La consommation collaborative – Le cas Yooneed

La consommation collaborative - Le cas Yooneed 4

Nous avons interviewé Laurent Blanchard fondateur de Yooned.

Dans cette entretien Laurent nous parle de la consommation collaborative.

1 – Comment t’est venu l’idée de Yooneed ?

Apres plusieurs années à travailler pour les autres, j’ai eu l’idée de monter ma propre entreprise,   dont je suis le fondateur.

L’idée de YooNeed est de donner l’opportunité  à chacun de créer des richesses grâce a ses talents.

Pour résumer YooNeed permet aux gens ayant des talents, qui aiment faire des choses, qui savent  faire des choses, ou qui sont doués dans un domaine…  de développer des revenus, peu importe qui vous êtes et où vous êtes. Yooneed donne les moyens de le faire


2 – Pourquoi  la consommation collaborative est en train de prendre de plus en plus d’ampleur ?

Je ne me suis pas lance dans la consommation collaborative :   Yooneed  s’inscrit dans le cadre de la consommation collaborative.

L’idée de la consommation collaborative est une idée très neuve, on ne parlait même du concept quand j’ai commencé à travailler sur Yooneed.

A l’époque il n’y avait  quelques initiés au courant de ce concept.

J’ai donc eu l’idée de YooNeed parce que je me suis aperçu lors de mes postes de direction que l’agenda qu’on donnait aux entreprises  était dicté par le marché, et qu’il nous amènait droit dans le mur sur le marché du travail.

On produit de la richesse mais elle repart vers les marchés qui produisent encore plus d’argent, ou cette richesse part pour nourrir la croissance sur des continents ou la croissance est plus facile à obtenir….

Nous avons un gros problème en Europe de l’Ouest :  les entreprises auront de moins en moins la capacité d’absorber le marche du travail, et donc  il y aura de moins en moins de salariés…

Cela veut donc dire qu’il y aura des gens qui devront aller vers l’indépendance financière et qui auront besoin de solutions pour valoriser leur savoir faire, et  faire en sorte que cela devienne économiquement viable.

Je me suis aussi dit qu’il y aurait plus de gens qui devront chercher des compléments de revenus même s’ils ont déjà un travail à plein temps parce l’on obtient difficilement une  augmentation or cela pousse beaucoup de gens beaucoup de gens à avoir un emploi partiel pour conserver leur pouvoir d’achat.

Il y a aussi des gens âgé entre 60-70 ans, qui sont à la retraite qui ont des choses a proposer aux autres et sans parler des jeunes qui sont sans emploi avec de bonne qualification et qui veulent rentrer dans la vie active.

Il y a quand même 1 français sur 2 qui aura besoin de solutions pour aller chercher des compléments de revenus.

En France, on est une société mosaïque, où certaines personnes cuisinent divinement bien alors que d’autre sont bon en skateboard , ou même des magiciens, des décorateurs d’intérieurs…

D’où l’idée de créer une plateforme qui permette à ses gens avec divers talents de se retrouver tous ensemble. On y trouve vraiment tout, des clowns, des gardes du corps, un traiteur pour un dîner…

3 – Est-ce que ce n’est pas quelques part une anti chambre pour lancer sa propre activité ?

D’un coté il y a ceux qui ont du talent et ceux qui sont à la recherche de talents.

Or entre le talent et les chercheurs de talent, il y a au moins 15 barrières…

Nous les mettons en situation  où il n’y  a plus de barrières et nous proposons une mise en contact directe des talents et des chercheurs de talents.

Cela peut être un moyen d’avoir une activité récurrente ou ponctuelle mais cela peut être également un moyen de basculer de sa vie de salarié à autre chose, ou même être salarié la semaine et proposer ses services pour autre chose le weekend.

Cela peut être  un service totalement différent de ce que l’on fait la semaine en tant que salarié , les exemples sont vastes, on peut être comptable la semaine, et strip teaser-gogo dancer le week end ou en soirée.

Mais on ne veut pas créer de polémique autour des services proposés avec des services tendancieux…

On fait face a une évolution constante et on n’a pas la même vie à 20ans-30ans- 40ans ou 50ans…

On fait des études, on se marie, on a des enfants, et on a travaillé pendant 15ans, on a envie de s’orienter vers quelques chose d’autres, faire les choses différemment.

Dans la vie il y a des périodes d’acquisition, d’action et de transmission.

L’idée est de favoriser chacune de ces étapes et on peut très bien à un moment donné se retrouver dans sa carrière professionnelle à vouloir penser et à  faire différemment, et établir d’autres priorités.

Grâce à Yoo Need, vous pouvez tenter l’expérience d’essayer autre chose en week end ou après vos  heures de bureau sans avoir à payer pour le faire.

Le site de Yoo Need est basé sur 3 valeurs,

–  la liberté pour chacun pour pouvoir révéler et proposer le meilleur de nous même,

– égalité des chances face au marché, on offre à une personne la possibilité de poster un nombre illimité d’annonce gratuitement . Tout les contacts, proposition qui vous seront envoyé sont gratuit mais bien sûr nous devons aussi rester rentable, et donc nous prélevons une petite commission de la part de la création de richesse quand il y a eu accord de contrat entre les 2 parties. Tant que vous n’avez pas conclu d’affaire, vous n’avez rien à payer.

– et finalement le dernier piliers de notre site Web, parce que la citoyenneté c’est des droits et il y a également des devoirs, et nous avons rebaptisé le R de Fraternité en R de Respect.  Sur YooNeed le respect est un aspect essentiel,  il est important que de décliner son identité et quand vous faites un commentaire, vous utilisez votre identité car vous vous engagez.

On invite les gens à prendre connaissance de leurs devoirs et de ce qu’ils doivent mettre en place avec les lois.

