4 conseils pour ne pas rater son opération de buzz marketing…

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Voici les 4 conseils de Laurent Bernat pour réussir son opération de buzz marketing. En effet, le buzz marketing est actuellement considéré comme une arme fatale dans l’arsenal numérique du guerrillero du marketing, avec comme principale qualité que cela ne coûte pas cher et que ça peut rapporter gros…

Or, une opération de buzz marketing qui n’a pas été bien étudiée en amont ne rapportera rien (sauf à l’agence de com’ chargée de sa réalisation…)…

Voici donc les 4 conseils de Laurent.

Sur le web, pour réussir une opération de buzz du marketing, il faut quatre choses:

– donner du contenu : c’est ça que l’internaute vient chercher. Le reste, il s’en fout.
– rendre service à l’internaute : il faut être utile. Le web est plus qu’un média, c’est un outil. On s’en sert. On ne se sert pas de sa télé.
– être authentique : “sur le web, le marketoche a une odeur caractéristique que l’internaute peut sentir de loin et qu’il fuit par réflexe, par instinct et par principe”. L’authenticité, c’est binaire. On est authentique ou on ne l’est pas. On dit la vérité ou on ment. Choisis ton camp, camarade. Si tu veux mentir, fait de la pub. Si tu veux dire la vérité, fais un site web.
– être crédible : La crédibilité, c’est “ce qui fait qu’une personne, une chose mérite d’être crue”. La marque est bien là dernière, dont je suis prêt à croire le discours sur ses produits. Pourquoi ? Parce qu’elle ne m’en dira jamais de mal.


Et voici donc 4 caractéristiques d’un buzz marketing manqué:

– il ne marche pas. Personne ne l’envoie à ses amis pour leur faire plaisir.
– il a coûté cher quand même à réaliser. Parce qu’une agence de communication (ou de pub, c’est pareil) s’en est chargée et que ces gens-là ne sont pas des petits joueurs. La création, monsieur, ça coûte de l’argent. Il faut ce qu’il faut. Mais pour le marketeur, les coûts de diffusion sont très faibles car un site web ne coûte rien par rapport à une campagne d’affichage. Donc, il a l’impression de faire une affaire. C’est surtout le publicitaire qui en fait une. Car le buzz en tube coûte au marketeur, mais ne lui rapporte rien.
– il a été acheté par un marketeur qui n’a pas vu un client depuis des années et qui s’en fait une représentation abstraite, imaginaire et dans le meilleur des cas, théorique (il achète des études marketing, quand même. C’est mieux que rien).
– il a été vendu par une agence de communication ou de publicité qui n’a jamais vu le moindre client final de l’annonceur, mais qui s’en fait aussi une représentation imaginaire, mais souvent pleine de suffisance, d’arrogance et de mépris. On ne va quand même pas demander à une agence de pub de connaître et d’aimer le client du client, hein… Il y a des limites.

Pour réussir son action de Buzz Marketing, il faut prendre à contre-pied toute notre philosophie marketing : ne pas mentir au clients, ne pas “vendre sa soupe”… mais produire quelque chose d’original et d’intéressant (résoudre un problème, donner des informations, faire rire…) pour concurrencer les milliers d’internautes qui font eux-mêmes leurs propres vidéos virales avec pour seul objectif la reconnaissance et le plaisir de voir leur “bébé” diffusé sur internet…

Pour plus d’informations, consultez l’article complet sur Le Blog du “Museau Numérique”.

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