Vers un nouveau style de média avec la fin des blogueurs traditionnels ? Le cas de Pr4vd4.net, un media satirique qui détonne !

Dans notre entretien fleuve et exclusif, j’ai interviewé le Camarade Président fondateur de Pr4vd4. Il revient sur la genèse de Pr4vd4.net (prononcer “Pravda”), média inutile, satirique et pourtant crucial.

Une leçon de chaos maîtrisé, livrée avec l’élégance punk d’un lance-flammes.

Qui est Pr4vd4.net ? D’où vient ce magazine ?

Pr4vd4.net est un mirage.

Un cri d’angoisse.

Une punchline graphique sur un fond de désespoir numérique.

C’est un média, oui, mais pas vraiment.

C’est un projet artistique, bien sûr, mais mouvant.

C’est surtout un détournement radical de tout ce que vous pensiez savoir sur la presse, l’information, la com’, le marketing.

Une réponse ironique, grotesque et lucide à un monde devenu trop sérieux pour être vrai.

Son origine ?

Une légende urbaine des internets raconte qu’il serait né dans un open-space désaffecté, sous un garage, où s’étaient échoués quelques créateurs cramés par le bullshit des campagnes d’activation digitale.

À la tête de ce petit soviet de l’absurde, moi, le Camarade Président, mi-stakhanoviste du feed, mi-figurant de Godard période Mao.

Visionnaire au long cours, j’aurais soufflé sur les braises d’un code html oublié pour allumer la mèche : créer un média inutile, et donc absolument nécessaire.

Quelle est la “vision” de Pr4vd4 ?

Dans un monde de plateformes en panique, où l’algorithme donne le “la” et où chaque contenu est un produit, Pr4vd4 avance à contresens.

Notre vision ?

Déconstruire les récits, crever les bulles, mordre les certitudes.

Un manifeste fluide et #hypermoderne qui s’adresse autant aux désabusés du storytelling qu’aux curieux des failles du système.

Pr4vd4 imagine un futur où les médias ne sont plus des distributeurs automatiques de sens prémâché, mais des zones d’interrogation instable.

Où l’info se tord, se retourne contre elle-même, explose de l’intérieur.

Et dans cette explosion, il reste parfois un éclat de lucidité.

Pr4vd4 ne guide pas.

Il désoriente.

Il ne prétend pas éclairer.

Il préfère perturber.

À quoi “sert” Pr4vd4, au-delà de la “perturbation” ?

Poser cette question, c’est déjà révéler qu’on n’a rien compris (mais toi, Fred, qui nous suit depuis le début, tu as tout compris !).

Pr4vd4 ne sert à rien — et c’est là tout son génie.

Refusant l’utilité, le bon sens, la linéarité de la pensée produit, Pr4vd4 joue avec le chaos pour faire émerger autre chose : une zone de friction, un espace mental hors cadre.

Mais si on devait absolument répondre ? Pr4vd4 sert à pointer du doigt le grotesque de notre époque. Il sert à déstabiliser les faiseurs de sens, les prêcheurs de vérité, les vendeurs de certitudes. Il sert de révélateur — pas de lumière, mais de noirceur.

Et paradoxalement, c’est peut-être là qu’il est le plus utile.

Dans ce moment de désorientation radicale, il ouvre une brèche : pour penser autrement, pour rire (jaune), pour se perdre un peu mieux.

Et parfois, pour entrevoir, derrière un amas de dark content et de fake news punkisées, un petit fragment de beauté.

En quoi l’idée de Pr4vd4 est-elle neuve (et monétisable) ?

La nouveauté de Pr4vd4, c’est qu’il refuse d’être nouveau pour les bonnes raisons.

Il n’invente rien.

Il détourne tout.

Il n’innove pas.

Il parasite.

Il n’a pas de brand platform figée, mais une plateforme de chaos.

Et pourtant — ou justement pour cela — il est l’un des rares objets médiatiques à comprendre profondément notre époque.

Dans un monde où la sincérité est devenue une stratégie de contenu, Pr4vd4 réhabilite le cynisme comme posture lucide.

Il offre aux lecteurs (et aux annonceurs suffisamment culottés) un territoire de jeu radicalement original, instable, inclassable.

Une expérience médiatique en soi, qui intrigue, dérange, fascine.

Pour une marque, s’associer à Pr4vd4, c’est faire le choix du hors-format.

C’est revendiquer une posture d’avant-garde, capable de rire du système tout en le court-circuitant.

C’est jouer avec les codes du marketing sans les épouser.

Bref, c’est osé.

C’est oser.

Et dans un univers saturé de brand content tiède et d’hyper publicitarisation permanente, c’est rare. Et donc désirable.

Vous voulez en savoir plus sur ce projet unique et owni du web ?

Voici les liens à consulter :

Pr4vd4.net : https://pr4vd4.net/

Youtube : https://www.youtube.com/@Pr4vd4-magazine

Facebook : https://www.facebook.com/pr4vd4/

X : https://x.com/Pr4vd4NET

Camarade Président : https://pr4vd4.net/author/camarade