérique, c’est comme pour la construction de son réseau, il faut le commencer le plus tôt possible, et l’entretenir en surveillant régulièrement ce qui se passe autour de vous sur Internet.
De plus, sécurisez vos profils sociaux notamment ceux à caractère personnel comme Facebook.
Pour cela aller dans vos paramètres et étudiez de près tous les critères sur lesquels vous pouvez jouer. Nous vous conseillons, par exemple, de paramétrer votre compte Facebook en empêchant les amis de vos amis de voir votre profil, les photos de vous tagguées…
Vous pouvez même aller plus loin en paramétrant dans votre compte le fait de ne pas pouvoir être retrouvé dans le moteur de recherche de Facebook.
Quelques autres conseils pour Facebook, soignez votre photo de profil, évitez les photos de vous un verre à la main par exemple, ça fait mauvais genre.
Préférez une photo sobre, vous mettant en valeur.
De plus, évitez d’avoir sur votre mur intégrant des insultes ou des éléments pouvant dégrader votre image pour quelqu’un qui ne vous connait pas très bien. Evitez également les tags sur des photos de vous dans des moments trop privés comme des soirées alcoolisés ou autres. Contrôlez également les personnes avec qui vous rentrez en contact.
Assurez vous de bien connaitre la personne et évitez de mélanger les genres privé/professionnel.
Le mieux est de verrouiller son profil à toute personne étrangère à votre cercle d’amis, et d’adopter une position sobre sur le réseau.
N’hésitez pas à parler à vos amis de votre position vis-à-vis de Facebook, ils ou elles éviteront dans le futur de vous tagguer sur des photos ou bien de laisser des commentaires ou contenus risquant de dégrader votre e-réputation.
Pour les réseaux professionnels et sites d’emploi en tous genres, veillez à la cohérence des informations vous concernant. Un recruteur sera méfiant vis-à-vis d’un candidat publiant des informations différentes ou contradictoires sur son parcours. Par exemple, assurez vous que les dates de vos expériences soient les mêmes partout, tout comme les intitulés de poste, vos diplômes etc…
Ces règles sont à suivre tout au long de votre vie professionnelle. Il est essentiel de continuer à faire ce travail et de suivre nos conseils même lorsque vous aurez trouvé n emploi.
Vous pouvez également évaluer vous-même votre cyber-réputation. Mettez vous à la place d’un recruteur et tapez votre prénom et nom sur un moteur de recherche comme Google. Cela vous donnera un bon aperçu de votre identité numérique, à savoir tout ce qui se dit sur vous, et ce que vous laissez comme trace sur le web.
Contrôlez différents éléments sur les résultats que vous obtiendrez.
Tout d’abord que les textes écrits par vous ou à votre sujet soient bien écrits et sans fautes d’orthographe. Ensuite veillez à ce qu’ils ne traitent pas de sujets sensibles comme la politique ou la religion. A bannir également les injures ou propos vulgaires, en bref, tout ce qui tourne autour de vous sur le net, véritable vitrine de votre personne doit être positif, intéressant et valorisant pour vous.
9 Cartonnez vos entretiens !
Une fois que vous avez envoyé vos premières candidatures, et activé votre réseau sous différentes manières, nous vous souhaitons d’être contacté rapidement, soit par mail mais le plus souvent par téléphone.
57% des recruteurs français prennent leur décision finale à l’issue de 2 à 3 entretiens (Source : Studyrama). C’est donc un travail de longue haleine, vous devez être prêt !
Etape 1 : un recruteur appelle : ne décrochez pas tout de suite !
Lorsque vous êtes en période de recherche, vote téléphone doit être particulièrement disponible.
Assurez-vous d’avoir suffisamment de batterie tout au long des journées de semaine, pendant lesquels des employeurs sont susceptibles de vous appeler.
Ensuite, assurez-vous d’avoir un message d’absence adapté au milieu professionnel. Les musiques, messages humoristiques, imitations ou autres sont à bannir.
Evitez les messages des opérateurs par défaut du type « Vous êtes bien en relation avec le 06 XXXXXXXX » qui ne permettent pas au recruteur de savoir s’il a bien le bon numéro de téléphone…
Enregistrez plutôt un message court et une voix enthousiaste et souriante : « Vous êtes bien sur le répondeur de prénom, nom, je ne suis pas joignable pour le moment mais laissez-moi un message ainsi que vos coordonnées après le signal sonore ».
Ensuite, lorsque votre téléphone sonne et que c’est un numéro masqué ou un numéro que vous ne connaissez pas, ne décrochez pas. Si c’est un recruteur, il laissera un message avec l’objet de l’appel, son nom, son entreprise et son numéro de téléphone.
Etape 2 : vous vous préparez, et vous rappelez !
S’il s’agit d’un appel suite à une réponse de votre part à une offre d’emploi précise, relisez l’annonce ainsi que le CV et la lettre de motivation que vous aviez envoyé (d’où l’intérêt de bien classer tous les envois que vous faites ainsi que de conserver les annonces associées).
Cela vous permettra de préparer des arguments clés adaptés et d‘avoir un discours cohérent par rapport à ce que vous avez transmis.
Si le message laissé par le recruteur ne fait pas référence à une annonce à laquelle vous aviez pu répondre, faites une recherche rapide sur un moteur de recherche pour savoir qui est votre interlocuteur.
Vous retrouverez ainsi, à partir de son nom et prénom (via un réseau social professionnel par exemple), le profil de celui-ci ainsi que l’entreprise pour laquelle il travaille.
Avant de le rappeler, travaillez vos arguments et la description de votre profil pour coller parfaitement avec le secteur d’activité et le type d’entreprise dont il s’agit.
Renseignez vous également sur l’entreprise pour connaitre son activité, les récents évènements qui la concernent etc. afin de montrer à votre interlocuteur que vous connaissez spontanément la société pour laquelle il vous contacte.
Vous marquerez des points importants dès le premier contact !
Pendant l’échange téléphonique, notez tout ce que le recruteur vous donnera comme informations sur le poste, l’entreprise etc.. Cela vous aider à préparer au mieux votre entretien.
Enfin, prenez rendez-vous avec lui à un moment ou vous serez sur d’être 100% disponible, avant (pour être sur d’arriver à l’heure) et après (pour être détendu, sans impératifs après même si l’entretien s’éternise).
Concluez le coup de fil de manière enthousiaste et courtoise, mais n’en faites surtout pas trop,
restez sobre !
Si le recruteur vous fait passer un « mini entretien » directement au téléphone, vous appliquerez tous les conseils que nous allons vous donner dans les lignes à venir, valables à la fois au téléphone et pour les rencontres physiques.
Quelques conseils spécifiques tout de même pour vous aider dans cet exercice pas toujours évident :
- restez debout : ceci est une excellente méthode pour respirer et parler distinctement.
- ayez avec vous tous les éléments que vous auriez transmis au recruteur : CV et
lettre de motivation en cas de besoin - imaginez que le recruteur est face à vous : souriez ! Si besoin, mettez en pratique une technique utilisée par les commerciaux : mettez vous face à un miroir et regardez vous sourire !
