Comment développer et faire connaitre une application Mobile – Yann Casanova de Fidall

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Voici une nouvelle interview réalisée dans le cadre du Web 2 Connect 20112, nous avons le plaisir de recevoir Yann Casanova de Fidall.

Est-ce que tu peux te présenter  ?

Je m’appelle Yann Casanova et je suis le fondateur de l’appli Fidall qui est une appli mobile qui couvre la chaîne de dématérialisation des cartes de fidélité.

Voici une présentation de notre offre :

L’idée c’est de ne plus se promener avec tous ces bouts de plastique qu’on a d’ailleurs pas forcément toujours sur soi.

Notre appli permet d’enregistrer toutes ses cartes dans son mobile, et on propose aussi des solutions à valeur ajoutée comme la consultation de soldes de points ou la possibilité d’adhérer automatiquement à de nouvelles cartes.

L’idée c’est de se passer du formulaire papier à remplir et de recevoir des bons plans correspondant à ses cartes de fidélité, et se passer des flyers et des bons de réduction en papier.

Quels conseils de design d’une application peux-tu donner pour qu’elle soit user-friendly?

Il y a deux choses : d’abord l’ergonomie de l’appli qui est assez importante.

Même si on a aujourd’hui une certaine convergence entre les deux plate-formes que sont Android et iPhone, il y a quand même des guidelines en termes d’ergonomie, des habitudes que les utilisateurs ont.

Ce sont des choses à respecter.

Mais au-delà de ça, parce qu’on peut quand même faire preuve de créativité, ce qui va faire la qualité et la richesse d’une appli, ce sont les fonctionnalités proposées aux utilisateurs.

Donc l’idée c’est de ne pas perdre de vue ce que va pouvoir faire l’utilisateur final de l’appli.

Sur mobile il ne faut pas se contenter de faire la même chose que sur internet, il faut faire mieux.

Pour toi, ce serait par exemple avoir la carte de fidélité et le bout de papier dans son porte-feuille et de se dire « je suis dans un magasin et je voudrais avoir un bon de réduction » ou « je cherche un produit et je voudrais l’avoir moins cher » etc.

Il s’agit de dématérialiser un service typiquement nomade.

Mais de manière générale, il ne faut pas simplement décliner un site web.

Déjà il y a une question de taille d’écran même s’il y a des mobiles très proches des tablettes.

Il y a aussi l’utilisation : l’utilisateur ne reste pas assis, il va se déplacer… Il faut donc adapter le contenu et l’accès à ce contenu.

Peux-tu donner des exemples d’optimisation que vous avez faites sur l’ergonomie de l’application ?

En termes d’ergonomie, on a plus essayé de rajouter des fonctionnalités qui répondaient à des besoins des utilisateurs qu’on a essayé de rendre le plus accessible possible.

L’appli est sortie depuis plus de deux ans, ce qui nous a « obligé » à la refondre complètement l’été dernier, d’abord parce que les us et coutumes avaient changé, les fonctionnalités qu’on avait ajoutées avaient évolué, et il était bon de donner un coup de jeune à l’appli.

On a complètement revu la navigation et l’utilisation de l’appli.

Quand on parle de mobilité et de smartphone, on parle d’iPhone, d’Android, mais aussi de Windows Phone et de BlackBerry. Quel est selon la toi l’avenir ?

Historiquement on a commencé par l’iPhone parce que c’était plus simple et c’était aussi le plus gros marché.

Aujourd’hui le gros de nos utilisateurs sont sur Iphone même si Android arrive en force.

L’objectif pour une appli mobile « grand public » comme la nôtre est d’être sur toutes les plate-formes.

Il y a des questions de priorité liées aux investissements budgétaires qui peuvent être lourds quand on est sur du multi-plateforme, et aussi aux attentes des utilisateurs et leur consommation.

Sur le marché français, le gros des utilisateurs reste l’Iphone, même si Android grignote tous les jours.

Il y a plus de terminaux Android que d’Iphones, donc les applis suivent le même chemin.

Dans les innovations on peut parler de deux choses : la première c’est le Note de Samsung avec le stylet, la deuxième c’est Windows avec Windows 8 qui est valable sur un PC comme sur une tablette ou un smartphone.

Est-ce  éphémère ou une tendance forte ?

On a déjà sur Android et on a prévu d’aller sur Windows Phone en 2013.

On attend quand même de voir les usages, le nombre de téléchargement, donc comment les utilisateurs vont s’approprier ça.

Aujourd’hui on est plus à l’écoute des évolutions Android ou Apple, la dernière étant PassBook qui est sortie il y a maintenant un mois et demi.

Fidall a été en France une des premières appli en France a être compatible avec ce nouveau service à valeur ajoutée qu’Apple proposait en permettant à nos utilisateurs de transférer dans ce PassBook les bons plans qu’ils recevaient via notre appli.

Aujourd’hui on est obligé de se concentrer sur le gros de nos utilisateurs avant d’aller en chercher d’autres.

On a tous été déçus de ne pas voir le NFC dans l’iPhone 5. Qu’est-ce que tu en vois comme aboutissement ? Est-ce qu’il y a une réelle utilité ?

Après, peut-être qu’Apple a surestimé la capacité des développeurs à aller s’approprier cette nouvelle possibilité pour leurs propres applis puisque qu’aujourd’hui en France peut d’applis exploitent ces fonctionnalités.

L’idée d’Apple de permettre à ses utilisateurs de regrouper avec Passbook au sein d’une même appli tous les « pass » possibles, c’est une logique de faciliter la vie de l’utilisateur.

Mais ça peut aussi être intéressant pour les éditeurs d’applis comme nous, car on va pouvoir avoir accès aux fonctionnalités natives de l’iPhone, la principale étant la géolocalisation avec ces logiques de geofencing qui font que lorsqu’un pass est correctement ajouté dans PassBook, le mobile peut se réveiller et le pass peut se réactiver à proximité d’une enseigne correspondant au pass.

Aujourd’hui il y a quelques applis qui ont ça embarqué en natif, par exemple FourSquare, mais ça demande du développement assez important.

Les applis tierces qui veulent utiliser ces fonctions de géolocalisation, en allant exploiter celles de PassBook ça peut être une opportunité.

Les bons plans sur Mobile permettent ils de développer le chiffre d’affaires  ?

D’après le retour d’expérience qu’on a depuis un an et demi, quand on diffuse un bon plan aux utilisateurs on constate un taux d’ajout de ces bons plans depuis Fidall dans PassBook de l’ordre de 8 à 15-17 %.

Il faut y aller doucement pour ne pas aller sur les aspects intrusifs que ça peut avoir. Ce sont des choses qu’on implémente progressivement…

Si vous voulez  télécharger l’application, rendez vous sur l’AppStore ou le Google Play, on tape « Fidall ».

Vous pouvez aussi aller sur notre site internet Fidall.com.

yann-casanova-fidall from frederic CANEVET on Vimeo.

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