Nous avons eu le plaisir de recevoir Laurent Dijoux, qui nous a fait un bilan sur le 1er Congrès des Infopreneurs organisé par Poweron.
Les infopreneurs sont des personnes dont le métier est de vendre leurs expertises via des produits d’information (ebooks, formations vidéo…).
Sommaire de l'article
1 – Comment s’est déroulé le premier Congrès, et quel en est le premier bilan ?
C’était la première édition du Congrès des Infopreneurs, même si la profession existe depuis plus de quinze ans.
C’est la toute première manifestation avec plus de 130 personnes, ce qui est déjà pas mal pour un premier congrès, surtout que le ticket d’entrée était assez élevé.
Toutefois vu l’ensemble des bonus offerts (formations vidéos etc), c’était très rentable pour une personne qui souhaitait se lancer.
Il y avait 3 types de personnes présentes :
– Les experts, la crème des infopreneurs, qui présentaient des conférences.
– Des challengers qui sont présents sur le marché et qui gagnent déjà de l’argent avec leurs passions et avec leurs sites, leurs savoir-faire et leur expertise.
– Les nouveaux entrants qui veulent se faire connaitre et qui souhaitent connaitre le marché et se lancer dans l’infoprenariat.
Le tarif du congrès était des 500 euros avec un système incitatif, avec un prix qui augmentait graduellement.
Au départ, les prix ont commencés à 300 euros pour finir à 800 euros !
Il est vrai que cela peut sembler un tarif relativement élevé parce que si on regarde le marché des infopreneurs en lui-même qui affiche un revenu mensuel des l’infopreneurs autour de 2400 euros (et c’est du chiffre d’affaire… pas des revenus nets de charges et d’impôts).
Si l’on va au fond des choses, cela veut dire qu’il y a beaucoup de personnes qui ne gagnent pas énormément d’argent, on peut simplifier en disant même que 90% du marché font relativement peu de chiffre d’affaires, mais que les 10% restants génèrent eux beaucoup de ventes…
En effet les premiers 5% font un chiffre d’affaire équivalent à 100,000 le minimum… et les 10% suivant n’en font que 24 000 €, et tous les autres restants entre 500 et 1,000 euros par mois…
2 – Quelles sont les conférences qui t’ont le plus marqué, et quels sont les conseils que tu as retenus ?
Le premier jour, les conférences qui m’ont le plus intéressées étaient celles sur la « Stratégie a 100 K€ » de Florent Fouque, c’est-à-dire comment réaliser 100K euros de chiffre d’affaires quand on est infopreneur (cf son interview sur le marketing par le contenu).
Une des techniques intéressantes, était par exemple de créer un livre collaboratif ou une formation collaborative.
Le principe essentiel c’est de ne pas être le seul expert qui pousse sa formation auprès de son auditoire, mais de capitaliser sur le savoir faire les l’audience d’un ensemble d’experts qui unissent leurs forces.
Pour ce qui est des formations collaboratives, le but du jeu est de créer beaucoup plus rapidement différent modules qui se complètent entre eux.
Cela peut servir aussi de base pour générer du trafic.
Par exemple, imaginons que nous avons 12 experts qui soient présents dans un eBook collaboratif, alors ces 12 experts vont naturellement promouvoir le produit ainsi que le livre auprès de leurs audiences…
C’est une stratégie aussi utilisée par Benjamin Planche pour la promo de sa formation : il a créé un eBook collaboratif en reprenant des articles de blogs déjà existants (avec l’autorisation des blogueurs participants) , puis il a proposé son produit en affiliation (avec 100% de commissions pour une durée limitée).
Et donc forcement tous les participants en profitent, dès qu’ils sont publiés dans le livre ou dans la formation, c’est de la notoriété et de la visibilité à moindre coût !
Même une personne peu connue va être propulsée au rang d’expert en étant au même niveau que les autres experts du livre blanc collaboratif.
Bien entendu le plus grand gagnant reste l’organisateur de ce projet, car il est au centre de tout, et c’est lui qui va vendre la formation collaborative, récupérer les liens externes, créer une liste des prospects…
On se base sur des audiences existantes en utilisant la notoriété d’experts et les listes d’experts.
Il suffit de proposer à des experts reconnus d’écrire un chapitre dans un livre blanc (ex : Est ce que vous voudriez participer à un projet un peu fou, écrire un livre rassemble les 15 meilleurs experts sur XXX).
L’autre option est de proposer à un autre infopreneur non concurrent de faire une formation ensemble et de lui dire tu fais tel module et ca te prendra a peu prêt 3 heures qui te fera X% de chiffre d’affaire.
