Comment sera Internet en 2012 ? – Livre Blanc

internet marketing 2012

L’Internet Manager Club, qui regroupe quelques uns des meilleurs spécialistes français de l’eMarketing, va imprimer fin Juin un livre blanc sur les prochaines évolutions et les tendances profondes du Web dans les années à venir.

Ce livre “Internet en 2012 ?” regroupe la vision de plus de 30 spécialistes reconnus qui vous font partager leurs analyses et leurs opinions sur ce que sera le Web à compter des années 2012 :

ebook internet 2012 participants

ConseilsMarketing.fr a bien entendu été ravi de donner son avis (voir plus loin), et pour vous donner un avant goût du contenu de cet ouvrage, nous avons décidé de publier 3 autres points de vue sur l’évolution de Web en 2012…

François Verron – Vers un Internet ubimédia

françois verron

2012 marque l’entrée dans l’internet ubiquitaire, un internet everywhere et permanent, bref un internet baignant le réel ; ce fameux nuage ou “cloud” qu’on évoque aujourd’hui comme un agrégat de DATA s’organise demain en suites logicielles et servicielles ambiantes, c’est-à-dire contextualisées et “on demand”, augmentant les possibilités d’action et d’interaction in situ pour interagir sur les contextes immédiats ou lointains.

Ce qui change la donne du point de vue de l’utilisateur final. Cet internet là, en effet, suppose une approche ubimédia de l’interactivité qui se traduit par “l’empowerment” de l’utilisateur final dans son rapport au réel.

Il aura le pouvoir de personnaliser son nuage, de le partager socialement avec des filtres d’intimité plus poussés,
d’y appeler des services à sa mesure, au bon endroit, au bon moment, sur telle durée, en fonction de ses trajectoires, de ses lieux (indoor et outdoor) et moments de vie. Et ce, quel que soit le device de connexion et les modalités d’interaction à sa disposition in situ. L’interactivité est protéiforme et disséminée partout.

Ce qui change la donne pour les marques et les collectivités, dès lors que le nuage devient un terrain d’offre de services contextualisés. De fait, elles vont devoir investir et revendiquer un ou plusieurs contextes et les enrichir de services ad hoc, investissant dans l’innovation sur les usages comme jamais.

La force du digital n’est alors pas simplement communiquer, promouvoir, vendre, réseauter : en 2012, le digital augmente le produit et la marque d’un service ou d’une expérience indoor/outdoor à valeur ajoutée.

Les sources de revenus proviendront des contextes (leur écosystème local) à la condition d’y faire naitre une longue traine de services, masse critique d’utilisateurs oblige, sur laquelle atteler une forme de régie publicitaire géolocalisée et granulaire.

Mais avec les logiques de centralisation de l’internet, des frais de péages difficilement contournables noircissent l’horizon : droit de passage aux tuyaux, d’autant qu’on passe au Très Haut Débit ; péage via la gamme de devices fermés estampillés Apple, sésame obligé à une offre de services logicielles sans équivalent.

Ainsi 2012 serait la fin du rêve de l’Internet libre sans contrôle : on entre dans la “minitélisation” d’internet et le marché des données personnelles en contre-partie d’une liberté d’usages décuplée in the Real Life.

A moins, et il faut l’espérer, que le politique vienne à la rescousse !

Eric Blot – Tout est dans tout, partout, tout le temps… mais va falloir apprendre le chinois !

eric blot

Depuis sa “création” le Web 2.0, ne cesse de se transformer sous l’impulsion de ses utilisateurs.

Blog, twitters, foursquare, liés à facebook… les prochaines années du Web devraient être temps réel.

Les internautes communiquent “vite” et sans cesse avec leur communauté.

Les annonceurs devraient les suivre et médiatiser leur marque en temps réel.

Cette pratique existe déjà mais elle devrait s’étendre sur l’ensemble des réseaux et se généraliser.

La moitié des français seront équipés de PDA à la fin de l’année 2010,… Autant dire que tout le monde sera connecté tout le temps. On fait ses courses sur smartphones, on joue en réseau, on prend un cours de langue, on twitte, on tchatte : une occupation qui ne peut que se développer car elle se déroule en “temps masqué”, occupant les longues minutes jusque-là perdues dans les transports en commun, les files d’attentes.

Evidemment, cette connexion mobile et permanente va permettre de développer des applications très utiles. Une société innovante travaille, par exemple, sur des systèmes nomades d’analyse de sang pour détecter les maladies, des assureurs réfléchissent à des alertes en cas de pandémie vers des personnes à risques, les compagnies de transports avancent aussi dans ce sens,…

Et, avec la mobilité vient la géolocalisation. Il existe déjà des applications ludiques, par exemple pouvoir signaler sa présence dans un restaurant, un bar,… et repérer ses amis à proximité. A chaque instant, les “mobinautes” sauront où se trouvent les autres membres de leur tribu et, pourquoi pas, pourront alors les rejoindre dans la vraie vie.

L’évolution des technologies permet par ailleurs d’envisager le développement d’application autour de la création de réseaux de communication provisoire : la voiture connectée à internet pourrait ainsi dialoguer avec le réseau de l’autoroute qui lui annoncerait les ralentissements, les accidents, les déviations…

Les mobinautes connaîtront tout de l’espace, de la vie, des activités de leur communauté, créant ainsi un nouveau sentiment que les sociologues désignent sous l’appellation de ubiquitus computing.

La “vraie” vie devenant un entrelacement du réel et du virtuel, où l’on peut tout tester et tout savoir à tout moment. Une sensation renforcée par la technologie qui sera à la mode dans les prochaines années : la réalité augmentée.

