43 Conseils et erreurs à ne pas commettre pour sa création d’entreprise ou sa start up

43 Conseils et erreurs à ne pas commettre pour sa création d’entreprise ou sa start up 5

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Nous avons récemment déjeuné avec Ludovic Barthelemy, le cofondateur de la startup UrDoor.com, un service de livraison en 1 heure de n’importe quel produit fastfood, apéro… (à partir de 3,90 € / livraison).

https://www.conseilsmarketing.com/wp-content/uploads/2013/08/urdoor.jpg

Lors de ce déjeuner Ludovic nous expliquait que lancer un service innovant comme le sien (ses livreurs utilisent une application leur permettant d’optimiser les livraisons ainsi que d’une carte de crédit pré-chargée pour avancer le paiement), n’a pas été facile même pour un entrepreneur expérimenté…

C’est pourquoi nous avons rassemblé dans cet article nos conseils pour les créateurs d’entreprises et de startups.

Sommaire de l'article

30 conseils pour les entrepreneurs

Voici tout d’abord 30 conseils pour les créateurs d’entreprises, avec des grands principes à respecter afin de mettre son entreprise sur de bons rails.

1 – Assurez-vous d’avoir une source de revenu autre que celle de votre futur business.

Il ne faut pas compter vous verser un « vrai » salaire avant au moins 6 mois à 1 an.

N’imaginez même pas que vous allez pouvoir vous verser un euro de salaire les 3 premiers mois  de lancement…

Donc prévoyez suffisamment de trésorerie personnelle pour vous mais aussi pour subvenir aux besoins de votre entreprise.

2 – Ayez un minimum de budget communication…

Avoir une idée c’est bien, mais si vous ne la faites pas connaître, cela ne sert à rien.

Vous devez penser à “packager” votre offre (prix, processus d’achat, nom, circuit de distribution…), puis à la rendre “sexy”.

business plan visuel

Voici une mini checklist à valider afin de lancer votre offre :

1 – Définir les objectifs de cette offre
2 – Définir l’offre produits & services
3 – Définir le mix marketing (commercialisation, prix…)
4 – Choisir le prix acceptable (via une étude…) et le business modèle
5 – Définir la répartition de la valeur et du revenu entre l’entreprise, les distributeurs, les affiliés, Adwords…
6 – Définir les process internes (commissions des commerciaux, commande, emails…)
7 – Gestion du support technique et processus de fidélisation
8 – Tester les process de facturation
9 – Définir des indicateurs de mesure de succès (prévisions de ventes…)

Pour la commercialisation, prévoyez au moins 5 000€ à 10 000 € pour faire connaître votre startup ou votre entreprise.

C’est vraiment le mini-minimum, en dessous duquel ce n’est pas la peine de lancer votre entreprise (même pour un marketeur chevronné comme Ludovic qui dispose d’un blog, d’un réseau…).

3 – Entourez-vous d’associés financièrement autonomes…

Sinon certains de vos associés peuvent vous lâcher en cours de route car même avec une super idée on ne peut pas vivre de rêves et d’eau fraiche…

Ensuite faites bien attention lors de la nomination des pouvoir et des parts… en effet si un des associés est gérant majoritaire, et les autres des associés non gérants, ceux ci n’auront pas accès aux comptes, à la situation comptable de l’entreprise…

Pour savoir comment gérer les conflits, voici un article sur la gestion des conflits entre associés.

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4 – Montrez le plus vite possible votre produit aux autres personnes…

N’ayez pas peur de montrer votre idée aux autres (ne traitez pas votre idée comme un secret défense…).

Si vous avez vraiment peur qu’une personne profite de votre idée, faites lui signer un Non Disclosure Agreement / Accord de Non Divulgation, pour qu’il ne puisse parler de votre projet, ou le copier…

En revanche faites la part entre les gens qui sont pessimistes par nature ( = ils trouveront toujours les arguments pour ne rien faire, pour vous inciter à abandonner…) et ceux qui essaie de vous donner des conseils en vous parlant des expériences passées ( = des idées à retenir, des obstacles à prendre en compte…).

5 – Faites appel aux aides de l’état, incubateurs… mais ne comptez pas sur ces sources de financement pour créer votre entreprise.

Ces aides ne doivent être qu’un bonus et un moyen de rassurer les investisseurs, mais cela ne doit pas être le fondement de votre entreprise.