- ne lisez pas votre argumentaire mot à mot, ayez en tête votre ligne directrice mais laissez vous aller
- chacune de vos interventions ne doit pas durer plus d’une minute, au-delà, vous ne serez plus écouté
- prenez des notes qui vous seront utiles pour un entretien futur plus approfondi
Etape 3 : la préparation de l’entretien
Un entretien ça ne s’improvise pas. Si vous ne préparez rien, vous aurez 99% de chance de rater votre entretien.
La préparation, c’est l’étape clé pour décrocher un job. Vous ne ferez que dérouler derrière en entretien ce que vous avez travaillé dans cette phase de préparation. Aussi, ne la négligez surtout pas.
Un entretien classique se déroule généralement en 3 étapes :
- Le recruteur vous demande de vous présenter (profil, parcours, motivations…)
- Le recruteur vous présente sa société, le poste pour lequel il recrute
- Phase de questions / réponses entre vous et le recruteur
Les parties peuvent être dans un ordre différent, voire même parfois mixées en fonction du recruteur.
C’est lui qui organise l’entretien comme il le souhaite. Vous pouvez cependant influez sur le déroulement de l’entrevue en fonction des thèmes que vous déciderez d’aborder ou non.
Ce qui est certain, c’est que vous aurez à vous présenter. Au-delà du détail de votre parcours, c’est un moyen pour l’employeur d’étudier votre manière de vous exprimer et de tester votre capacité à articuler des évènements entre eux de manière cohérente.
Il va également juger votre capacité de synthèse, ne passer pas de temps sur des éléments de détails qui n’apportent rien.
C’est la première vraie impression que le recruteur va se faire de vous. Il est donc essentiel de bien le travailler.
Reprenez votre CV, si il a bien été pensé en amont, il vous aidera grandement dans la préparation de cette partie.
Vous devez de plus, bien veiller à être cohérent entre le CV que le recruteur a à sa disposition le recruteur et le discours que vous allez tenir.
Dans la présentation de votre parcours, vous partez de la partie la plus ancienne jusqu’à ce qui vous amène à chercher un emploi.
Si votre expérience est particulièrement riche (à partir de 5/10 ans d’expérience), inutile de vous éterniser sur votre formation, résumez la en une phrase pour ensuite plus détailler vos expériences professionnelles qui sont votre véritable force.
Retenez les grands moments clés de votre parcours, les missions les plus valorisantes et en phase avec le poste pour lequel vous êtes reçus en entretien.
A l’inverse, si vous êtes jeune diplômé, insistez sur votre formation qui sera votre principal atout.
Expliquez les réalisations, études, missions que vous y avez menées.
Ensuite, liez les expériences, expliquez leur complémentarité, le recruteur doit comprendre pourquoi vous avez décidé de faire cela après ceci. Travaillez bien les transitions de votre parcours.
Après le décryptage de votre parcours (missions, compétences et valeur ajoutée, liens entre les expériences), venez en au fait du pourquoi vous êtes à cet entretien, et décrivez votre projet professionnel.
Appuyez vous évidemment sur le travail réalisé en étape 1 de ce guide.
Voici un exemple : cela fait 4 ans que je suis au poste XX chez YY, les perspectives d’évolution sont peu nombreuses, et je cherche en plus à explorer plus tel secteur d’activité plus en phase avec mes aspirations pour telle raison.
Ce changement constituerait cependant une continuité avec mon actuelle expérience pou tel et tel raison et mes atouts pour y réussir sont ZZ et VV.
Nous vous le répétons mais c’est important, ne négligez pas cette étape. Préparez un discours qui pourra ensuite être légèrement adapté en fonction des postes et entreprises pour lesquels vous serez reçu en entretien.
Insistez sur les points essentiels, ne vous perdez pas dans les détails et mettez vous à la place de quelqu’un qui ne connaitra rien des entreprises par lesquelles vous êtes passé.
Evitez les sigles et termes « maison », préférez les termes les plus couramment utilisés.
Creusez également le profil de l’entreprise : chiffres clés, équipe dirigeante, activités, organisations, implantations, valeurs, faites récents, stratégie etc…
En bref, tout ce que vous pourrez glaner sur l’entreprise. Vous trouverez évidemment ces éléments sur les sites Internet des entreprises, ou sur des sites d’informations économiques.
N’oubliez pas également de connaitre dans les grandes lignes les principaux concurrents de l’entreprise en question.
Ensuite, en termes de préparation, il faut que vous vous attendiez à des questions fréquemment posées dans les entretiens d’embauche.
Pour chacune d’entre elles, nous allons vous donner des conseils pour faire des réponses intelligentes et valorisantes.
Vous devez avoir réponse à tout aux entretiens, pour cela il faut vous y préparer.
Voici donc un ensemble de questions piège posées par les recruteurs ainsi que nos conseils pour y répondre au mieux.
Quelles sont vos principales qualités ? / Quelles sont vos principaux défauts ?
C’est un vieux classique d’entretien. Peut être moins utilisé qu’avant mais souvent abordé, parfois ces questions sont clairement posées par le recruteur ou plus subtilement amenées.
Par exemple, « quels sont selon vos atouts pour réussir sur ce poste ? » est une variante possible.
Pour répondre à cette question souvent piège, reprenez la matrice liée à votre projet professionnel. Retenez les 3 qualités et 3 défauts qui vous collent le mieux à condition qu’ils ne soient pas susceptibles de faire peur à un recruteur comme « refus de l’autorité ». Prenez en des relativement neutres.
Evitez surtout les lieux communs comme « on a les défauts de ces qualités », ou bien encore les défauts qui peuvent également être considérés comme des qualités comme « je suis trop minutieux ».
Evitez enfin de prendre des caractéristiques qui ne vous correspondent pas, restez vous-mêmes.
Le recruteur doit vous accepter comme vous êtes, si vous jouez un rôle pendant l’entretien, il risque d’y avoir des désillusions si votre candidature est retenue.
Les qualités et défauts que vous décrirez doivent évidemment être adaptés au monde du travail.
Ne donnez pas des éléments trop liés à la vie privée mais toujours des caractéristiques pour lesquels vous pourrez donner des exemples d’illustration issus d’expériences professionnelles.
Ces conseils de réponse sont aussi à appliquer pour les variantes du type « quelle opinion vos amis
ont de vous ? » ou bien « que pourrait nous dire votre dernier employeur de vous ? ».
Vous avez peu d’expériences dans ce domaine, qu’est ce qui ferait que je vous choisirais ?
Ici, le recruteur met le doigt sur une faiblesse de votre profil, en l’occurrence, votre manque d’expérience.
Commencez par le fait que vous avez certainement moins d’expériences sur tel ou tel point que d’autres candidats mais que vous compensez pas beaucoup d’autres choses.
