Dans cet article, je vous vous donner des conseils pour réussir un ebook, un guide, un livre blanc… ou même une formation vidéo.
Sommaire de l'article
1 – Définir le problème à résoudre
La première chose consiste à se demander quel problème vous allez résoudre et quelles solutions vous apporterez, pourquoi il faut acheter le produit.
Il ne faut pas penser à écrire un guide, un livre… sur une thématique, mais vraiment s’attacher au problème à résoudre, car les gens qui cette problématique peuvent ne pas être prêts à payer pour résoudre ce problème.
Comme toujours, il faut un problème urgent, important et solvable (ou créer cette urgence).
Vous pouvez aussi créer une relation de confiance, et ensuite proposer une solution à laquelle on n’aurait pas pensé : par exemple vous proposer un programme d’aide sur un domaine, puis ensuite proposer un produit pour aller plus loin.
Votre concept doit répondre aux questions suivantes :
- Le nom du produit (il n’est pas forcément final… vous pourrez le modifier ensuite)
- Le concept global du produit (le problème résolu, la méthode, la différence par rapport aux autres produits…)
- Le contenu et le format du produit
- Les éléments de différenciation par rapport au concurrents (cf votre USP)
- Le problème qui est résolu (pourquoi le client va payer, cf le test d’un concept)
- Le Pitch (30 secondes pour présenter votre produit cf cette méthodologie)
- Le client type (cf la méthode de personas)
- Le prix, les produits accessoires à vendre en plus, le downsell…
- Le process administratif et commercial
- Le dispositif de promotion
- …
Vous devez résumer le concept de votre livre dans un fichier Excel qui vous permettra d’une part de structurer votre penser, mais aussi pour vous servir de référence :
2 – Définir l’ossature du contenu à produire
Ensuite, il est essentiel d’écrire l’ossature du guide ou de la vidéo.
Cela vous permettra de déterminer la masse de travail et de mieux positionner votre produit.
Il faut à chaque fois un process de création :
- Une très courte introduction
- Une analyse de la situation (pourquoi ce problème…),
- Puis on arrive aux fiches action avec les différentes étapes pour arriver à la résolution du problème.
- Une conclusion
Quasiment tous les livres, formations… sont conçus comme ça.
Dans chaque partie, vous résoudrez un problème et faire avancer la solution dans le but de fournir une méthode.
Par exemple, le premier chapitre peut parler d’un premier problème, et indiquer ce que le client doit faire pour résoudre ce problème.
Cela donne une structure du genre :
- Introduction : Quelle est la source de ce problème, pourquoi c’est important d’agir…
- Partie 1 : Le problème numéro 1 à traiter, la source, comment le résoudre, des outils et des actions à mener
- Le problème et sa source avec anecdotes, chiffres…
- La manière de le résoudre avec l’action N°1, l’action N°2…
- Les erreurs à ne pas commettre, les astuces…
- Le bilan ce cette première partie, avec une synthèse de ce qu’il faut retenir et faire
- Partie 2 : Le problème N°2 à résoudre quand le problème N°1 est résolu, et les actions à mener
- …
- Conclusion : félicitations pour la lecture du livre, et appel à l’action.
A noter : en structurant votre livre, vous pourrez mieux faire la page de vente car vous aurez listé les problèmes, les solutions…
Il est important d’écrire dès le départ des titres et des sous-titres pour savoir ce qu’il y aura à l’intérieur de votre guide.
Par exemple, pour Trafic Commando, ma dernière formation, j’avais un Google Sheet avec le co-auteur, et on décidait de ce qu’on devrait avoir dedans.
Il est également important de mettre des exemples et des anecdotes.
À la fin de chaque partie, je mets généralement une anecdote ou un cas pratique pour rendre la chose plus vivante.
Cela permet d’avoir un document plus agréable à lire : il y a dans un premier temps la théorie, puis la pratique et enfin l’exemple qui sera plus intéressant pour les gens.
Vous pouvez bien entendu faire un amoncellement d’idées comme je l’ai fait dans “100 Conseils pour Réussir sur Internet“.
Il ne s’agit que d’idées, mais ce n’est pas aussi structuré.
L’avantage est que les gens peuvent le lire plus facilement, mais il n’y a pas de méthode (donc la valeur ajoutée est moindre).
A noter : vous pouvez aussi raconter une histoire dans votre livre, via du Story Telling.
Essayez également de réutiliser du contenu.
On peut généralement vendre un livre si 60 % du contenu existe déjà, et que vous n’en avez créé que 40 %.
Vous pourrez créer une méthode, des checklists, ajouter des vidéos, etc et ainsi avoir de la valeur.
Il faut savoir que personne ne lit 100 % d’un blog ou des articles… Vous pouvez donc créer des articles, les espacer dans le temps, et ensuite reprendre le tout et faire un bouquin payant ou gratuit en mettant plus de structure.
Vous pouvez également demander à un expert d’écrire un chapitre, une préface ou une postface.
Bien entendu, ne le faites pas avec un inconnu.
Le but est d’avoir certes un contenu à valeur ajoutée, mais d’avoir quelqu’un de connu lié au produit et qui vous servira de relai, car il pourra en parler sur son blog ou sur les médias sociaux.
Vous avez du contenu, il a de la visibilité, et il va ensuite relayer le contenu sur les médias sociaux, c’est donc du gagnant-gagnant.
3 – Ecrire plus rapidement un livre
Il est également important d’apprendre à écrire vite.
Les gens qui se lancent dans l’écriture d’un livre sont généralement un peu dégoûtés car c’est long à écrire.
Il y a plusieurs méthodes.
La première consiste à apprendre à taper plus vite.
Vous pouvez utiliser des outils comme Keybr qui vous apprennent à taper au clavier :
Il existe quelques autres solutions pour apprendre à taper au clavier :
- Des petits jeux comme http://www.taperplusvite.com/ et http://www.learninggamesforkids.com et http://typinggames.me/
- Des logiciels à télécharger pour taper au clavier http://www.typefastertypingtutor.com
- Des solutions en ligne https://www.typing.com/, http://typingtutor-online.com, http://10fastfingers.com/typing-test/french,
Vous verrez que si vous gagnez 25 % sur l’écriture d’un texte, vous gagnerez 25 % sur l’écriture de vote bouquin, ce qui n’est pas négligeable.
L’autre possibilité consiste à faire de l’écriture vocale avec des outils comme Dragon NaturallySpeaking.
Vous allez ainsi récupérer du contenu de manière simple en dictant votre texte.
L’autre point est de travailler en “sprints”.
C’est-à-dire travailler non-stop pendant aussi longtemps que possible en évtant les distractions (Facebook, Twitter), tout en se retenant de faire autre chose.
Vous pouvez vous inspirer de la méthode pomodoro (cf cet article):
C’est très important de ne pas s’arrêter, car on perd le fil. Ne mettez pas la télé. Vous pouvez éventuellement prévoir un thé, un café ou verre d’eau.
Vous pouvez éventuellement mettre de la musique ou la radio, mais il ne faut pas que vous ayez à changer les playlists.
De même, regardez dans la journée les heures où vous êtes efficaces.
Par exemple, je suis plutôt efficace le matin et le soir, mais j’ai un coup de barre l’après-midi. J’évite donc d’écrire à ce moment-là, je le fais plutôt le soir après 22h pour être concentré à 100 %.
De même, quand vous voyez des choses intéressantes, notez-les sur un carnet ou dans Evernote, ou dans une autre application mobile.
On a souvent de nouvelles idées sous la douche ou sur internet, que vous pourrez éventuellement ajouter à la deuxième version.