Eventuellement cela peut être pertinent pour financer une innovation, obtenir des déductions d’impôts… pour une entreprise existante

6 – Rencontrez un maximum de créateurs d’entreprises et gens influents avant afin d’avoir des retours de gens qui ont l’expérience de la création d’entreprise.

Quand on créé pour la 1er fois une boite, on n’a pas idée de ce que cela représente, et surtout que le chef d’entreprise doit tout connaître (“nul n’est censé ignorer la Loi…”)…

Il est donc important de se trouver un “gourou” / un mentor / … qui puisse vous épauler.

Cela peut éventuellement être votre expert comptable, un actionnaire… mais en dans tous les cas cela doit être une personne que vous n’hésiterez pas à appeler en cas de doute.

Au pire, rejoignez un club  d’entrepreneurs pour partager vos expériences.

7 – Faites votre maximum pour avoir une bonne ambiance…

Vous allez demander à vos premiers collaborateurs de ne pas compter leur temps, d’être autonome… donc ils doivent aimer venir au boulot tous les jours, et ne pas partir à 18h pile…

Votre projet doit être leur projet…

En cela vous pouvez prendre exemple sur Seth Godin avec son livre “Unleashed the Idea Virus” :

Pour mettre une bonne ambiance, il suffit parfois de rien…

Par exemple  offrir les pizzas le soir, à organiser des moments détente (ex : mettre en baby foot en libre, faire des tournois de Just Dance sur Wii…).

8 – A un moment vous devrez vous jeter à l’eau…

Monter une start-up ne peut pas se faire à côté de son job, ce n’est pas un hobby…

Si vous croyez à votre idée et que vous voulez que cela réussisse, vous devez passer à temps plein.

Auparavant vous pouvez faire une béta, des prototypes… pour valider l’intérêt et le business modèle, mais votre bébé va rapidement réclamer toute votre attention.

9 – Une startup peut dépasser les autres entreprises (multinationales, leaders historiques…), mais pas sans efforts…

Il faut aller plus vite et casser les codes, mais cela requiert plus de travail (au moins 12h / jour), plus d’agilité pour prendre des décisions stratégies… et surtout OSER !

Il faut donc valider vos idées, vos intuitions… très vite, et ne pas perdre du temps en réunions interminables comme les grosses entreprises…

Au lieu réfléchir à la faisabilité d’une idée, d’un produit… agissez !

En revanche n’éparpillez pas vos forces et votre budget à faire n’importe quoi, ayez toujours en tête votre coeur de business.

10 – Regardez comment vos clients utilisent vos produits en vrai…

L’intérêt de la start up c’est que vos premiers clients seront plus des « partenaires » que des clients…

Leurs retours, avis… récoltés en direct vont vous permettre d’améliorer en live vos produits…

En revanche attention à la qualité, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation…

Lié à cela, n’attendez pas d’avoir le produit « parfait » pour vous lancer… 

Au contraire sortez le produit en phase béta le plus rapidement possible pour le confronter au marché afin de voir s’il correspond à une demander monétisable…

Il est essentiel de « voir » le produit avec des maquettes le plus tôt possible (même sur powerpoint, même avec de l’HTML statique, même sous photoshop…) pour tester le produit et « voir » ce que cela donne…

Pensez au problème du client, pensez à la manière dont vous allez le résoudre, et ensuite pensez au problème pour le résoudre… et voilà vous avez votre première maquette.

11 – Faites payer le plus rapidement possible…

Si votre produit ou service apporte suffisamment de valeur ajoutée les clients doivent accepter de payer.

Si ce n’est pas le cas, c’est que vous devez apporter plus de valeur.

Si vous offrez trop longtemps du gratuit, même les personnes qui étaient susceptibles de payer auront du mal à passer au tout payant…

Et pire encore, vous pourriez apprendre au bout de plusieurs mois de gratuit, que personne n’est vraiment prêt à payer votre service… ou à un prix qui ne peut être rentable pour vous.

Vous pouvez même tester votre prix de cette manière :

– faites une enquête par téléphone (plus impliquant)

–  demandez à vos premiers « testeurs » s’ils seraient OK pour payer X € pour votre produit (avec une notre de 1 à 9) en commençant par le prix le plus élevé

– Ensuite proposez à nouveau 1 ou deux prix en allant de moins en moins cher

Vous aurez alors une idée du prix maximum acceptable et de votre rentabilité maximum.