Appuyez vous sur vos autres atouts comme vos qualités personnelles, vos études, vos expériences plus mineures comme stages et jobs d’été et surtout sur votre envie et votre motivation. Les recruteurs sont surtout sensibles à des candidats qui en veulent et qui se donneront beaucoup pour le poste. Cela peut faire la différence par rapport à des candidats plus expérimentés.
Démontrez également votre intérêt pour le poste en montrant subtilement au cours de l’entretien que vous connaissez le secteur, les tendances, l’entreprise etc… que vous aurez étudié dans la phase de préparation.
Rappelez-vous toujours que même si le recruteur vous pose des questions pièges, c’est pour vous tester, si vous avez été retenu pour des entretiens c’est que votre profil les intéresse malgré peutêtre certaines lacunes dans votre parcours.
Pourquoi vous plutôt qu’un autre candidat ?
C’est un classique qui vise à juger votre capacité à argumenter de manière construite et
pertinente.
Pour répondre, reprenez la synthèse de votre projet professionnel. Expliquez en quoi votre formation associé à des expériences vous ont permis d’acquérir comme compétences clés. Et
pourquoi ces compétences clés collent à celles requises pour le poste.
Terminez enfin par vos qualités personnelles et encore et toujours votre envie. En concluant par le
fait que cet ensemble d’éléments font que vous pensez avoir un certain nombre de points forts par
rapport à d‘autres candidats.
D’après votre CV, vous n’avez pas travaillé de XX à YY ? que s’est il passé pendant cette période ? ou bien qu’avez-vous fait depuis votre dernier emploi ?
Rappelez-vous, nous avions évoqué ce point dans la section sur les CV. Ne laissez pas penser un recruteur que vous n’avez strictement rien fait pendant une période donnée.
Expliquez que vous avez profité de ce moment pour apprendre une langue, monter un projet, voyager, faire de l’humanitaire, vous former etc… Trouver un job rapidement, la méthode efficace Page 83
Cela montrera au contraire, une personne volontaire et ouverte d’esprit. Expliquez aussi votre
démarche de recherche d’emploi en démontrant que c’est un véritable travail à plein temps.
Expliquez-lui votre méthode d’optimisation de votre recherche d’emploi (en clair tous les éléments
repris dans ce guide !).
Avez-vous l’intention de faire des enfants ?
Cette question adressée évidemment aux femmes peut vous paraitre surprenante mais est malheureusement parfois posée. Pas nécessairement aussi « cash », mais le recruteur peut vous
emmener sur ce terrain. Il peut avoir peur d’embaucher une femme d’une trentaine d’année
mariée, risquant de la voir se mettre en congés maternité rapidement.
Cette discrimination est malheureusement une réalité. Si vous êtes concernées, préparez vous à
cette question. Déjà nous vous avions conseillé de ne pas faire apparaitre votre situation maritale
sur votre CV. Si cependant, le recruteur vient se sur ce terrain, nous vous conseillons d’être direct,
répondez lui que le fait d’avoir des enfants n’est pas à l’ordre du jour et que votre carrière professionnelle passe avant tout, que cela soit vrai ou pas.
Mais sachez que si dès l’entretien, ces points sont abordés, cela ne présage rien de bon en termes de méthodes de management et de mentalité
Quel est la chose dont vous êtes le plus fier au cours de votre vie professionnelle ?
Pour cette question, trouvez idéalement un élément en lien avec le poste. Cela peut être une situation dont vous vous êtes sortis, une prise de parole devant une audience importante, une mission périlleuse que vous avez menée à bien etc….
Décrivez moi une expérience professionnelle pendant laquelle vous avez du surpasser des problèmes ou des obstacles ? Comment avez-vous pu résoudre ces problèmes ?
Cherchez dans votre mémoire un moment dans lequel vous avez rencontré une difficulté. Pour vous aider, appuyez-vous sur la matrice de votre projet professionnel, dans laquelle vous aviez listé les éléments qui vous avaient moins plus dans telle et telle expérience. Cela vous aidera à trouver de l’inspiration.
Trouvez un cas concret de difficultés rencontrées, pour laquelle la solution que vous avez trouvée vous valorisera.
Un exemple : « nous n’avions pas le budget pour la réalisation de tel projet par un prestataire. Convaincu moi-même du ROI immédiat de ce projet, j’ai réussi à mobiliser une équipe entière pour le réaliser en interne.
Cela a constitué une charge de travail non négligeable pour tous mais la motivation et l’enthousiasme de l’équipe que je pilotais a permis d’aboutir à la réalisation dans les temps du
projet. Grâce à cela, le chiffre d’affaires de notre activité a doublé sur l’année. ». Cet exemple
montre bien comment votre prise d’initiative, votre capacité à convaincre et votre ténacité vous ont permis de contourner l’obstacle.
Pourquoi avez-vous quitté cet emploi ? Pourquoi cherchez-vous à quitter cet emploi ?
Pour cette question je vous invite à revoir la partie consacrée à la présentation de votre parcours.
Cela a dû être traité dans l’explication des raisons logiques qui vous ont mené de telle à telle expérience, ou bien du pourquoi vous postulez ou êtes à l’écoute de nouvelles opportunités.
Parlez moi de vous / dites moi qui vous êtes
Cette question est parfois posée dès le début de l’entretien. Elle permettra de voir si vous vous laissez déstabiliser facilement et si vous êtes synthétique.
Pour ce genre de questions, reprenez votre description de parcours et faites en une synthèse.
Soyez clair et court, les éléments doivent s’enchaîner de la manière la plus fluide possible et cette
présentation ne doit pas vous prendre plus d’une ou deux minutes.
Comment travaillez-vous en équipe ?
Cette question sert au recruteur à cerner votre personnalité au travers d’une situation précise.
Pour la réponse, commencez par expliquer que vous avez l’habitude du travail en équipe en faisant référence à vos expériences passées (même au sein des études, beaucoup de travaux se font en
groupe).
Dites ensuite que c’est un contexte de travail qui vous plait particulièrement pour un certain nombre de raisons : richesse des échanges, confrontation de plusieurs points de vue…
Enfin, terminez par votre manière de vous comporter dans un travail de groupe : par exemple que
vous êtes d’abord à l’écoute, que vous synthétisez les échanges réalisés pour faire ensuite vos propres recommandations.
N’hésitez pas à donner des exemples concrets, cela aide le recruteur à se projeter.
Où vous voyez vous dans 5 ou 10 ans ?
Pour cette question, imaginez que vous ayez le poste pour lequel vous êtes reçus, et projetez-vous dans une évolution logique.
Par exemple, si vous êtes reçu pour un poste d’ingénieur commercial, expliquez qu’à moyen termes vous souhaiteriez évoluer vers une fonction d’encadrement commerciale type responsable ou directeur commercial. Expliquez ce qui vous intéresse dans cette fonction (vision stratégique,
management des hommes, définition de plans d’actions…).
Concluez enfin par le fait que ces souhaits pourraient évoluer dans les prochaines années, notre
vision et nos aspirations n’étant pas constants durant toute notre vie professionnelle. Cela permettra de mesurer vos propos.
