Les 10 types de financements pour réussir une start up !

Les 10 types de financements pour réussir une start up ! 3

Les 3 utilisations possibles du capital dans une Startup

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Le financement dans une start-up est stratégique… c’est le carburant qui fait tourner le moteur de votre business.

Sans financement, votre entreprise s’arrête.

En revanche dans une start-up l’argent peut servir à plusieurs choses :

– l’investissement pour faire vivre la structure.

C’est l’argent qui permet de payer les salaires, le matériel… sans cela l’entreprise ne se lance pas ou elle s’arrête.

Il est essentiel d’avoir un vision même macro de sa structure de coûts mensuels (ex serveur, location…), y compris les coûts indirects ou cachés (ex: les restaurants, taxis, taxes & impôts…).

Souvent on ne prend en compte que les coûts mensuels réguliers, sans penser aux dépenses qui arrivent régulièrement.

Pour cela il suffit d’avoir au départ un simple fichier Excel avec les recettes / dépenses + votre compte bancaire, par la suite un logiciel ou un expert comptable pourra vous aider à structurer votre suivi de trésorerie.

L’objectif majeur est de savoir combien de temps on peut tenir avec son cash actuel, et comment faire pour augmenter ce capital (prestations, premiers clients…).

Dans une start-up, comme dans toute entreprise, il faut savoir être radin et investir l’argent où il sera le plus efficace (et OUI parfois il faut dépenser de l’argent pour avoir un bon retour).

– l’investissement pour accélérer la croissance.

Généralement vous disposez de cet argent lorsque vous avez déjà prouvé votre business modèle et sa rentabilité, et que vous avez déjà soit une bonne rentabilité, soit que votre business modèle est mûr pour être réplicable.

Souvent ce cash est nécessaire pour partir à l’international, prendre plus d’envergure, recruter pour structurer son business…

Cet argent permet d’aller plus vite pour conquérir un marché mondial / national… avant qu’une autre startup ne vous prenne votre idée.

C’est par exemple pour monter une entreprise aux USA.

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– l’investissement pour les décisions stratégiques.

C’est un argent mis de côté, qui ne sert pas pour l’opérationnel.

Ce “trésor de guerre”, peut être mis de côté par les fondateurs (mais c’est très rare), le plus souvent ce sont des investisseurs qui en sont à l’origine.

Cependant ne rêvez pas, 99% des start-up n’en disposeront jamais, car il s’agit d’argent qui n’est ni utile pour croître, ni pour le quotidien.

C’est vraiment une réserve de cash pour “frapper un gros coup”, ce qui n’arrive que lorsque tout le monde veut investir dans votre startup (ex: Facebook…).

Cet argent est là, soit pour investir dans un nouveau produit, soit pour acheter une entreprise concurrente…

C’est par exemple l’argent mis de côté par Facebook pour racheter Intagram, Snapchat…

Les différents type d’investisseurs

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On distingue plusieurs types d’investisseurs, voici ci dessous les 10 grandes catégories.

1 – Les économies des fondateurs de la startup

Souvent ce capital vient de plusieurs années à travailler dans une boite “normale”, ou il est financé indirectement grâce aux aides de pôle emploi qui permettent de travailler sur son projet à 100%.

En effet il est quasi impossible de travailler “à temps partiel” sur une startup, cela nécessite trop d’efforts et de rapidité pour être géré le soir ou le weekend… à un moment il faut sauter le pas.

Il est important de noter que si vous avez déjà un bon salaire et un bon job, créer une startup est un vrai risque financier…

En effet avec un travail “normal” votre revenu est quasi certain et prédictible dans les années à venir (sauf chômage).

Or si vous lâchez tout pour monter une start-up, vous allez devoir avoir gros “bonus” pour rentabiliser ces années “perdues” avec un moindre salaire.

Voici ci dessous un exemple, avec un salarié d’une PME qui gagne 50 000 €/ an. Au bout de 10 ans il aura 608 436 € de salaire cumulé (avec une augmentation de 2% / an).

S’il monte une startup en 2015, il touchera pendant 2 ans 60% de son salaire grâce au chômage (30 000 € / an), puis il se paye à 50% de son ancien salaire pendant les 3 années suivantes le temps de fiabiliser son entreprise.

Les années d’après il se re-paye au niveau “normal” pour son job… mais au final il aura perdu 125 202 € par rapport à s’il était resté dans sa grande entreprise…

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D’où l’importance de revendre correctement sa startup ou de trouver ensuite un travail mieux payer pour valoriser l’expérience acquise…

Si cela ne fonctionne pas, alors il sera difficile de rattraper ce retard, à moins de recréer une autre start-up plus rentable (c’est souvent le plus dur) !