Exemple sur un panel de 300 répondants :

– 100 prospects  sont prêts à payer 150 € pour votre produit = 15 000 € de CA

– 120 prospects  sont prêts à payer 100 € pour votre produit = 12 000 € de CA

– 200 prospects sont prêts à payer 50 € pour votre produit =   10 000 € de CA

Cet exemple montre qu’il vaut mieux vendre votre produit à 150 euros, car même si vous avez que 100 clients, vous ferez plus de CA qu’en vendant à 200 clients.

12 – Vous devez avoir une « vision » et un projet qui donne envie d’en faire partie.

Comme Steve Jobs, vous ne devez pas juste  fabriquer des produits high tech, mais de proposer à vos collaborateurs de construire le futur et les meilleurs produits jamais conçus…

Vous devez faire partager cet enthousiasme, et votre envie de créer quelque chose, de faire partie d’une aventure…

On retrouve la même chose dans la série TV « Nus et Culottés », les deux héros arrivent à entrainer l’enthousiasme en proposant un défi un peu fou comme boire un chocolat chaud avec le Rois de Belges, aller faire des fresques en Sardaigne…

13 – Le seul moyen de lutter contre des géants d’un secteur d’activité ce n’est pas de faire mieux, mais de faire différent.

Toutes les entreprises, même les plus grands leaders, sont à la merci d’une start up qui va repenser le business modèle et la manière de répondre aux besoins des clients.

Pour trouver une idée originale vous devez innover, et ne pas partir des produits actuels, mais vous devez penser aux clients et comment résoudre leur problème de manière différente (cf stratégie Océan Bleu et la Vache Pourpre de Seth Godin)…

Vous pouvez aussi partir d’un constat de manque actuel, et vérifier que personne n’y répond de manière correcte, par exemple en vous adressant à une “niche” plus pointue (cf les projets de consommation collaborative).

Pour que cela fonctionne bien, vous devez certes avoir une USP (voir notre article), mais en plus vous devez avoir une philosophie et des valeurs.

Exemple : Zappos qui a pour but d’être au service des clients, avec 10 commandements.

10 commandements zappos

14 – Vos premiers clients sont stratégiques… vous devez être à leur écoute.

Si vos premiers clients ne sont pas contents, ne sont pas vos ambassadeurs… votre entreprise aura des difficultés à démarrer…

Pour être sûr que cela fonctionne, pensez la manière dont pourraient l’utiliser vos parents, vos enfants…

Il faut partir que même les plus “nuls” (en informatique, en bricolage…)  doivent être capables d’utiliser sans problème votre produit !

15 – Automatisez un maximum de process pour limiter les interventions humaines

Par exemple prévoyez des FAQ et des Vidéos, automatiser les process de commande et de retour des produits…

Une start up doit optimiser ses process afin de réduire les charges un maximum.

16 – Montez un blog ou un site Web vitrine avant de lancer votre activité sur internet.

Cela permet non seulement de pouvoir informer les visiteurs de votre activité, mais en plus cela « prépare » votre référencement sur Google.

C’est tout particulièrement efficace si vous mettez en place un blog sur la thématique de votre entreprise (cf l’interview de Youssef de MadMagz.com).


17 Concentrez-vous sur ce qui est stratégique et essentiel pour faire avancer le projet.

Méfiez vous de votre propre cerveau, il préférera toujours effectuer une tâche plus simple et plus « intéressante » qu’un gros travail administratif, une simulation Excel…

Cette facilité peut aussi prendre la forme d’une personne qui vous demande une décision méga-urgente (pour lui, et valorisante pour vous), mais qui n’est pas si importante pour l’avenir de l’entreprise…

Or dans une start up vous ne pouvez pas déléguer car vous êtes trop peu nombreux…

Il faut donc une autodiscipline et apprendre à gérer efficacement votre temps.

Cela veut dire :

– écrire ses objectifs clairement avec des dates limites et atteignables (objectifs SMART, gestion des priorités),

– commencer la journée par ce qui est le plus important à réaliser (et non pas lire des emails, prendre un café…),

– éviter les distractions (évitez d’aller sur Facebook, Twitter, Skype… toutes les 5 minutes),

– apprendre à dire non si vous n’avez pas à le faire (si c’est le boulot d’une autre personne, si vous pouvez déléguer cela, si c’est moins cher et plus rentable de déléguer…)

– …

Vous avez quelques bons conseils sur DevenirPlusEfficace.com.

La règle n’est pas de vous dire « Alors, qu’est ce que je peux faire maintenant… » mais « Qu’est ce que je dois faire, pour faire avancer un maximum mon projet, et pourquoi c’est important de le faire maintenant ».