Pourquoi postulez-vous à ce poste ?
Encore une fois, ce point doit être traité dans votre description de parcours. Vous devez terminer
cette partie en précisant pourquoi vous êtes à cet entretien : ce que vous cherchez pour la suite,
en quoi ce type de poste a retenu votre attention. Etc…
Expliquez le lien avec vos études, la cohérence avec vos anciennes expériences et ce que ce
nouveau poste pourrait vous apporter : avoir de nouvelles responsabilités, découvrir un nouveau
secteur etc…
Concluez par ce que vous pensez apporter à l’entreprise pour ce poste.
Avez-vous d’autres entretiens planifiés ? Pour quel type de fonction ?
Si vous en avez, rien ne vous oblige à préciser le nom des entreprises concernées. Nous ne vous le
conseillons pas d’ailleurs.
Indiquez seulement le secteur d’activité et le profil de poste, à condition que ces éléments soient
cohérents avec le poste pour lequel vous êtes reçus, sinon le recruteur ne comprendra pas et pensera peut être vous n’avez pas de projets professionnels précis.
Dans ce cas-là, n’en parlez pas.
Si vous n’avez pas d’autres pistes, restez sincère et n’inventez rien, si le recruteur cherche à creuser la question, cela pourrait vous desservir, et souvenez vous, le monde est petit.
Comment occuperiez-vous les premières semaines de votre prise de fonction ?
Votre réponse dépendra évidemment du poste pour lequel vous êtes reçu.
Essayez de répondre en structurant votre réponse par semaine : « la première semaine je m’attacherais à … ; la deuxième semaine, je mettrais plutôt l’accent sur… etc. ».
Expliquez que d’abord vous commencerez par comprendre l’organisation de l’entreprise, qui fait
quoi, de bien cerner les enjeux du secteur d’activité, identifier les acteurs majeurs de l’industrie
etc…
Quelle est votre disponibilité ?
Si vous êtes en poste, soyez pragmatique et répondez sous l’angle juridique (1 mois pour un
employé, 3 mois pour un cadre…), évitez de vous avancer sur une éventuelle négociation possible
pour réduire ce délai avec votre employeur actuel.
Quelle est votre niveau de rémunération actuelle ?
Cette question s’adresse évidemment aux candidats ayant déjà une ou plusieurs expériences
professionnelles.
Pour la réponse, soyez sincère. Annoncez-la sous forme de rémunération annuelle brute.
Et veillez bien à tout inclure dedans : fixe, variable, primes diverses, intéressement, participation,
avantages en nature (téléphone portable, voitures, carte essence…), tickets restaurant, avantages
particuliers de comité d’entreprise etc… si vous n’êtes plus en poste, indiquez votre dernier salaire
annuel brut.
Quelles sont vos prétentions salariales ?
Pour la réponse, partez de votre niveau de salaire actuel. En changeant d’entreprise, vous pouvez
évidemment envisager d’augmenter votre rémunération. En fonction de votre niveau d’études, et
du secteur d’activité, ces « gap » de salaires sont variables. Appliquez ce gap à votre salaire actuel
pour avoir un ordre d’idée de prétentions correctes à demander. Parlez toujours en salaire brut annuel.
Pour les jeunes diplômés, renseignez-vous sur le marché correspondant à votre profil. De plus en plus d’écoles diffusent les salaires moyens d’embauche de leurs différentes filières.
La presse reprend également régulièrement ces statistiques. Tournez-vous aussi vers vos camarades de promotion pour vous situer.
Avez-vous des questions à me poser ?
Avant l’entretien, préparez une série de questions à poser au recruteur. Cela montrera votre
intérêt pour le poste et l’entreprise.
Pendant l’entretien, il répondra évidemment à un certain nombre d’entre elles mais pour celles qui
restent en suspens, n’hésitez pas à les poser, c’est le moment !
De plus, au cours de l’entretien, de nouvelles questions vous viendront surement, notez les sur un
bloc note pendant l’entretien pour les poser à la fin.
Voici quelques exemples de questions classiques à poser :
- Est-ce une création de poste ou un remplacement ?
- Comment est organisé le service / division / département ?
- Quel est la suite du processus de recrutement ? Timing ?
- A qui est rattaché le poste ?
- Comment est structuré le chiffre d’affaires de l’entreprise entre les différentes activités ?
Tous les exemples cités ci-dessus vous permettront déjà de répondre à la majorité des
questions posées en entretien.
Il existe évidemment un nombre incalculable de variantes pour lesquels les réponses à apporter sont les mêmes. Et pour bien y répondre, il faut bien vous y préparer !
Rappelez-vous toujours que si vous avez été contacté pour un entretien, c’est que votre profil
intéresse.
Ainsi, les questions qui vous seront posées sur une remise en cause de votre profil ne doivent pas
vous alarmer.
Elles sont souvent plus là pour vous tester qu’autre chose. Restez vous-même, travaillez vos
arguments en amont et tout se passera bien !
Voyons maintenant les différentes formes d’entretiens qui existent.
L’entretien individuel
C’est en France le type d’entretien le plus répandu. Vous vous retrouvez face à une seule personne
en face à face. Il permet d’établir un véritable dialogue entre vous et le recruteur et d’aller en
profondeur dans les thèmes abordés.
L’entretien face à un groupe
Il peut arriver que les recruteurs soient plusieurs face à vous, dans ce cas, veilliez bien à vous
adresser aux différentes personnes en les regardant chacun dans les yeux de manière équilibrée.
Ce type d’entretien est réalisé par l’entreprise pour gagner du temps, car dans ce cas tous les
décideurs du poste (manager direct, chef de service, directeur…) y sont conviés.
Pour le candidat cette situation peut paraitre intimidante. Les recruteurs peuvent notamment
tester votre résistance au stress.
L’entretien collectif
Pour ces entretiens, vous serez réunis dans la même salle avec plusieurs candidats pour le même
Ce type d’entretien, peu pratiqué en France, est parfois utilisé pour les postes commerciaux.
Les candidats peuvent être invités à débattre d’un thème donné ou à subir une épreuve (mise en
situation, étude de cas, …). Ces entretiens sont observés très attentivement par des représentants
de l’entreprise qui vont observer le fonds et la forme.
Le but du jeu dans cet exercice est se montrer participatif mais pas trop. Vous devez en effet
démontrer votre curiosité, vos prises d’initiatives, vos capacités à prendre le leadership, votre sens
de la communication mais tout en écoutant les autres et en prenant en compte leurs avis.
La mise en situation
Pour cette technique de recrutement, vous serez mis en face d’une situation très proche d’un cas
concret. L’entretien peut prendre différentes formes en fonction du secteur d’activité et surtout du
métier. Dans tous les cas, restez calmes et concentré, vous apprendrez beaucoup de ces mises à l’épreuve.
