3 erreurs à ne pas commettre sur les Médias Sociaux – Harold Paris de Tribeleadr.com

3 erreurs à ne pas commettre sur les Médias Sociaux - Harold Paris de Tribeleadr.com 3

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Dans notre série d’interviews réalisées lors du Web 2 Connect 2012, nous avons eu le plaisir de recevoir Harold Paris, fondateur de l’agence TRIBELEADR

Dans cette vidéo Harold nous explique quelles sont les 3 erreurs à ne pas commettre sur les Media Sociaux.

1 – Est-ce que tu peux te présenter ?

Je m’appelle Harold, je préside une société qui s’appelle TRIBELEADR et j’accompagne les entreprises dans l’acquisition et la fidélisation de leurs communautés.

Il s’agit de créer pour les entreprises une relation productive c’est-à-dire génératrice de prospects et de clients.

Le but est de convertir ceux qui nous suivent sur les médias sociaux en clients : avoir des fans, c’est bien, mais des clients c’est mieux…

2 – Quelles sont les erreurs que tu remarques le plus suivant sur les medias sociaux ?

Sur Facebook, l’erreur la plus courante, est faite par les entreprises qui décident de se lancer, qui créent leur page, et qui finalement n’y font rien…

La page est laissée à l’abandon, et le jour où on veut la déterrer ça devient encore plus difficile.

Il n’y a pas d’interactions, pas d’échanges, la communauté n’y est pas animée en fait (quand elle existe).

Le pire c’est quand certains fans interagissent et n’ont pas de réponse… Ça c’est horrible.

De quelque chose qui devait créer du lien, on se retrouve avec une véritable source d’insatisfaction.

C’est la première erreur. Si on décider d’aller sur les Media Sociaux, il faut le faire en se donnant les moyens de suivre et répondre à ceux qui interagissent.

3 – La deuxième erreur la plus courante concerne la création de contenu.

La première chose que j’explique, c’est qu’il ne faut pas tomber dans des travers trop faciles.

Ce n’est pas parce que vous êtes sur Facebook qu’il faut forcément poster des photos de chats sur sa page !

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Effectivement ça va générer des interactions, mais ce qu’il faut savoir, c’est que ceux qui interagissent à partir de ce moment ne sont pas des clients potentiels (sauf si vous avez une animalerie bien sûr).
Donc la ligne éditoriale doit être liée à l’entreprise, à son expertise, à son histoire… Facebook est typiquement un endroit sympathique pour “ouvrir le rideau” et partir sur des sujets originaux. Mais il faut rester dans l’univers de l’entreprise.
Par exemple, je connais une entreprise qui commercialise des boucles de ceinture et qui se posait la question de “quoi mettre” sur cette page Facebook… Une idée parmi d’autres pouvait être de présenter chaque semaine sur leur page un outil d’artisan en demandant « D’après vous, à quoi sert cet outil ? ».
Ca c’est génial, parce qu’on n’est pas entrain de faire du forcing de vente (ce qui ne marche pas sur Facebook), mais on n’est pas non plus hors-sujet : on reste dans l’univers de l’entreprise, on se fait connaître, on ouvre le rideau et ça permet de créer une véritable relation avec sa communauté et générer des interactions.

4  – La troisième erreur à ne pas faire sur Facebook concerne l’achat de Fans…

Faites-le seulement si vous voulez tuer une page…

Sur Facebook, le nombre d’interactions sur votre page définit le fait que vos actions soient vues ou pas dans le flux d’actualité de vos fans.

Un fan ne reviendra sur votre page pour vérifier si vous avez publié quelque chose.

Il ne verra vos publications qu’à travers son “fil d’actualité”.

Le fait que vos actualités apparaissent à cet endroit et lié à un score calculé par Facebook qui s’appelle le edge-rank.

Plus on a d’interactions avec les fans, plus on est susceptible d’être vu lorqu’on publie.

Si on tombe dans le travers de l’achat de fans “pour faire de la masse” : les 5000 ou 10 000 fans qu’on achète ne sont souvent pas Français, ce sont souvent des comptes Indiens ou d’autres pays (quand ceux-ci  sont tenus par de vrais humains et non des robots).

Donc ce sont des personnes qui n’interagiront jamais.

Alors en achetant des fans on dilue les interactions de sa vraie communauté, et on tue sa page en le faisant.

5 – Quelle est la bonne pratique que tu recommandes sur Facebook pour transformer le fan en client ?

Personnellement, je ne recommande pas les concours parce qu’ils ramènent en général une communauté de concouristes qui ne sont la plupart du temps pas des clients.

Ils sont là pour obtenir un cadeau.

Ça fait monter le nombre de fans mais ce ne sont pas des contacts intéressants pour l’entreprise.

Ce que je conseille, c’est notamment d’utiliser la publicité Facebook .