18 – Créer un « bon » produit ne suffit pas, vous devez créer un produit « remarkable »…

En revanche les choses non stratégiques doivent être « bien » et non pas « parfaites »

Vous ne devez pas faire de concession sur votre produit (cf la Vache Pourpre), sur votre business plan, sur le powerpoint de présentation de votre projet…

vache pourpre

En revanche vous pouvez réduire votre degré d’exigence sur les éléments qui ne sont pas essentiels  (ex : une présentation interne, un email…).

Pour cela accordez du temps clairement défini et limité  pour les actions à effectuer, et ne dépassez ce timing (sauf si c’est nécessaire).

19 – Votre temps et votre argent sont vos biens les plus précieux… Apprenez à calculer vite leur rentabilité.

Dans une startup comme dans n’importe quelle entreprise qui se lance, vos devez utiliser vos ressources au plus juste.

Donc apprenez à vite calculer le temps et l’argent que cela vous prend, et le possible retour sur investissement… Vous apprendrez ainsi rapidement à faire des choix…

De même n’attendez pas pour envoyer vos factures, et surtout relancez dès qu’il y a plusieurs jours de retard…

Il y a des spécialistes du retard de paiement qui ne payent qu’à la première relance…

20 – Choisissez bien votre nom d’entreprise… sachant que vous pouvez changer d’avis jusqu’avant la phase de lancement béta…

Le nom et le site internet de votre start up doit refléter votre marché et vos ambitions… Vous pouvez très bien commencer votre projet et changer de nom 1 semaine avant le lancement (si vous trouvez un nom pertinent…).

Vous avez une méthode pour trouver un bon nom dans notre article “Trouvez un bon nom de marque“.

Il est essentiel de bien vérifier que le nom que vous avez finalement trouvé correspond bien à l’image et au concept que vous souhaitez projeter dans l’esprit de vos clients.

21 – Pensez mobile… Un site Web ou une idée sans version mobile est maintenant impensable…

Si vous avez un projet de start up web, vous devriez  penser immédiatement et avant tout chose à la version mobile, avant même de penser à la version « PC ».

Le Mobile est le secteur en croissance… Le Web c’était une information à la journée, le Mobile c’est l’immédiateté !

Dans une stratégie off line, pensez aussi à l’utilisation du mobile (ex : une application…).

22 – Une Start up c’est une nouvelle petite amie en plus de votre femme…

Créer une startup c’est mettre en place un ménage à trois… Si votre femme n’est pas au courant, ni d’accord, vous allez au clash…

En effet vous allez devoir consacrer énormément de temps et d’argent, et donc c’est comme si vous aviez une maîtresse à satisfaire…

Obtenez donc l’accord de votre femme / mari, et fixez un délai maximum (ex : 1 an), où la situation va durer… Après cette dead line vous devez refaire un point en couple…

Sinon, si vous êtes célibataire, alors une Startup est faite pour vous… mais pensez à décompresser de temps en temps…

Nb: Nous avons pris uniquement le point de vue masculin, car c’était une conversation entre Ludovic et moi. Mais c’est la même chose pour un femme, une Start Up c’est comme avoir un amant !

23 – Un recrutement dans une startup ne peut être raté…

Tant que vous êtes moins de 10 dans une entreprise, chaque recrutement est essentiel et vous devez absolument ne pas vous tromper sur le recrutement d’un nouveau collaborateur.

Tant que vous n’êtes pas sûr que c’est la bonne personne, vous devez continuer votre recherche, tant pis si c’est plus dur pour tout le monde.

Concernant le recrutement, le feeling est important, mais il faut vérifier que la personne a le même esprit « startup » et expliquer les règles dès le départ (cf la partie précédente)

Concernant le recrutement, il faut une personne exceptionnelle pour recruter une personne exceptionnelle…

Or généralement on a tendance naturellement à recruter des personnes moins « talentueuses » que soi…

C’est-à-dire :

– Une personne A+ recrutera une personne A+

– Une personne A recrutera une personne de niveau B

– Une personne B recrutera une personne de niveau C

– Une personne C recrutera une personne de niveau D

Il faut donc que cela soit les personnes les plus brillantes qui recrutent, même si elle ne sont pas dans le service.

Ainsi lorsque plusieurs personnes dans l’entreprise sont impliquées dans le recrutement, on valide  à la fois l’esprit, mais aussi les capacités techniques via des tests techniques ou des cas pratiques (tous les CV sont « enjolivés »)…

Ce principe est aussi valable pour les stagiaires… ils doivent être au top !