Concernant la fondation d’une startup, il y a  généralement deux étapes : d’abord le fondateur initial qui a l’idée, puis la création de l’équipe des cof-fondateurs.

A noter : plus qu’une idée, le fondateur doit avoir une vision, c’est à dire définir pourquoi sa start up sera connue ou reconnue (c’est différent de votre mission qui est de résoudre un problème), la vision est une ambition.

La mission est ce que vous voulez faire, et comment l’atteindre (via des objectifs à moyen et long terme).

La vision ce sont les évolutions des besoins des consommateurs sur lesquels surfer, elle comprend les valeurs internes qui permettront à l”entreprise d’y arriver.

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Par exemple Free est reconnu comme ayant le meilleur rapport qualité prix, ses misions ont évoluées, du web à la téléphonie mobile. Google c’est offrir les résultats les plus pertinents le plus rapidement…

Généralement, le fondateur initial est rapidement rejoint par un deuxième fondateur qui accepte de rejoindre le projet.

A noter : il est essentiel d’être au moins deux, car un fondateur solo n’a quasiment aucune chance de réussir sa start up seul… Cependant attention à définir qui sera majoritaire, en effet en cas de litige vous pourriez le regretter très très amèrement (ex: dans une SARL le gérant majoritaire est le maître à bord, en cas de litige, s’il ne veut plus que vous regardiez les comptes, c’est fini !).

De même la répartition du capital révèle la mentalité des fondateurs : si le capital est injustement répartit alors que la start-up est le résultat du travail de 2 personnes, alors c’est que l’on des co-fondateur n’est pas juste… méfiance donc, y compris si vous êtes salarié !

2 – L’autofinancement !

c’est l’argent dégagé par votre entreprise, ou par le business que vous pouvez faire de manière indirecte (ex : vous montez une entreprise, et vous vendez un peu de consulting en parallèle en mettant en avant l’expertise lié à votre projet d’entreprise ou encore vous montez une web agencies et vous utilisez pour vos clients l’outil que vous allez ensuite vendre).

A noter : il est aussi possible de trouver un gros client qui est prêt à payer partiellement pour la solution (en pré-vente ou en béta test), et ensuite de l’offrir au plus grand nombre.

3Le crowdfunding

C’est plus de la communication qu’un vrai financement (sauf exception quand on arrive à obtenir beaucoup d’argent avec un produit qui fait rêver!).

C’est un mode de financement intéressant pour valider un concept, sortir un petit produit…

C’est par exemple Kickstarter, Kiss Kiss Bank Bank…

4 – Les proches via la love money (amis, famille, proches…).

Il est essentiel de leur dire que lorsqu’ils vont vous faire un chèque que leur argent est perdu, c’est comme jouer au loto !

Si vous ne faites pas cela, votre famille pensera que peut être il y a de l’espoir qu’ils feront un bon investissement…. Or dans 90% des cas cela n’arrivera pas !

Donc soyez vraiment très clair là-dessus, et dites le que vraiment qu’il ne s’agit PAS d’un investissement, mais d’un “don” ou d’une aide qu’ils vous donnent.

Ce n’est pas un prêt, ni un investissement sans risque…

Il faut que vous leur disiez clairement qu’ils ne doivent pas avoir besoin de cet argent, et qu’ils ne risquent de ne jamais le revoir…

Parfois ces petites précisions sont vraiment nécessaires, et s’ils faire peuvent diminuer cet « don », pour le futur de vos relations c’est indispensable…

A noter : malgré que cela soit vos amis / famille / … éviter de leur donner des droits de vote dans votre entreprise (pour cela vous devez leur faire signer une convention réalisée par un avocat / expert comptable). Par la suite vous pourriez fortement le regretté, surtout si votre entreprise a du succès !

5 – Les aides d’état, des régions, des associations…

Ce sont souvent des prêts d’honneur, de petits financements, des services, des aides à la création initiale… qui viennent compléter un financement mais qui ne sont pas là pour financer la création ou le développement de l’entreprise.

Par exemple c’est l’ACRE pour les chômeurs…

6 – Les investisseurs financiers

Ce sont par exemple qui veulent réduire leur ISF en faisant des placement dans des Startups.

Là encore il faut faire attention car leur objectif est de défiscaliser… Donc attention aux droits de vote que vous allez leur laisser…

Ce qu’il veulent c’est un abbatement fiscal, pas investir dans une startup.

7 – Les nouveaux co-fondateurs ou salariés fondateurs.