Il ne s’agit pas de dépenser des millions, mais avec un budget d’un à deux euros par jour sur une base de fans qui va se construire naturellement avec le flux des visiteurs, et éventuellement faire un peu de ciblage.

Le but est de faire en sorte que les publications soient visibles par le plus grand nombre.

Sur Facebook, la moyenne de visibilité d’une publication est de 16 %, c’est-à-dire qu’il n’y a que 16 % des fans qui vont voir la publication.

En utilisant la publicité Facebook, même avec un budget minimal, on est capable de faire augmenter ce pourcentage de façon importante.

Et plus on est vu, plus on peut générer d’interactions.

C’est un cercle vertueux parce que plus on a d’interactions plus on est susceptible d’être vu.

6 – On se retrouve parfois avec des sites ou pages Facebook qui doivent payer des dizaines voire des centaines d’euros pour faire apparaître leur publicité quand ils ont des centaines ou des milliers de fans. Qu’est-ce que tu en penses ?

C’est une question difficile. Je ne dirais pas que c’est une dérive.

Ce qu’il faut intégrer avant d’aller sur les réseaux sociaux c’est de considérer que la communauté qu’on va créer sur ces différents réseaux n’est pas chez nous… Facebook est une plateforme externe, donc il ne faut pas s’étonner de devoir payer…

Ce type de changement le rappelle parfois brutalement.

Je pense que l’utilisation des réseaux sociaux et une véritable opportunité en termes d’infrastructure externe, mais ce n’est pas parce qu’on développe son infrastructure externe de communication qu’il faut négliger son infrastructure interne

À un moment donné, en tant qu’entreprise qui cherche à acquérir, développer et fidéliser sa communauté, on peut aller la développer et l’animer sur les réseaux sociaux mais il faut la ramener chez soi pour la consolider à un endroit qui nous appartient réellement pour ne pas subir de changement de règles.

raccourcis clavier facebook

7 – Qu’est-ce que tu penses des outils autres que Facebook, comme Twitter. Est-ce que les blogs sont toujours utiles ?

Oui. Pour moi, le blog c’est le premier échelon pour construire une communauté interne.

C’est celui où les interactions sont le moins nombreuses parce qu’elles n’arrivent que sous forme de commentaires, mais le blog permet de communiquer avec un ton de proximité, c’est moins formel qu’un site.

Ceci permet de créer une relation.

Quant à Twitter, c’est doublement intéressant, d’abord par son historique.

Au départ je le considérais plus comme un média social, mais aujourd’hui c’est une vraie caisse de résonnance pour les entreprises.

À partir du moment où on a des followers vraiment intéressés par ce que l’on fait, l’information est diffusée très rapidement.

Ensuite, pour demain : sur ces deux dernières années l’âge moyen des utilisateurs de Facebook a augmenté de trois ans tandis qu’il a diminué de deux ans sur Twitter.

Si on regarde la génération C (pour Communication, Connectivité) c’est-à-dire les jeunes de moins de 20 ans, on remarque qu’elle se trouve de plus en plus sur Twitter et de moins en moins sur Facebook.

Et il est important pour les entreprises d’avoir un coup d’avance et de se positionner sur ce réseau qui aura certainement plus d’importance pour cette génération C qui est encore à l’école aujourd’hui, mais qui va chercher demain de nouveaux produits et consommer.

Twitter est aujourd’hui plus un média social qu’un réseau social, mais c’est néanmoins un excellent réseau pour entrer en relation.

Il existe une phrase qui dit : Facebook, c’est pour les gens qu’on a connu, LinkedIn et Viadeo pour les gens qu’on connait aujourd’hui et Twitter c’est pour les gens qu’on veut connaître.

On peut entrer en relation avec des personnes avec lesquelles on n’aurait pas pensé le faire.

Par exemple, hier j’étais à la conférence pour intervenir sur le Social Commerce. Cette personne m’a découvert sur Twitter en deux messages.

Sur Facebook, ce sont plus des réseaux personnels. Mais sur Twitter… cette personne cherchait un intervenant et elle m’a trouvé en consultant les derniers tweets.

L’avantage avec Twitter c’est la bienveillance que les médias ont par rapport à Facebook.

Lorsqu’on parle de Facebook à la télé, c’est surtout pour rappeler ses dangers.

Par contre, toutes les émissions télé ont un hashtag sur Twitter.

Les médias sont en train de jouer un rôle dans la démocratisation de Twitter.

8 – Comment faire pour en savoir plus sur les Media Sociaux  ?

Il y a plusieurs sites intéressants sur le sujet

–  EmarketingLecious édité par Isabelle Mathieu.

–  ConseilsMarketing bien sûr.

Et bien entendu le blog de mon agence TRIBELEADR, et au delà des Médias Sociaux, j’ai aussi un Podcast sur iTunes où je réalise des interviews d’entrepreneurs que vous allez pouvoir retrouver plus facilement sur mon blog personnel http://haroldparis.fr.

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