Quel que soit le type d’entretien auquel vous serez confronté, vous serez sans doute amener à en
passer plusieurs à la suite. Cela permet à la société de prendre une décision rapidement, et pour
vous cela évite de revenir plusieurs dois dans l’entreprise. Dans ce cas là vous rencontré en général un représentant de la Direction des Ressources Humaines, le manager du poste pour lequel vous êtes reçu, parfois le N+2 (directeur du service par exemple), ou d’autres interlocuteurs
avec le poste sera en interaction.
En fonction des profils que vous rencontrerez, les thèmes abordés ne seront pas nécessairement les mêmes. Etudions les attentes de chaque type d’interlocuteur :
Le chasseur de tête
Pour rappel, le chasseur de tête cherche des candidats potentiels à présenter à des sociétés qui souhaitent recruter. Si votre Cv a retenu son attention, c’est qu’il pense que sur le plan de votre
formation et expérience, vos pouvez coller au poste. Lorsque vous le rencontrerez, l’approche sera
différente de celle que vous aurez avec l’entreprise qui recrute. Avec le cabinet de recrutement,
c’est plus une relation de confiance, presque un partenariat. Et lui, et vous avez intérêt que votre
candidature aille jusqu’au bout. Lors de l’entretien, il cherchera seulement à voir votre
présentation générale, la manière de vous présenter et vous présentera le poste qu’il a à vous
proposer. Vous êtes en quelque sorte sa « vitrine », il doit veiller à ce que vous soyez capable de
mener un entretien correctement. Passez ce cap, il vous donnera des conseils, sur la meilleure
manière de vous « vendre », n’hésitez pas à le solliciter entre les entretiens que vous passerez et
lui demander conseil.
Les Ressources Humaines
Il s’agit en fonction de la taille de l’entreprise le DRH lui-même ou un responsable de recrutement.
Quel que soit le poste, l’entretien ne tournera pas tellement autour du poste en lu même, le RH n’étant pas un expert du métier mais plus autour de votre personnalité. Soyez vous-mêmes, et
avec la préparation faites en amont, vous aurez réponse à toutes ses questions qui tourneront
autour de votre parcours, de vos qualités/défauts, de votre manière de vous comporter en entreprise (travail en équipe, obstacle rencontré etc…).
Les managers directs
Le responsable hiérarchique, étant un expert du métier en question vous questionnera plus en
détail sur votre parcours, vos compétences et vos expériences passés. Il voudra s’assurer qu’au delà de votre personnalité, vous êtes l’homme de la situation. Sachez le convaincre en mettant beaucoup plus en avant qu’auprès des RH vos savoirs faire, les atouts de votre candidature en termes de formation, la valeur ajoutée de vos expériences passées etc… Ne négligez tout de même pas les points sur vos qualités personnelles et humaines. En effet, si vous êtes retenus pour le poste, vous travaillerez en direct avec cette personne, il faut donc que le « feeling » passe entre vous.
Les « N+2 »
Les N+2 sont les managers des supérieurs directs du poste en question. Il arrive souvent qu’il veuille valider en dernier lieu le fait de retenir tel ou tel candidat. Pour cet entretien cela dépendra
beaucoup de la personnalité du manager. Ces entretiens peuvent tourner autour des activités
extra professionnelles pour tester votre ouverture d’esprit, sur vos qualités humaines, vos
compétences métier…
D’un entretien à l’autre, capitalisez sur ce que vous avez appris du poste, des valeurs de
l’entreprise cala vous permettra de parler le même langage que le recruteur, n’hésitez pas par
exemple à reprendre des expressions ou termes spécifiques que vous aurez entendu de la bouche
du RH ou du manager direct.
Entrainez-vous !
Une fois la préparation faites, entrainez vous. Si vous êtes tout seul, décrivez votre parcours à
haute voix, tout comme les réponses aux questions préparées. Répétez plusieurs fois jusqu’à e que
tout soi fluide et cohérent. Votre discours doit être logique et bien construit. L’idéal est de vous
entrainer avec quelqu’un qui a déjà passé des entretiens d’embauche. Vous testerez ainsi votre
discours et vous y découvrirez peut être des failles insoupçonnées.
Pourquoi pas même vous filmer, vous tirerez beaucoup d’enseignements des visionnages !
Cette phase de répétition est d’entrainement est primordiale, ne la négligez pas, prenez le temps de la faire plusieurs fois jusqu’à ce que votre discours soit parfaitement rôdé, vous aurez l’air d’autant plus surs de vous le jour J !
A faire la veille
La veille de l’entretien ou suffisamment de temps avant, repérez comment vous rendre à l’entretien. Imprimez le plan d’accès et la feuille de route. Ayez également avec vous le nom de la personne que vous rencontrerez et son numéro de téléphone. En cas de problèmes, vous devez pouvoir la joindre rapidement.
Préparez une mallette, ou pochette ou sac avec les éléments indispensables pour un entretien
d’embauche :
- Bloc notes (idéalement neuf, en tout cas en très bon état, pas de couvertures avec des dessins, ou des pages cornés)
- Stylos (en parfait état, pas de stylo « mâchonné » !, et testez le avant l’entretien pour être sur qu’il fonctionne, prévoyez en plusieurs au cas où)
- CV imprimés (ayez toujours des CV à jour imprimé avec vous, il arrive que le recruteur vous en demande un, comme pour le stylo et le bloc note, mettez les dans une pochette, ils ne doivent pas être cornés ou chiffonnés).
Enfin, couchez vous à une heure raisonnable.
Soignez votre tenue
Ensuite, soyez irréprochable sur votre apparence : cheveux propres, rasé ou barbe taillée, chemise pour les hommes (mais pas forcément une cravate), tailleur pour les femmes.
Vos vêtements doivent être bien repassés, propres, les chaussures doivent être bien cirées.
Ne négligez aucun détail (par exemple, les chaussettes blanches avec des chaussures noires sont à proscrire !!).
Pour vos vêtements, veillez à l’harmonie des couleurs, et prenez surtout une tenue dans laquelle vous vous sentez bien, c’est essentiel.
N’hésitez pas comme d’habitude à demander conseil à votre entourage sur la tenue à porter.
Ne laissez rien au hasard pour le trajet
Si vous vous déplacez en voiture, veillez à avoir suffisamment d’essence, si vous êtes en transport en commun, veillez à avoir des tickets d’avance.
Simulez sur de sites comme ratp.fr ou Google Maps le temps de trajet et prévoyez toujours une marge de sécurité, les bouchons étant fréquents, tout comme les problèmes de transports.
Il vaut toujours mieux arrivé en avance qu’en retard. Arrivez en retard à vos entretiens et vous perdrez beaucoup de points d’entrée de jeu.
Si vous vous rendez compte que vous serez en retard, appelez la personne que vous devez rencontrer pour la prévenir et indiquez lui une heure approximative d’arrivée.
Excusez vous et expliquez votre retard : une réunion chez votre actuel employeur qui s’est éternisée, travaux sur les voies, grèves…
A quel moment se présenter à l’accueil de l’entreprise ?
