Pour réussir sur Linkedin en 2021 faut il jouer sur l’émotion ?

Dans le cadre de la sortie du livre “WEB 2.0 15 ans déjà et après ? – 7 pistes pour réEnchanter Internet !“, j’ai eu le plaisir de participer à un live sur un sujet brulant lié à Linkedin en 2021 : Le marketing émotionnel définit-il le LinkedIN d’aujourd’hui ?

Pour répondre à cette question, j’étais accompagné par 2 experts également co-auteurs de ce livre :

• Yann Gourvennec, de l’agence digitale VisionaryMarketing.com.
• Yaëlle Stein Teicher, Directrice de l’activation chez Bloom plateforme Social Analytics.

Avec une animation menée de mains de maître par Fadhila Brahimi, Personal Branding Strategist & Executive Coaching, et principale auteur du livre.

Voici ci dessous mes réponses personnelles aux 4 questions posées lors des 30 minutes de ce live.

Comment fait-on pour souhaiter ses voeux 2021 avec élégance sur LinkedIN ?

Je vais être honnête je suis 1er sur Google sur “bonnes résolutions”, et donc j’utilise les réseaux sociaux pour continuer à booster cette requête.

J’ai donc fait des posts “bonnes résolutions” plutôt que bonne année + ma sélection des pubs les plus drôles sur la nouvelle année et une publication “émotions” en “mot à trou” (en 2021 j’ai envie… et en 2021 j’ai hâte) afin d’engager mes contacts. (30 secondes)

Comment Linkedin a-t-il évolué depuis les dernières années ?

On est passé d’une plateforme où il ne se passait pas grande chose (une CVthèque statique), au “Facebook des Pros” où il est permis de passer du temps au travail tous les jours.

La différence c’est que désormais il y a du monde sur Linkedin, tous les jours tout le temps.

En 2017 dans le monde il y avait 520 Millions inscrits sur Linkedin, en fin 2020 722 Millions (Instagram c’est 1 Milliard, mais c’est du grand public).

19 M d’inscrits en France, on estime à 2 nouveaux inscrits par seconde… c’est énorme face à un Facebook qui s’effrite.

Il y a beaucoup d’usages en recrutement et en prospection, grâce aux possibilités d’interactions directes avec les membres via les inmails (parler directement aux décideurs sans passer par l’email).

Au niveau des publications, les contenus étaient au départ très sérieux et pros (à la limite des communiqués de presse), et maintenant pour émerger dans la masse de contenus il faut “faire l’audience”, les post “grands publics” ou émotionnels marchent le mieux car c’est ce que le gens veulent, donc c’est ce que privilégie l’algo de Linkedin.

On est dans l’équivalent du “temps de cerveau disponible” de Patrick Le lay, avec une course à l’audience.

De fait, on arrive à une sur-exposition des contenus émotionnels / clivants moins Pro mais qui font de l’audience.

Cependant, on voit aussi poindre une lassitude de la prospection “bourrin” liée à la liberté d’usage du réseau versus Facebook.

Mais cela ne devrait pas durer, Linkedin à pour moi 5 ans de retard sur Facebook => ex: il faudra bientôt payer pour être visible au travers des pages car on ne pourra plus être visible en reach naturel.

Linkedin est il en voie de Facebookerisation ?

Oui clairement, comme je l’ai indiqué précédemment c’est la course au Likes, aux commentaires, artificiels ou réels.

D’où les posts “pute à clic”, l’émotionnel, du clivant… et un bon copywriting et l’optimisation des posts (ex : une 1er ligne avec une question inciter la personne à cliquer).

Par exemple mon co-auteur Grégoire Gambatto réussi très bien dans ce domaine, tout comme Patrick Barrabé ou Michael Aguilar.

Ils ont une communauté, et ainsi Grégoire a vendu des dizaines de milliers d’euros de formations et de prestations avec certains posts.

Mais il y aura peu d’élus car au final le mur virtuels des membres est limité en portée, et il faudra de plus en plus se battre pour être visible.

Je pense qu’il faut se spécialiser.

Heureusement on peut construire une image d’expert, et rassembler une communauté : Il vaut mieux un petit auditoire actif qu’une grosse masse qui n’est pas dans la cible.

Par exemple, depuis 3 ans je suis passé du secteur la gestion et du CRM aux solutions de Centre de Contacts et à la mesure de la satisfaction, pour cela j’ai un second profil dédié sur cette thématique avec 90% de personnes dans la cible, et au bout d’un an de travail je suis désormais reconnu comme un expert de ce secteur.

Et mon arme ce ne sont pas les posts, mais les messages et les interactions avec ma communauté, avec des interactions réelles, et souvent des échanges en dehors de Linkedin en particulier sur mon blog.

Y a-t-il encore de la place pour un autre réseau que Linkedin en 2021 ?

Pour moi c’est encore le moment de construire un réseau “gratuitement” Linkedin (c’est à dire avec du temps et des outils)… 30 mins par jour est un bon timing.

En faisant cela on peut être reconnu comme un expert dans son domaine sur Linkedin.

Dans 1 an cela sera trop tard, le contenu sera trop important, et les utilisateurs de Linkedin seront protégés des growth hackers et commerciaux comme moi.

La clé est de ne pas disperser, mais choisir 1 ou plateforme, et juste être présent en relais sur les autres.

Moi j’ai sélectionné Linkedin + mon blog, d’avoir une présence active sur Youtube et les podcasts, mais d’avoir juste une visibilité défensive sur Facebook, Instagram, Twitter…

Il faut choisir ses réseaux et ses combats, si un autre réseau arrivait, je commencerait par me dire est ce que ma cible est dessus, est ce que je peux la toucher et surtout convertir, et je commencerai en mode test & learn.

Quelles stratégies pour Linkedin en 2021… quelle place pour l’émotion  ? La vidéo !

Retrouvez les interventions de tous les intervenants en vidéo (30 minutes), avec leur point de vue sur le Marketing Emotionnel sur Linkedin en 2021 !