Généralement, ils n’apportent pas de l’argent, mais du travail (avec un salaire moins élevé que le marché ou avec un investissement temps plus fort).

Parfois il peut être intéressant de leur laisser investir un peu dans votre entreprise en échange d’actions, afin de les motiver à s’investir dans votre entreprise (encore une fois avec des droits de vote très limités).

Cette technique permet de fidéliser les salariés stratégiques de l’entreprise.

8 – Les business angels qui vous offrent de l’argent + des compétences.

Argent et accompagnement (réseau, conseils, marchés…) doivent être liés pour une réelle efficacité.

Car offrir du conseil en échange d’actions ne convient que si on s’investit à 100% dans votre entreprise (donner quelques heures par semaine n’est généralement pas suffisant pour motiver le business angel à booster votre entreprise).

A noter qu’un business angel peut vous influencer dans le bon ou le mauvais terme, car il connaît le business, mais pas forcément votre produit ou votre métier !

9 – Les banques

L’adage “Les banques ne prêtent qu’aux riches” est malheureusement vrai.

En effet une banque n’est pas là pour prêter à des gens qui ne peuvent pas rembourser…

Donc aucune banque ne vous prêtera d’argent si vous n’êtes pas rentable, à moins de mettre en gage une partie de votre patrimoine…

C’est uniquement si vous avez de la trésorerie et de la rentabilité, qu’une Banque vous prête de l’argent.

A noter : vous pouvez aussi faire de l’affacturage, mais attention à la rentabilité… Si vous n’avez pas 30% de marge ou un extrême besoin de cash, passez votre chemin !

10Les investisseurs

Ils investissent dans votre entreprise dans un objectif d’avoir une rentabilité financière supérieure à la moyenne de la rentabilité des investissements des marchés financiers.

Cela peut être un fond d’investissement, des investisseurs privés…

L’objectif n’est donc pas de développer l’entreprise ou de faire du chiffre d’affaires, mais de la valoriser un maximum le risque financier pris… ce qui est très différent de ce que veulent les fondateurs des start-ups !

Le principe est le suivant : l’investisseur à 10 Millions d’euros à investir, il a des frais de structure de 100 000 € / an, et ils investissent dans 5 start-ups 2 Millions d’euros à horizon 5 ans.

Si 1 start-up réussie et 4 se plantent, alors l’entreprise aura perdu 8 Millions d’euros + 500 000 de frais de structure… il faut donc que la dernière start-up survivante rembourse les 10,5 Millions investit…

Si le prix start-up est de 4 Millions, l’investisseur perdra 6,5 Millions… Si elle est vendu 10 Millions, elle perdra 0,5 Millions…

D’où l’importance pour l’investisseur d’avoir une valorisation importante pour être remboursée de ses frais !

En conclusion…

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D’une manière générale, il ne faut JAMAIS demander de l’argent trop tôt… car cela va influencer votre stratégie et parfois même vos futures décisions financières…

Par exemple, essayez de ne pas prendre de la love money au lancement, mais plutôt une fois que l’entreprise commence à tourner.

De même aucun investisseur (en dehors de la love money et du crowdfunding, et des banques si vous avez des garanties), n’investira dans votre entreprise avant d’avoir vu quelques chiffres sur votre rentabilité.

Par exemple, un investisseur attendra que vous fassiez vos premières ventes afin de voir votre rentabilité : sur 1000 visiteurs de votre site Web, combien de clients vous obtenez et combien ils dépensent…

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Dans cet esprit, pensez surtout à maximiser la valeur sur les clients acquis (augmenter la durée, le panier moyen…), que de partir à la course au trafic.

Une bonne idée est de toujours DOUBLER le temps qu’il vous faudra pour réaliser votre produit ou votre service… En effet tous les créateurs sont optimistes, et ils ne voient les obstacles qu’au fur et à mesure.

Cela veut donc dire qu’il vous faudra 1,5 fois l’argent que vous avez estimé comme nécessaire (car à la fin vous serez obligé de réduire les coûts…).

De même, si vous obtenez un financement, continuez à être prudent dans les investissement en personnel : dans une start-up tout le monde doit être à 110% de charge de travail…

Si vous êtes à 90% ou 100%, c’est que vous avez trop de monde, et que fatalement à un moment donné vous allez être juste au niveau cash, et que vous devrez licencier…

Enfin, rappelez vous qu’il vaut mieux avoir 10% de 1 Million d’euros, que 100% de 0 €…

Donc sachez prendre les bonnes décisions avec une vision long terme… il faut parfois accepter de lâcher des parts pour assurer la croissance de sa start-up (et parfois laisser des gens plus compétents gérer votre entreprise !).

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