24 – Soyez radins…

Tant que vous êtes dans la phase de lancement, soyez radins, essayez de bénéficier des aides publiques, des bons plans, des logiciels gratuits, de l’aide des amis, de l’utilisation de stagiaires…

La trésorerie c’est le carburant de l’entreprise, même si vous êtes proche de réussir, si votre idée est super… à partir du moment où vous n’avez plus d’argent, tout s’arrête…

Faites également attention aux investisseurs qui font « exprès » de verser le cash en retard ou avec des conditions quasi impossibles à réaliser, c’est un bon moyen de jouer le chantage…

Essayez d’avoir toujours 2 pistes (ex : banque et financement) et de ne pas être dépendant d’une seule source de financement…

25 – Fêtez les victoires… mêmes les plus petites.

L’ambiance est essentielle,  c’est le petit plus qui va faire que les employés seront impliqués dans le projet et ne partiront pas ailleurs.

Dans ce cadre il faut entretenir le moral, avec des pots lors de la réalisation de grandes étapes, lors de l’arrivée d’un salarié, pour la chandleur, pour les anniversaires… Tout cela va contribuer à créer un esprit d’équipe.

26 – Dès la création du site, du projet… pensez au référencement naturel et aux prospects.

En effet vous devez identifier avec Google Adwords les mots clés stratégiques pour votre projet, et optimiser le site, le blog… pour ces mots clés en créant du contenu, des liens…

Sachez qu’il faudra plusieurs mois pour arriver à bien vous positionner sur les expressions génératrices de trafic.

De même proposez dès le départ la possibilité d’être informé sur la sortie de votre offre via une inscription à une liste d’attente…

Et en parallèle via votre blog, créez votre liste de prospects en offrant un livre blanc, des conseils…

Exemple : Les mini guides eCommerce réalisés par Wizishop en amont du lancement de leur offre de sites eCommerce.

 wizishop

27 – Posez-vous les bonnes questions…

Quand on a une bonne idée, et que personne ne s’y est encore attaqué avant, il faut se poser les questions suivantes :

– Pourquoi personne ne l’a fait avant ?

– Qu’est-ce qui va faire que le projet sera un succès ?

– Qu’est-ce qui va faire que le projet peut être un échec ?

– Est-ce que le client est vraiment prêt à payer pour ce service ?

– Si cela ne fonctionne pas, quel est le plan B (changement de business modèle…) ?

– …

Cela parait un B&ABA, mais souvent on a tendance à foncer sans vérifier cela… et donc quelques mois mois plus tard on met la clé sous la porte.

Le meilleur cas est d’être son premier client et étant celui qui a initialement le problème (ex : j’essaie de faire quelque chose, et je ne trouve pas de solution viable sur le marché).

Ensuite c’est  d’utiliser sa solution, cela permet de résoudre déjà votre premier problème et de voir si votre produit est utile…

Et si finalement cela ne fonctionne pas plusieurs mois après le lancement, il faut oser se poser une nouvelle fois les bonnes questions :

– Est-ce que l’idée n’était finalement pas bonne ?

– Est-ce qu’il ne faut pas changer quelque chose (business modèle…) ?

– …

28 – Ne sous estimez pas la concurrence… servez vous en de ligne de mire !

Avoir un concurrent n’est pas un problème, au contraire c’est un excellent stimulant et cela vous permet aussi de débroussailler le marché.

29 – Ne vous associez pas avec des amis… sauf si vous souhaitez prendre le risque de perdre vos amis !

Créer une entreprise à deux c’est bien mieux, cela permet d’assurer le succès de votre entreprise et de réduire l’aveuglement…

Mais attention, la pression, la charge de travail, le risque, l’argent… feront que la tension entre associés peut mener au clash…

Idéalement il faut des profils complémentaires (ex : 1 marketeur et 1 développeur), afin de bien répartir les rôles.

Exemple : Chez UrDoor, Ludovic fait le marketing, Guillaume le développement et Maxime la gestion administrative.

Il est donc essentiel de le savoir, et communiquer régulièrement entre associés, et savoir soit ne pas s’associer avec une personne dont on n’est pas sûr, soit se séparer (mais attention à bien le prévoir avant la création de la société, et à le contractualiser).

30 – Pensez toujours en versions…

Le premier produit n’a pas besoin d’être parfait, surtout si vous donnez une vision de ce qui va venir aux utilisateurs ou aux prospects.