Une autre mutation pourrait bien toucher le Web 2012, et dont l’avenir pourrait se jouer en Asie. La Chine, avec ses 400 millions d’internautes et ses 50 millions d’accro au Web 2.0, détient déjà la plus grosse blogosphère, plus importante que celles des Etats- Unis et de l’Europe Occidentale réunies. Notre alphabet et l’anglais risquent bien de devenir minoritaires sur le Web 2012.

Hervé Bloch – Génération Ipad !

herve bloch

Certains illuminés pensent qu’en 2012, des astéroïdes cachés pour l’instant dans l’orbite de la Terre vont venir frapper notre planète.

Et si tout simplement Internet continuait sa folle ascension dans le monde et initiait de nouveaux horizons…

Une chose est certaine, le mobile sera incontestablement le point d’entrée de la toile le plus courant.

Qui aurait cru que l’Ipod, Myspace ou Yahoo allaient un jour se ringardiser ?

Cela veut-il dire que l’Ipad sera en 2012 une vulgaire tablette de première génération, Facebook un média social obsolète et Google, un moteur de recherche inefficace ?

Il est donc difficile d’imaginer l’Internet en 2012 quand tout va si vite.
Il sera évidemment de plus en plus présent, sous toutes ses formes, avec ses travers honteux et ses gisements d’opportunités.

Je vais essayer d’évoquer la question par génération.

La génération X commencera à s’intéresser à la révolution digitale. Ils n’auront pas le choix.

Le clivage va être de plus en plus fort, et il est impensable aujourd’hui de ne pas pénétrer cet univers quand on pense que Facebook est le 4e pays le plus peuplé du monde. Il faudrait activer le tourisme digital !

La génération Y commencera à arriver sur le marché du travail, cette génération qui passe plus de temps sur internet que devant la tv.

La carrière passera incontestablement par l’utilisation des réseaux sociaux professionnels. La tribu sociale passera incontestablement par les médias sociaux et Facebook sera probablement encore là.

De nouveaux médias sociaux de niches feront probablement leur apparition.

L’internet social sera probablement le meilleur moyen de combler le vide laissé par l’éclatement de la cellule familiale.

La génération Z fera la loi sur la toile et il faudra trouver les moyens de protéger cette communauté digitale née avec une souris dans le berceau.

Ma fille aura 3 ans et elle disposera probablement d’un écran tactile relié à la toile pour échanger avec ses copines les dernières iconographies d’Hello Kitty.

Mais il ne faudrait pas que des pédophiles s’invitent dans ces sites infantiles. En tant que père, je suis terrorisé par cette dérive.

L’Internet du futur devra lutter contre ces cybercriminels.

Barack Obama est le premier candidat présidentiel américain, si ce n’est le premier homme politique au monde, à avoir réussi une campagne à 360° avec un fort investissement sur la toile.

L’année 2012 sera en France une année de cyber politique et je m’en réjouis d’avance.

Alors prêt à voter pour son candidat via iPad ???

ConseilsMarketing.fr – Le Web de 2012, vers plus de professionnalisme et d’analyse !

frederic canevet

Voici quelques pronostics pour le Web de 2012.

– Vers la fin des les blogueurs influents en Solos : Après un dernier baroud d’honneur, les derniers blogueurs historiques ont perdu la guerre… Ils ne pouvaient plus tenir le rythme infernal imposé par les regroupements de blogueurs et la montée en puissance des Medias. Désormais, ce sont des petites équipes éditoriales qui gèrent les blogs les plus influents.

– Vers moins d’amateurisme dans l’eMarketing : la concentration du marché et une meilleure compétence des clients permettent de diminuer le nombre de ces prestataires qui s’autoproclament “Référenceur”, “Community Manager”… du jour au lendemain sans aucune expérience… La création de postes d’eMarketeur dans les entreprises permet de professionnaliser le secteur.

– Vers la nécessité d’analyser la conversion et le ROI : les budgets devenant plus conséquents, les agences vont proposer à leurs clients de nouvelles prestations pour optimiser la rentabilité des campagnes marketing. Les outils d’eye tracking, d’optimisation des landing pages… seront enfin exploités et permettront qu’augmenter de 30% le ROI des campagnes actuelles.

– Vers l’intégration du CRM dans l’eMarketing : l’analyse des clients, la mise en place de chaînes de prospection et de fidélisation… est un réflexe. Les sites intègrent désormais des fonctionnalités pour exploiter efficacement une base clients et développer le CA.

– Vers l’intégration systématique des médias sociaux dans les plans marketing : chaque lancement de produit comprend systématiquement un relai social (Facebook, Twitter, affiliation…). Mais avec l’intensification de leur usage, ils deviennent bien moins efficaces, et seules les marques qui apportent un plus produit (image, design…), une valeur ajoutée (ebook, vidéo…)… arrivent à tirer leur épingle du jeu.

– Vers la disparition de Twitter tel que nous le connaissons: en 2012, Twitter devra être plus facile à utiliser (client web ergonomique) et plus fonctionnel, sinon il disparaîtra au profit de Facebook. Celui-ci va au contraire croître et devenir une véritable alternative de navigation et de promotion. En 2012, 60% des internautes auront un Profil Facebook.

– Vers l’an 1 de la mobilité : la Mobilité devient une véritable réalité commerciale et non plus un gadget. Chaque site peut être consulté dans de bonnes conditions sur un PDA, avec des comparateurs de prix qui permettent de chasser la bonne affaire dans son quartier ou sur le Web selon la priorité au prix ou à l’urgence d’achat.

Pour en savoir plus sur ce que pourrait être le Web en 2012, rendez vous sur le site de L’internet Manager Club soit pour recevoir gratuitement la synthèse du livre blanc en PDF (disponible fin juin, précommandez dès maintenant !), soit pour commander un exemplaire papier.

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