Une fois arrivé sur place, si vous êtes en avance, repérez l’entrée de la société et baladez vous dans le secteur.
Cela vous donnera un rapide aperçu de l’environnement de l’entreprise : sentiment de sécurité, commerces, réseau de transports, espace vert, salles de sport…
Cela vous donnera en plus un sujet de discussion supplémentaire lors des entretiens ou entre l’accueil et la salle de l’entretien.
L’attente et le premier contact avec le recruteur
Ensuite patientez à l’accueil en attendant que le recruteur vienne vous chercher. Souvent de la documentation sur la société est en libre service, profitez en pour en la parcourir, cela vous permettra peut être de rebondir dessus en entretien.
Dès que la personne arrive, l’entretien commence, saluez la personne en vous présentant, regard droit dans les yeux, votre plus beau sourire et une poignée de main ni trop forte, ni trop molle.
Pour la poignée de main, veillez à tourner votre paume vers le haut. En effet, une main tournée de bas en haut donnera l’impression que vous tentez de dominer la personne que vous aurez en face. A éviter donc…
Asseyez-vous dès que vous y serez convié. À moins qu’un siège précis vous soit désigné, préférez un siège en face de la personne qui vous parle ou tout du moins assez près d’elle.
Cela facilitera les échanges entre vous.
Entrez dans la salle d’entretien, laissez le recruteur prendre les devants.
C’est lui qui va vous expliquer le déroulement de l’entretien. Démontrez votre capacité d’écoute en respectant bien les règles du jeu énoncées.
Vous verrez, si vous avez bien préparé l’entretien en suivant nos conseils, tout se passera bien.
Pendant l’entretien
La courtoisie est évidemment essentielle, et lorsque votre interlocuteur vous parle, acquiescez, cela lui confirmera que vous êtes bien à l’écoute.
- Prenez des notes !
Il est très important de prendre des notes pendant l’entretien. Notez toutes les informations qui vous paraissent intéressantes sur le poste, l’organisation, la société, les noms cités etc…
D’abord cela montrera votre sérieux et votre intérêt au recruteur.
Ensuite, cela vous servira notamment pour :
– noter des éléments qui pourront vous servir pour les futurs entretiens
– noter des questions à poser à la fin de l’entretien
– vous remémorer plus tard les éléments clés du poste pour faire un synthèse et montrer à l’employeur que l’on a bien compris les enjeux du poste
- Posez des questions !
Montrez-vous intéressé et vous deviendrez intéressants. Posez des questions ! Vous serez évalué autant sur les questions que vous poserez que sur les réponses que vous donnerez.
Si une question vous gêne, (indiscrète ou susceptible de soulever l’un de vos points faibles), répondez brièvement puis changez de sujet.
Dans toutes circonstances restez courtois et aimable.
Répondez aux questions très larges en recentrant sur vos connaissances, compétences, qualités et capacités.
Si vous n’avez pas bien compris le sens d’une question, demandez un éclaircissement plutôt que de risquer de répondre à coté.
Le langage du corps
Sachez que 55% des impressions transmises à un interlocuteur le sont par le langage corporel. C’est d’ailleurs le langage le plus vieux du monde ! Vous devez donc le soigner, au même titre que votre discours !
La manière dont vous utiliserez votre corps pendant l’entretien donnera des indications sur vous au recruteur.
Les jambes, les mains, le port de tête sont autant d’indicateurs sur votre personnalité.
L’une des clés d’un entretien est de rester vous-même.
Vous ne devez surtout pas vous créer un rôle, mais veillez cependant à contrôler un minimum vos gestes pendant l’entretien, pour qu’ils appuient plutôt qu’ils ne vous desservent.
Voici quelques conseils pour bien vous comporter pendant l’entretien et éviter tous les pièges classiques :
Les bras et les mains :
- A éviter :
Joindre vos mains : cela signifie que vous êtes refermé sur vous-même.
Les mains paumes à paumes avec les doigts croisés : cela supposera que vous avez besoin d’être rassuré par le recruteur
Croiser vos bras sur la poitrine : vous faites passer le message que vous n’êtes pas ouvert d’esprit, sur la défensive ou ennuyé et complètement désintéressé
Serrer vos poing : c’est un signe d’énervement et d’agacement.
- A faire :
Garder vos mains ouvertes et relaxées sur la table : vous aurez ainsi l’air sur de vous, réceptif et ouvert. Souvenez vous que lorsque votre corps adopte une position ouverte, vous projetez une attitude positive et engageante.
Les jambes :
- A éviter :
Croisez vos jambes : Cette posture créé un mur entre votre interlocuteur et vous. Lorsque vous croiserez et décroiserez vos jambes, cela peu aussi gêner la discussion.
Croiser les chevilles : Cela démontre votre envie d’être ailleurs
Faire trembler votre jambe avec un tic nerveux : cela montre un état de stress avancé, ne laisser rien transparaitre. Cela risque en plus d’énerver le recruteur, à éviter absolument ! - A faire :
Laisser simplement vos jambes bien stables sur le sol, sans les croiser, les pieds bien à plat.
La posture :
- A éviter :
Se tenir penché, ou « avachi » sur la chaise, cela vous décrédibilisera à coups sûrs ! - A faire :
vous tenir droit : c’est essentiel pendant un entretien. Ramenez vos épaules vers l’arrière et tenez vous droit. Vous vous donnerez une meilleure confiance en vous et cela vous permettra de mieux respirer. De plus, cette position peut vous aider à éviter ou au moins de réduire les sentiments d’inconfort et de nervosité. Aidez vous du dossier de la chaise pour être bien droit, maintenez vous au fond pour être sur de ne pas vous avachir au fur et à mesure de l’entretien.
Les doigts :
Vous ne vous êtes sans doute jamais posé la question de la position de vos doigts pendant un entretien. Lever vos doigts vous fait paraître arrogant ; Ne pointez jamais vos doigts comme un pistolet, ce genre d’attitudes agressives vous serrait très défavorables.
Le regard :
- A éviter :
Avoir le regard fuyant évidemment - A faire :
Vous devez toujours regarder votre interlocuteur dans les yeux. Regarder vers le bas par exemple, c’est regarder dans le vide et donc montrer que l’on cherche dans ses souvenirs la réponse à la question posée. Cela montre un certain manque de spontanéité et d’assurance. N’oubliez pas que c’est le premier lien physique entre deux personnes, fuir un regard, c’est donc fuir une relation avec lui.
Eviter enfin de vous gratter la tête, ou une autre partie de votre visage, c’est vouloir reprendre contact avec son corps. C’est signe d’un petit manque de confiance, d’une hésitation, voire parfois de malhonnêteté.
Essayez-vous aussi de décrypter la communication non verbale de votre interlocuteur, sachez par exemple qu’une personne qui adhère à ce que vous dites se comportera souvent ainsi :
- Le contact visuel est maintenu avec vous plus de 60% du temps.
- La tête est légèrement inclinée vers l’avant.