Pour cela vous devez avoir une vision claire de votre roadmap :

– Avoir une idée claire de la cible, du client type (méthode des personas), du besoin solvable à résoudre (avec les priorités majeures) et les besoins accessoires.

– Créer des scénarios d’utilisation des produits afin de résoudre le problème.

– Lister les fonctionnalités indispensables, les « must have » dans les prochaines versions, et les « nice to have » dans les versions ultérieures.

– Planifier ses sorties produits à venir, en ayant de la marge de sécurité pour faire face aux problèmes remontés par les premiers clients.

Sans cette vision claire, vous allez agir sur des coups de tête et perdre du temps.

14 erreurs à ne pas commettre

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Voici quelques erreurs ou fausses bonnes  idées qu’il ne faut avoir en tête pour ne pas se planter et y perdre au mieux des heures et au pire toutes vos économies…

1 – Ne pensez pas qu’un investisseur va financer le lancement d’une start up…

Un investisseur ne vous financera qu’une fois que l’entreprise  lancée et quand elle aura fait quelques ventes.

Vous devez chasser des clients avant de partir à la chasse aux investisseurs…

Ludovic a rencontré la plupart des fonds d’investissements High Tech sur Paris, et la réponse est toujours la même : lancez-vous, et ensuite envoyez nous vos chiffres et taux de conversion, et ensuite on verra…

Les investisseurs ne financent pas des idées ou des projets, mais un produit ou un service qui va générer du chiffre d’affaires…

Ils ne sont pas philanthropes, ils sont là pour générer une rentabilité à 2 chiffres…

Donc plus tard vous ferez appel à leurs capitaux, moins vous devrez donner des parts de votre capital et plus vous aurez de pouvoir dans votre entreprise.

Cependant n’attendez pas trop, lever des fonds ou obtenir un financement prend 2 à 3 fois plus de temps que vous ne le penserez, et donc n’attendez pas d’être au bord du trou pour chercher de l’argent…

Pour votre financement initial, vous ne devez compter que sur vos fonds personnels, l’argent de vos amis/ familles / connaissances…

Rappelez vous aussi que banques ne prêtent aussi qu’aux riches… si vous n’avez pas un apport personnel, des biens, de la famille qui se porte caution, vous n’aurez quasiment pas d’argent.

Le plus souvent comptez entre 1 € de caution pour 1 € de prêt…

En revanche, une fois que vous allez commencer à « réussir », vous verrez tout le monde accourir pour participer à l’aventure…

Ne cédez pas à la facilité en refusant leur financement, dites oui (mais en réduisant fortement la part du capital qu’ils vont recevoir).

2 – Ne sous estimez pas le temps de développement d’un site…

Généralement prenez le temps de développement prévu, et multipliez par 2 afin d’avoir le vrai temps pour avoir un site fonctionnel.

Il est essentiel de passer un maximum de temps en amont pour le cahier des charges…

Plus vous passerez de temps, moins vous aurez de problèmes, d’imprécisions…

De plus avec un cahier des charges complet, moins vous paierez cher votre site ou votre application.

3 – N’oubliez pas les pas prendre en compte les délais administratifs…

Par exemple les banques sont généralement très lentes à répondre (sauf quand vous leur devez de l’argent !), ou encore les prestataires qui ne font finalement pas l’affaire (ex : développer un site, une application mobile…).

4 – N’oubliez pas le timing…

Il faut penser au moment du lancement (ex : ne pas se lancer en Août quand tout le monde est en congés), ou trop tard car des concurrents ont eu la même idée que vous avant…

5 – Ne pensez pas que vous et vos associés partagent la même vision…

Même en travaillant à 1 mètre d’une personne 15h / jours, il ne faut pas se dire que c’est « évident » que vous avez la tous la même vision sur l’entreprise et les priorités…

Vous devez discuter et communiquer sur les priorités, et surtout les écrire afin de ne pas perdre les priorités de vue…

6 – Si personne ne veut payer vos produit et services, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas réussir…

Il faut juste changer votre business modèle…

C’est-à-dire qu’au lieu de faire payer les utilisateurs, vous pouvez faire payer les fournisseurs afin qu’ils annoncent sur le site ou qu’ils aient accès à la base de données des membres, vous pouvez proposer des produits complémentaires aux vôtre aux membres…

Il suffit de renverser le problème, et savoir qui serait prêt à payer, et pour quoi…

Pour vous aider nous avons rassemblé pour vous les 54 business modèles pour vendre ses produits et services :

business modèles

Ex : LeBonCoin.fr qui ne charge que des services premium avec des annonces gratuites, au contraire de ce que faisait auparavant eBay.