Le système qui va être mis en place va nous permettre de faire des transactions de paiement que ce soit pour un particulier ou un professionnel de manière complètement déclaré.

Je ne pars du principe  que chacun est libre de définir qui il est.

Yoo Need est un facilitateur, on met a la disposition de qui le souhaite un endroit où il peut proposer ses services, soit en tant qu’entreprise ou en tant qu’individuel.

Par exemple dans le domaine de la plomberie on pourra être soit plombier indépendant ou plombier au sein d’une entreprise.

On institue ainsi une concurrence loyale, où chacun  obtient un contrat à travers notre site pour payer les charges.

D’où la raison pour laquelle ou on encourage les autos entrepreneurs à s’informer et a s’inscrire auprès des organismes  pour créer leurs statuts d’auto entrepreneur mais ce n’est pas une obligation, car certains ne veulent pas s’encombrer à commencer à créer un statut d’auto entrepreneur .

Donc on leur dit qu’ils peuvent travailler en tant que particulier pour un autre particulier qui devient le patron et on vous met en place un système d’intermédiaire qui permet l’interaction  sur la transaction réalisée et où les taxes sont déduites automatiquement ce qui permet d’être en conformité avec les Lois, tout en cotisant pour la sécurité sociale,  la retraite, etc.

4 – Est-ce que cela veut dire que si je paie 100 € pour une prestation, vous vous prenez votre commission qui s’élève a un pourcentage et vous versez par exemples les 40% de frais pour la sécurité sociale  ?

Voila, les entreprises et les auto-entrepreneurs, eux se chargent de régler les frais nécessaires car ils sont déjà dans cette mécanique .

Pour les autres on va uniquement déduire une commission de leurs revenus, exemple pour l’entreprise on va enlever la TVA puisque qu’elle paie la TVA, pour les autos-entrepreneurs on déduit la totalité puisqu’il n’a pas de TVA et pour le particulier on prendra la commission sur son net, une fois qu’il aura payé ses charges.

Exemple, je suis une entreprise, je propose pour 100eur une mission si la personne qui remporte le marché est une entreprise je vais verser 100eur moins la TVA, si vous êtes autoentrepreneur je vais prendre sur la totalité, et vous êtes particulier, je vais vous dire qu’il y aura peut être que 55eur net a la sortie. La question est alors de savoir “Est ce que vous prenez ou vous ne prenez pas la prestation à ce prix ?”.

Cela  permet d’avoir quelques chose de légal et en cas de contrôle vous tout le monde est en conformité avec la loi

5 – Comment est se faire connaître quand on est un nouveau start-up ?

Cela  reste l’aspect le plus compliqué à faire…

Il y a plusieurs leviers, que je vais appeler fondamentaux…

 Il y a  le référencement naturel, c’est-à-dire comment est ce on arrive à remonter sur les moteurs de recherche sur les actions que l’on propose de manière naturelle sans avoir à payer des publicités pour le faire.

Il y a donc  un gros travail d’optimisation du site,  en interne et par une agence, parce qu’il faut se dire que par rapport à ses ambitions et ses objectifs,  il y a des choses qu’on est capable de faire en internet et  d’autre pas…

Donc on a  besoin de recourir à des gens externes qui sont des spécialistes….

Le deuxième levier, sont tous les outils de digital marketing.

Cela a  un coût, et on a tiré des enseignements :  on a testé Adwords, on a testé Facebook, et on a testé ce qu’on appelle l’affiliation (vous avez une publicité sur un site où vous avez une cible commune mais ou l’activité diffère)…

Tout cela nous permis de dégager des enseignements et de se dire que le jour ou on aura plus de budget, on saura quel est l’outil le plus approprié pour nous.

On a eu un peu de presse ce qui fait du bien, mais ce n’est pas la révolution à laquelle on peut s’attendre.

Un communiqué de presse ou un passage a la radio, cela  génère parfois un peu de trafic mais pas forcement des ventes, c’est de la notoriété en fait.

Cela nous a aidé à créer de la notoriété…

Par exemple on a été élu coup de cœur d’un magazine au mois de décembre, on est Management de ce mois sur le sujet des bonnes idées business en ce moment. On était dans Le Parisien, dans Femme Actuelle, sur France 24…  et

Ce qui nous aide c’est que l’idée et le concept plait.

Il ne reste plus qu’à passer au 13h de  Jean Pierre, cela permettra de parler à 10 millions de français…

Donc, il y a la presse, qui est un aspect très important.

Il y aussi le réseau, par exemple ce matin on était plusieurs intervenants de start-up ce qui  nous permet de réfléchir ensemble et  de partager.

On peut ainsi mettre en place des partenariats entre sociétés non concurrentes.

Le dernier levier, c’est donc d’essayer de construire des partenariats.

Il faut mettre en place un partenariat avec des influenceurs qui ont une visibilité auprès d’un très grand nombre de personnes.

C’est ce que nous sommes en train faire  avec des acteurs majeurs de la distribution, et il n’est pas envisageable qu’un jour un certain groupe de distribution mette à disposition Yooneed de leurs points de ventes.

6 – Alors si on veut en savoir plus et proposer ses prestations, on va sur quel site internet ?

Il suffit d’aller sur Yooneed, cela signifie ‘tu as besoin’ en français.

On a créé une marque anglaise parce qu’on a pour ambition de porter notre entreprise au delà des frontières.

Le but de YooNeed est de valoriser l’humain pour lui permettre de valoriser ses revenus et c’est universel car nous avons tous quelques chose a proposer aux autres.

Donc, Yooneed a été construit pour justement dépasser les frontières et peut être demain permettre à une entreprise française de bâtir un leadership a l’international.

La consommation collaborative from frederic CANEVET on Vimeo.

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