Mais il y a encore mieux… Et c’est ce qui était expliqué lors de la formation…
Au lieu de contacter des experts qui sont généralement débordés, et de leur demander d’écrire un bon article pour un eBook, il faut leur proposer un deal encore plus simple et plus facile pour eux…
Il faut en amont chercher dans les articles des Blog des 12 experts leurs meilleurs articles sur un sujet, et les intégrer à un ebook en version PDF.
Cet eBook est alors une compilation de 12 articles « clés en main », et donc c’est 0 travail d’écriture (à part l’intro, la conclusion et la mise en page).
Il suffit ensuite de contacter les différents experts pour avoir leur autorisation (parce qu’avant de mettre les articles dans le PDF les personnes ne sont pas au courant !).
Bien entendu la personne qui voit que tout est prêt, que la mise en forme est faite et que tout le travail est mâché, il ne peut pas dire non… puisqu’il va lui aussi bénéficier de la notoriété sans rien devoir faire !
3 – Quelle est la deuxième conférence qui t’a le plus marquée lors de la 1er journée du Congrès des Infopreneurs ?
C’est celle de Laurent Cheneau, car quand on est infopreneur ou entrepreneur on a de plus en plus de mal à réussir seul… il devient indispensable de mettre en place des partenariats.
En effet quand on crée une liste d’emails il est difficile de dépasser un certain seuil, dans une étude parue lors du congrès des Infopreneurs ont arrive à une moyenne de 3 300 contacts….
Or en mettant en place des partenariats on arrive à dépasser cette limite naturelle, et arriver a plus de 4,000 contacts.
Dans son intervention Laurent recommande (tout comme moi), de faire de l’achat de visibilité.
Il faut investir dans de la publicité payante (sponsoring de newsletter, Adwords, Facebook, achat d’articles sponsorisés…).
Il faut être transmedia, c’est-à-dire qu’il ne faut pas se contenter d’une seule source trafic… qu’elle soit payante ou « gratuite » (c’est-à-dire en y passant du temps).
Il faut s’orienter vers une utilisation de l’ensemble des sources de trafic qui sont à notre disposition.
Il ne faut pas non plus investir dans tout les medias de manière continu sans en calculer le ROI.
Par exemple si vous faites de la pub via Adwords, Facebook et LinkedIn faudra tester les performances et en fonction des résultats choisir le meilleur support pour y faire basculer le budget.
Il faut mesurer la performance, et cela veut dire créer des URL uniques via Google URL Generator, mettre dans Google Analytics le suivi des conversions, et suivre toutes les conversions.
4 – Quels sont les autres enseignements à tirer de la 1er journée ?
Ce qui était intéressant lors du congrès, c’est qu’il n’y avait pas que du conseil et de la stratégie mais de personnes qui étaient présent pour faire passer leurs visions et nous montrer que la solution est en nous…
C’est-à-dire qu’il y avait une partie du congrès sur le développement personnel, or c’est une partie qui est très importante dans le succès d’une info-entreprise, car tu es le cœur de la réussite du projet.
Il faut être motivé car pour créer un produit, tenir un blog… cela se joue sur la durée.
Créer un produit ca prend des semaines ou même des mois et on peut avoir plusieurs techniques pour arriver au bout de ce projet.
Soit c’est un petit peu tous les jours, et on fait 2-3 pages.
Soit on travaille en « sprints », avec un focus pendant 1 jour ou 2 jours ou tout les 2-3 weekends (ou alors on prend une semaine de vacance et on ne fait que cela).
Une des personnes que j’apprécie pour ses conseils en coaching, c’est David Laroche, qui n’était malheureusement pas présent à ce congrès.
Mais c’est vraiment une des personnes qui me motive au quotidien et d’ailleurs j’en profite pour le remercier dans cette vidéo.
Il donne d’excellent conseils et il a également d’excellentes stratégies, par exemple il a fait un challenge video sur 100 jours.
Il ne réalise pas forcement une vidéo chaque jour, mais il réalise plusieurs vidéo sur une journée ou deux, et après il les diffuse tous les jours.
C’est une stratégie intéressante pour fidéliser ses visiteurs, à condition d’apporter toujours de bons conseils !
J’ai également rencontré 3 autres personnes qui m’ont marqués :
– Sylvain Carufel.
Si vous souhaitez savoir qui est Sylvain Carufel, il vous suffit de taper sur le net ‘La solution est en vous’ et j’ai eu l’occasion de discuter avec lui lors de la deuxième soirée de ce congrès et c’est vraiment quelqu’un d’authentique à découvrir d’urgence.