- Il montre des signes d’acquiescement avec leur tête. Cela signifie qu’il est attentif à ce que
vous dites. - Les pieds sont dirigés vers vous.
- Il vous sourie
- Les mains sont ouvertes à plat sur la table
Ces quelques clés vous permettront de tirer partie au mieux de votre langage corporel.
Encore une fois, restez le plus naturel possible, ne laissez pas transparaitre votre stress et évitez tous les tics pouvant agacer votre interlocuteur.
Les Tests psychologiques
A noter : de nombreuses entreprises utilisent des tests de logique ou de personnalité.
N’ayez pas peur de les passer…
Généralement il suffit de s’entrainer un peu pour les passer avec succès.
Cherchez sur Amazon, vous en trouverez des dizaines :
En vous préparant à l’avance, vous verrez qu’il ne s’agit que d’une formalité…
Après l’entretien !
A l’issue de l’entretien vous devez savoir exactement la suite du process de recrutement.
Est-ce à vous de vous manifester, était ce le dernier entretien ? Sinon qui vais-je rencontrer par la suite ?
Quel est le timing pour la suite des évènements ?
Ne partez jamais sans avoir noté ces éléments sur votre bloc note, cela évitera les rendez vous manqués et confusions éventuelles. A l’issue de l’entretien, remerciez le recruteur de vous avoir reçu et saluez le toujours avec une poignée de main ferme mais pas trop.
Après l’entretien, faites le point.
Ne le faites pas tout de suite après, attendez d’avoir un peu de recul (à partir de 2 heures après l’entretien), les premières impressions n’étant pas toujours les meilleures.
Prenez une feuille et répondez aux questions suivantes :
- Comment s’est passé l’entretien globalement ?
- Sur quels aspects ai-je été performant ?
- Sur quels aspects ai-je été moins bon ?
- Sur quelles questions/remarques ai-je été hésitant ?
- Le poste me correspond il ?
- Qu’est ce que j’ai retenu du poste ? (aidez vous de vos notes)
- Ai-je vraiment envie d’être recruté pour ce poste ?
- Que devrais-je améliorer pour mes prochains entretiens ?
Cette dernière question vous permettra de particulièrement travailler ces points lors de vos prochaines préparations.
Si vous souhaitez décrocher le poste, n’attendez pas que le recruteur vous contacte pour vous manifester.
Prenez les devant en envoyant un mail dès le lendemain à la personne que vous avez reçu.
Sur ce message, commencez par remercier la personne de vous avoir reçu.
Ensuite, expliquez de manière synthétique les enjeux du poste que vous avez identifiés et en quoi votre profil peut y répondre. Votre prise de note vous aidera pour la rédaction.
Faites un mail clair et court reprenant simplement les point clés de vos échanges.
Reprenez des termes utilisés par votre interlocuteur, vous parlerez ainsi son langage et retiendrez d’autant plus sont attention. Concluez par renouveler votre motivation pour ce poste.
Ce n’est pas ce message qui vous fera décrocher le job mais cela sera un élément favorable en plus dans votre balance. Si le recruteur penchait pour vous, cela confirmera son choix. Si il était hésitant, il pourrait l’aider à se décider. Il préférera toujours prendre quelqu’un dont il est sûr de sa motivation.
Comme pour les CV et lettres de motivation, l’orthographe et la syntaxe doivent être incapables.
Relisez vous bien plusieurs fois et faites le lire à d’autres personnes, soyez ouvert au critique.
Une fois que vous êtes sur de vous, envoyez votre message. Ne relancez pas 150 fois le recruteur après l’entretien, cela pourrait l’agacer.
Si le délai annoncé aux entretiens est dépassé, préférez une première approche par mail plutôt que par téléphone, c’est moins intrusif et il le lira quand il sera disponible.
Si la réponse est négative ?
Ne vous en faites pas, il est rare de décrocher un job au premier entretien.
Cela est souvent même un mal pour un bien. Lorsque vous cherchez un travail, c’est comme pour les appartements : c’est en visitant plusieurs que vous pourrez connaitre sa vraie valeur.
Tous les échanges que vous aurez même si ils n’aboutissent pas vous permettront d’affiner votre projet professionnel et de détecter les vrais bons jobs qui vous correspondent à 100%.
Mais pour cela, il faut avoir des éléments de comparaison, d’où la nécessité de multiplier les entretiens d’embauche.
Ensuite, c’est l’expérience qui va faire que vous serez meilleur entretien après entretien. Vous serez plus à l’aise, connaitrez ce qui plait aux recruteurs, ce que vous devez vraiment valoriser, les bonnes réponses aux questions piège…
Voyez chaque entretien comme une manière de plus d’apprendre, d’où l’intérêt de bien faire le point après chaque rencontre pour vous améliorer pour les prochains.
Enfin, si la réponse est négative, demandez en toute simplicité par téléphone à la personne pourquoi vous n’avez pas été retenu, ça sera finalement la meilleure source d’apprentissage pour vous.
Veillez à bien prendre en compte ces remarques pour les prochains.
Et si la réponse est positive ?
Bravo ! Vous avez décroché un job. Vous passez ensuite à la phase de négociation salariale, de signature du contrat et de la détermination de la date de début de votre poste.
Avant de signer votre contrat, lisez le plusieurs fois attentivement et faites le lire à des personnes salariés.
Prêtez bien attention, à votre intitulé de poste qui doit bien correspondre au poste pour lequel vous avez été reçu, aux clauses de non concurrence, de mobilité etc..
Si vous n’êtes pas d’accord avec certains points, dites le à votre employeur et discutez en. Il n’est pas rare que plusieurs versions soient réalisés avant la signature définitive.
Dans tous les cas, la recherche d’emploi est une route longue et semée d’embuches à éviter.
Nous espérons au travers de ce livre vous avoir donné les clés d’une recherche optimale et réussie.
Rappelez vous, même si les premières candidatures ne sont pas concluantes, en vous remettant en cause et en suivant nos conseils à la lettre, vous trouverez, soyez persévérant !
Dans certains cas il faut savoir refuser un Job. En effet il est essentiel d’être ambitieux et de rechercher un travail qui vous permet d’aller de l’avant.
En revanche il y a deux écueils :
– Attention aux postes trop exigeants : il s’agit d’emplois qui vous feront faire un bond en avant au niveau responsabilité et compétences. Dans ce cas vous devez vous préparer avant de prendre le poste (par exemple en prenant 1 semaine de congés) pour connaitre le secteur d’activité, utiliser les produits… Et lors de la prise de poste vous ne devrez pas compter vos heures pour apprendre le métier, et surtout aller voir les opérationnels et aller sur le terrain le plus possible.
– Attention à la personnalité de votre Boss : En effet il existe 4 grands types de personnalités, dont certaines sont assurés d’entrer en conflit.
Par exemple l’Organisateur va systématiquement être en conflit avec le Visionnaire, alors que
le Fédérateur va lui très mal s’entendre avec l’Autoritaire.