7 – N’ayez pas peur de faire un virage à 360° et de changer votre business modèle.

Cela peut paraître une catastrophe, mais une startup peut se rendre compte que son business modèle ou son produit n’est pas le bon…

Dans ce cas il est possible de changer de stratégie, mais en conservant au moins un des éléments de son business modèle initial pour ne pas repartir à 0.

Ex : Loic Le Meur avec Seesmic, qui n’était pas à la base un client Twitter, mais des commentaires en vidéo !

8 – Ne faites pas tester un produit non fini à un journaliste ou à un Blogueur…

Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne impression…

Si vous n’êtes pas sûr que cela fonctionnera tout seul, alors accompagnez et guidez le journaliste, où montrez une video ou un témoignage d’un utilisateur.

Voici un article qui vous apprend comment faire une bonne démo à des prospects.

9 – Ne cachez pas votre idée, on ne va pas vous la voler !

Ce qui compte ce n’est pas l’idée, mais sa réalisation…

La plupart des personnes qui ne veulent pas révéler leur projet vont souvent soit ne jamais réaliser leur projet, soit vont échouer car ils n’auront pas pris en compte tous les paramètres des besoins clients…

Ce n’est pas une généralité, mais généralement les « bonnes idées », ont déjà été pensées, ce que vous pouvez faire c’est mieux et différent.

Exemple : la Tablette PC a été inventée par Microsoft des années avant l’iPad… mais c’est Steve Jobs qui a réussit à démocratiser ce marché via de l’innovation technique et marketing…

tablette microsoft apple

Dans le même esprit, ne créez pas un produit qui fait un peu de tout bien…

Faites un produit qui fait de manière exceptionnellement bien 1 chose.

10 – N’internalisez pas tout…

Cela ne sert souvent à rien d’avoir un Web Designer à temps plein au départ… prenez un freelance qui pourra faire le même travail en souvent moins de temps, et qui vous coûtera moins cher 1 an plus tard…

11 – Ne pensez pas qu’un bon produit suffit pour réussir via le bouche à oreille…

Un produit « viral » ne fonctionne pas seul et sans rien faire, il faut une véritable stratégie pour le faire connaître…

C’est-à-dire avoir une personne dont le rôle est de donner de la visibilité au produit.

Cela peut se faire via des relations presse, via un blog, via de la pub, via des évènements…

Rares sont les produits qui réussissent « sans rien » à percer…

Exemple : pour UrDoor Ludovic à fait appel à son réseau (entrepreneurs, blogueurs…), afin d’amorcer la pompe de trafic, ainsi qu’à une agence de RP spécialisée.

A noter : si vous voulez savoir si votre produit a vraiment des « fans », mettez en place un questionnaire pour mesurer le NPS (Net Promoteur Score).

Il suffit de répondre à une question simple : « Est-ce que vous seriez prêt à recommander notre produit à un ami ou à un collègue, avec une note de 1 à 10 (10 étant tout à fait, et 1 tout à fait improbable).

Pour analyser les résultats, vous devez lister le nombre de personnes par catégories :

– Notes de 9 à 10 : ce sont les promoteurs (vos ambassadeurs) qui recommandent votre produit sans retenue

– Notes de 7 à 8 : ce sont les « passifs » qui ne sont ni content, ni insatisfaits (des clients neutres)

– Notes de 0 à 6 : ce sont les gens qui ne sont pas satisfaits de votre produit, les détracteurs.

Le résultat se calcule en soustrayant au nombre des promoteurs le nombre des détracteurs.

Par exemple si vous avez 300 répondants à votre enquête, que 50 ont donnés une note de 9 ou 10 (soit 16.7%), que 150 ont donnés une note de 7 à 8 (soit 50%), et 100 ont donnés une note de 0 à 6 (soit 33,3%), alors votre score de NPS est de = 16,7 % – 33 %= – 16,7%.

Généralement un score supérieur à 0 % est signe d’un bon produit.

Avoir un score proche de – 100 indique que tous vos clients sont mécontents de votre produit (là il faut tout revoir !)

Avoir un score négatif montre que les clients peuvent devenir infidèle, que rien ne les pousse à rester chez vous, et que vous risquez de perdre vos clients si d’autres arrivent sur le marché avec un meilleur rapport qualité / prix.