Car les solutions sont vraiment déjà en nous… il ne faut pas regarder à l’extérieur car nous avons déjà des qualités intrinsèques, et le potentiel de réussir.
Le tout est de ne pas se focaliser sur ce que font les autres, et se comparer à eux.
Par exemple il ne faut pas se dire qu’ils sont meilleurs et remettre en question ce qu’on a envie de faire en se disant que ca existe déjà.
C’est l’un des points qui nous affectent qu’on appelle le « syndrome de l’imposteur », on ne veut pas se mettre en avant parce qu’on se dit qu’on n’est pas forcément expert… mais il faut garder en tête que nous avons tous une expertise, un domaine où on en sait un peu plus que les autres.
Tu es un expert quand tu t’y connais plus que 80% des gens.
Or on a peur de s’affirmer comme expert, et surtout du regard des autres
Il faut se faire confiance et se lancer et regarder droit devant.
Par exemple moi je suis à l’aise en video, dans le relationnel et le networking… alors que d’autres peuvent être bons à l’écrit, au dessin…
Il faut donc qu’ils utilisent ses forces là.
Tu n’as peut être pas le talent de David Laroche, qui a une force de caractères et qui a un charisme exceptionnel… mais on peut le développer ou même faire évoluer ses compétences.
Par exemple si vous avez une belle voix, faites des Podcasts, si vous êtes bons en vidéo faites du screencast, si vous écrivez bien tenez un blog, si vous savez dessinez faites un blog avec des bd, si vous faites de la musique montez un blog avec un support musical…
Il faut juste garder en tête que chacun peut faire quelques chose avec le talent qu’il procède, puisque c’est son potentiel à lui.
5 – Avant de passer la seconde journée, quels sont les éléments à retenir au niveau Networking ?
Quand on va sur ce type d’événements, ce qui est intéressant c’est tout ce qui se passe de manière connexe, dont le Networking, les rencontres avec les personnes, les soirées, les avant conférences, les après conférences et quand on va prendre un verre…
Je dirai c’est ce qu’il y a le plus d’intérêt parce qu’on parle business mais pas seulement,…
On apprend à connaitre les personnes et on découvre leurs personnalités et c’est beaucoup plus facile après de créer un lien avec la personne.
Le simple fait de se serrer les mains « en vrai » font de meilleurs partenariats…
Personnellement j’ai fait de belles rencontres lors du congrès, et c’est des moments qui sont vraiment sympas, inoubliables, et sur lesquels il faut savoir capitaliser après l’événement.
Car si on créé des liens, on est aussi là pour faire du business, et si le courant passe au niveau personnel, alors le partenariat sera beaucoup plus fort.
Il existe quelques petits trucs de networker professionnel, comme par exemple l’importance de bien se placer au restaurant devant les bonnes personnes (ex : se mettre au milieu et non pas à un bout de table), ou de demander des introductions aux organisateurs pour rencontrer les bonnes personnes.
Si vous êtes timide, il faut que vous regardiez les autres personnes qui sont dans le même cas que vous.
Il suffit de voir celles qui sont toutes seules dans leurs coins ou ceux qui sont à deux mais qui ne se parlent pas beaucoup… Vous allez alors et quand vous prendrez contact avec elles, elles seront heureuses de pouvoir échanger avec vous.
Et une fois que le contact sera initié, la première chose à faire ce n’est pas de vous présenter directement mais de dire ce que vous faites dans la vie et s’intéresser à l’autre personne.
C’est-à-dire lui, de lui demander comment elle s’appelle, ce qu’elle fait dans la vie… et après vous verrez que naturellement ce sera à votre tour de parler
J’ai aussi un petit truc que j’aime bien faire, c’est d’envoyer des cartes postales aux gens que j’ai rencontré lors d’un salon.
J’ai pris le soin au préalable de noter quelques informations importantes sur leurs cartes de visites ce qui me permet de savoir le contenu de la conversation qu’on a eu ensemble.
Ensuite après l’évènement quand je suis chez moi, je vais prendre une carte postale (généralement c’est une carte de l’ile de la Réunion), et je dis que j’ai bien apprécié notre rencontre, en mentionnant ce qui nous a plu et ce dont nous avions discuté.
Et je peux vous assurer qu’après cela crée des liens encore plus forts,
6 – Comment faire si on veut en savoir plus sur toi ?
Soit vous tapez Laurent Dijoux sur internet, vous tomberez forcement sur moi…
Sinon rendez vous sur mon site internet www.Laurent-Dijoux.com, vous pourrez découvrir deux de mes spécialités qui sont la vidéo et les sites abonnements (une des clés pour booster son chiffre d’affaires sur Internet).