Le livre de Stéphane Dangel “Storytelling Minute” (14 €) est à la fois conçu pour initier au story telling, mais aussi fournir des histoires prêtes à l’emploi sur lesquelles s’appuyer lors de ses présentations, discussions…
Voici quelques unes des idées fortes de la première partie du livre qui rappelle les bases du story telling :
– Peu importe l’histoire vous soit propre ou pas, l’important est qu’elle apporte du sentiment et un rythme (en précisant que l’histoire n’est pas la vôtre, et que ce n’est qu’une inspiration).
– Vous pouvez adopter une histoire, la seule condition est ce que vous en compreniez le sens…
Et que vous ajoutiez une petit peu de vous dedans (un ressentiment, l’explication du pourquoi de cette histoire, du vécu…), ce qui vous permet de vous l’approprier et de faire en sorte qu’elle soit cohérente avec vous.
De même elle doit être utilisée dans le bon contexte afin que votre histoire devienne celle de votre auditoire…
– Les histoires peuvent être introduite par des expressions comme “ça me rappelle une histoire”, “j’ai lu récemment l’histoire”…. En revanche ne dites pas “je vais vous raconter une histoire”.
– Pour être sûr d’employer la bonne histoire, il faut une histoire qui répond aux attentes et a la stratégie.
Pour cela il faut qu’avant tout votre histoire réponde au besoin de votre communication. Vous devez être capable de résumer en 1 phrase le résumé de cette histoire (un pitch comme pour un film ou une présentation projet).
Une bonne histoire peut se résumer par : un enjeu, le problème, la solution, les effets de la solution et l’appel à l’action.
– Pour que l’histoire fonctionne, le personnage central de l’histoire doit être l’auditoire et pas vous ou votre produit (vous devez donc savoir qui ils sont, quelles sont leurs préoccupation…).
Si vous pouvez ajouter des éléments de votre auditoire (ex :citer une personne, faire allusion à un lieu… C’est encore mieux).
– Il est important de mettre de l’émotion (ex : peur, amour, crainte…), des illustrations (analogies métaphores…), cela permet d’améliorer l’impact car ce sont les émotions et les sentiments qui guident la prise de décision.
– une bonne histoire doit avoir les éléments suivants : une situation initiale, un lieu, des personnages, un challenge, une action qui arrive, une réalisation et le tout illustré par des images et des objets.
La seconde partie du livre présente plus d’une centaine de mini histoire, dont certaines pourront directement vous inspirer.
Les thématiques sont vraiment très variées :
– L’innovation
– La motivation
– …
Parmi les 170 histoires, nombreuses sont celles qui vont aussi vous faire réfléchir ou vous donner des idées, même pour des discussions entre amis ou entre collègues.
Voici quelques unes de mes histoires préférées :
– celle du scorpion qui doit traverser la rivière… On ne peut changer sa nature.
– l’histoire de Thomas Edisson qui a testé 2000 fois des matériaux pour faire son ampoule… Et qui dit qu’il n’y a pas eu 2000 échecs mais qu’au contraire ils ont bien avancé et beaucoup appris !
– l’histoire des deux groupes “les serpents” et les “aigles”, qui se sont soudés uniquement face à un péril.
– les ailes du papillons avec l’histoire triste d’une larve… Où on apprend qu’il faut parfois laisser faire les choses plutôt que de croire bien faire.
– le moine et les randonneurs, où l’on se rend compte que moins on a d’attente, plus on est agréablement surpris.
– le disciple, où la force de croire est suffisamment forte pour passer les obstacles.
– le loup et le berger, où l’on voit qu’il ne faut pas baisser la garde.
– la corde et l’éléphant, où l’on rappelle qu’on se met nous même des entraves là où il n’y en a pas…
– …
Au final, le livre de Stéphane se lit très rapidement, et un bon nombre d’histoires vont pouvoir vous aider à rendre plus vivantes et plus convaincantes vos présentations.
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