Avoir un score de 0 montre que l’entreprise est « moyenne », les détracteurs étant équilibrés par les fans.

Avoir un score > 10 est signe d’une entreprise qui écoute ses clients, et qui est capable de mettre un lien émotionnel avec ses utilisateurs.

Avoir un score > 50 est très rare, et seules les entreprises les meilleures sont capables d’un tel score…

Si ce n’est pas le cas, c’est que vous devez améliorer la satisfaction de vos clients.

Le mieux étant d’aller sur le terrain, de voir vos « vrais » clients, de voir comment ils utilisent votre produit, ce dont ils ont besoin…

A noter : vos premiers clients ne sont généralement ce que seront vos « vrais » clients…

Les early adopteurs sont généralement plus technophiles, plus compréhensifs, plus autonomes…

Les « vrais » clients auront besoin de plus d’aide, plus d’accompagnement, d’un produit plus fini…

12 – Ne pensez pas qu’en faisant uniquement de l’InBound Marketing vous allez juste atteindre votre seuil de rentabilité…

L’inbound marketing, c’est bien pour débuter…

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C’est-à-dire que vous pouvez trouvez vos premières centaines de clients via l’inbound, mais cela limite votre impact sur le marché.

Ce n’est pas avec un compte Twitter, un blog, une page Facebook… que vous allez toucher suffisamment de prospects.

En complément des outils de l’Inbound marketing vous devrez quand même faire du marketing « traditionnel » :

– Relation presse

– Publicité Adwords, Facebook…

– Phoning ou rendez vous avec un commercial

– Affiliation, emailing… sur des bases prospects

– …

Et pour atteindre un volume de plusieurs centaine de milliers de prospects vous devrez à un moment passer le pas et véritablement investir dans la publicité traditionnelle avec les medias de masse (affichage, radio…).

Mais prenez votre temps, et avant de faire de la TV, commencez déjà à rentabiliser un maximum vos premiers investissements publicitaires…

13 – Ne pensez plus uniquement au marché Français…

Une start up doit être forte sur son marché national, et cela doit être le moyen de donner le coup de pousse au projet.

En revanche, pensez dès le départ de manière internationale votre projet, avec le moyen de le décliner dès que vous aurez suffisamment avancée sur le marché local.

 

C’est surtout vrai pour les applications Web qui peuvent être facilement utilisées partout (ex : Scoop.it…).

Le but est double :

– Eviter que d’autres personnes ne copient votre projet dans des marchés de masse (USA…)

– Toucher des volumes plus importants de prospects, et non plus uniquement un marché francophone.

Mais attention, commencez à faire bien en France avant d’essayer de toucher des marchés anglophone… car la concurrence, les moyens nécessaires… sont bien plus importants et la culture est différente (par exemple vous devrez créer une filiale aux USA).

14 – Ne laissez pas un développeur ou une personne de la R&D tout faire seul…

Il ne faut pas laisser un développeur seul avec un cahier des charges de quelques lignes.

D’une part les développeurs vont analyser le problème d’un point de vue « technique » et sans connaître les réelles motivations aux choix que vous avez pris, et ensuite ils vont moins facilement se mettre à la place du client s’ils sont éloignés de cette problématique.

Au final, vous aurez peut être quelque chose qui fonctionne, qui va résoudre le problème du client… mais pas forcément avec souplesse, de la bonne manière, dans le bon ordre…

D’autre part, il ne faut jamais que cela soit la personne qui créé qui valide, il est important d’avoir un contrôle externe pour s’assurer que ce qui est créé correspond vraiment à la demande.

Enfin, un développeur pensera souvent à la situation la plus complexe et la plus extrême, alors ce cas de figure ne va peut être jamais arriver ou n’est pas nécessaire.

Par exemple, les sites internet qui vous demandent un login et mot de passe avec des minuscules et majuscules, et des caractères spéciaux… Mieux vaut générer un code automatiquement, et proposer à l’utilisateur de le changer par la suite…

Donc, fournissez toujours un cahier des charges le plus complet possible, tout en laissant au développeur suffisamment d’autonomie pour optimiser votre cahier des charges selon son expérience ou le résultat réel.

En conclusion…

Voici nos conseils et les erreurs à ne pas commettre dans une start up selon notre expérience.

Si vous avez d’autres conseils, des idées… n’hésitez pas à nous aller un commentaire, ou tout simplement partager vos exemples et expériences en tant que fondateur de start up !

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