Pour éviter ce genre de situation n’oubliez pas de vous positionner dans cette grille, et surtout
de positionner votre futur patron…
Pour en savoir plus sur les personnalités et comment mieux vous attendre avec une personne
qui est à l’opposé de votre caractère vous pouvez lire cet article : http://bit.ly/hN5XC3
La période d’essai
Durant 1 à 6 mois vous allez être en période d’essai. Elle a pour objectifs pour vous et pour l’entreprise de vérifier que le poste est fait pour vous.
Voici quelques erreurs à éviter pour être certain de la validation de votre période probatoire :
- N’attendez pas les consignes, prenez des initiatives même si on ne vous donne pas du travail à faire.
- Soyez positifs, ne critiquez pas l’entreprise actuelle, par exemple en comparant avec votre ancienne entreprise.
- N’essayez pas de tout révolutionner dès le départ, sachez prendre du temps.
- Tissez un réseau, par exemple avec les nouveaux arrivants, et proposez souvent une pause café pour obtenir des informations informelles.
- Soyez assidus : arrivez tôt et partez à la même heure que vos collègues.
- Acceptez vos erreurs, et ne cherchez pas à les cachez… Au départ vous ne pouvez pas tout savoir ! Demandez conseils à vos collègues, mais sachez noter pour éviter de leur demander 10 fois la même chose.
- Notez dans un fichier le glossaire des termes de l’entreprise, les mots de passe… pour ne pas avoir l’air “bête”.
- Posez les questions ‘”bêtes” et simples à vos collègues, en réservant les questions complexes à votre supérieur.
- Demandez une réunion “bilan” au bout de quelques semaines à votre supérieur afin de faire un point sur ce qu’il attend de vous, vos progrès… cela vous évitera de mauvaises surprises.
- Vérifiez bien que ce qui vous a été promis est bien effectué (salaire, prime, véhicule…), car si vous ne faites pas l’effort de parler de cela au début de votre période d’essai vous risquez de ne plus pouvoir le négocier par la suite.
Bonus – L’organisation pour trouver un emploi
Trouver un emploi est un travail à plein temps…
Vous journées seront vite remplies d’énormément d’actions (voir les annonces, préparer une lettre de motivation, partager des contenus sur Linkedin…).
Pour être efficace, voici quelques conseils simples.
Etre Organisé, la Clé du Succès !
Vous retrouverez dans ce chapitre, la manière dont vous devez organiser votre recherche.
Sachez que plus de 90% des candidats tombent dans le premier piège de la recherche d’emploi : la dispersion.
Très peu ont une méthode structurée avec un planning précis des étapes à mener, et des objectifs à atteindre avant de passer aux étapes suivantes.
Dans cette partie, nous vous apportons les clés pour bien organiser votre recherche et adopter la démarche la plus efficace possible.
Rechercher un emploi : un travail à plein temps !
Rechercher un job peut constituer une activité à plein temps.
Comme dans tout travail, il y a un objectif à atteindre, une organisation à tenir ainsi qu’un rythme que vous devez vous imposer. Dans votre recherche, vous êtes en effet à la fois l’employeur et l’employé.
C’est à vous seuls de vous fixer des règles.
Voici quelques conseils pour être bien dans votre tête et votre corps durant cette période.
- Surveillez vos horaires
Levez-vous à des heures classiques (vers 8/9h par exemple) et nourrissez vous normalement aux moments traditionnels des repas (petit déjeuner, déjeuner, diner). Ces moments doivent être des repères pour construire votre journée.
Conserver un rythme de vie normal est primordial dans une recherche pour garder un physique et un moral au top. Cela vous permettra d’avoir des plages horaires de recherche optimales.
Pour vos recherches en elles-mêmes, établissez des plages horaires plus ou moins équivalentes à des horaires de bureau. Cela vous permettra par ailleurs d’être tout particulièrement joignable durant ces plages horaires. Les recruteurs vous contacteront en effet aux heures traditionnelles de travail.
- Continuez vos activités extra professionnelles
Comme pour tout travail, il est essentiel de s’aérer l’esprit et de déconnecter de son activité principale de la semaine. Faire du sport, lire, jouer d’un instrument, aller au cinéma, vous balader… sont autant d’exutoires vous permettant d’avoir une vie équilibrée.
Cela vous évitera de stresser inutilement ou bien de « tourner en rond » dans les moments d’inactivité.
- Voyez du monde
Conserver une vie sociale épanouissante est également primordial dans le cadre d’une recherche d’emploi : continuez à sortir, à voir vos proches, à partager l’avancée de vos recherches.
Toutes ces règles de vie que vous devez vous imposer vous permettront de vivre au mieux cette période de recherche, et de continuer à être en phase avec le rythme de votre entourage et du monde du travail.
La recherche d’emploi doit également être appréhendée comme un véritable projet. Comme pour tout projet vous avez un objectif : trouver un emploi, un plan d’action, ainsi qu’un planning précis.
Soyez organisé, voici le cadencement que nous vous conseillons pour optimiser votre recherche d’emploi sur les 5 premières semaines :
Votre recherche est donc constituée d’étapes connectées entre elles, dont il faut suivre l’ordre et s’assurer qu’elles ont été réalisées correctement.
Page suivante, vous retrouverez toutes les étapes dans l’ordre avec ce que vous devez vous assurer d’avoir fait avant de passer à l’étape suivante.
Suivez ce schéma pas à pas, pour optimiser au maximum votre recherche.
Vous avez ici un exemple d’emploi du temps que nous recommandons à une personne cherchant un job, qui illustre les conseils indiqués au début de ce guide.
Il est essentiel que vous fassiez le vôtre au début de chaque semaine. Cela vous permettra de vous assurer que vous utilisiez tous les leviers à votre disposition : soirées networking, candidatures spontanées, réseaux sociaux… cette variété des tâches à mener permet également de ne pas vous lasser ni vous essouffler dans votre démarche.
Cela vous assurera enfin, d’avoir un planning équilibré entre recherche et vie sociale.
En conclusion… trouver un emploi, c’est d’aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme !
Comme le disait Wintson Churchill “Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.”
Nous espérons que la lecture de ce guide vous aura justement permis d’améliorer votre recherche d’emploi pour que vous puissiez arriver plus rapidement au succès !
Après la lecture de ce que nous vous avons expliqué, nous espérons vous avoir éclairé notamment
sur ces différentes problématiques :
- Comment avoir une meilleure vision du travail pour optimiser votre recherche d’emploi,
- Quelles sont les pistes de recherches d’emploi que vous n’exploitez pas actuellement.
- Comment améliorer vos candidatures (lettre de motivation, CV et E-Réputation).
- Comment améliorer vos performances lors de vos entretiens d’embauche.
Si vous souhaitez apprendre à maîtriser les réseaux sociaux, à utiliser Linkedin à 110% ou à monter un blog, vous pouvez consulter nos formations vidéo, avec une réduction spécial chômeur de 50% (sur demande à fred@conseilsmarketing.com)
Nous vous souhaitons une bonne réussite professionnelle !